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Lag baomer à Méron, le feu de la solidarité

9/6/5777 02.05.2017

Le Zohar, la prière, la tsedaka. Trois valeurs incarnées par Rabbi Chimone Bar Yo’haï, dont la Hiloula sera célébrée le 18 Iyar, 14 mai 2017. Rejoignons le Maître de la Kabbala grâce aux envoyés du Vaad Harabanim, pour un lag baomer exceptionnel.

Rabbi Chimone fut l’un des grands Sages du peuple juif dont l’héritage spirituel est fêté chaque année le 33e jour de l’omer, jour de sa hiloula. Cette date marque également la fin de l’épidémie qui décima 24 000 élèves de Rabbi Akiva et reste donc pour les générations un jour de joie. Cet anniversaire est marqué chaque année à Méron par des feux de réjouissance qui rappelle le message de Rabbi Chimone : espérer, malgré l’épreuve, en des jours meilleurs. Durant 13 ans, et malgré la menace ennemie, il étudia avec son fils dans une grotte, bravant l’interdit des Romains. Le feu de la connaissance brulait dans leur cœur et Rabbi Chimone révéla au monde les secrets du Zohar. Il pria durant 13 ans pour la délivrance du peuple juif et laissa son empreinte dans l’Histoire en ne baissant pas les bras. Les Juifs du monde entier s’identifient à son message en célébrant sa force et son savoir, vibrant comme lui au feu de la Thora et de la prière. Chaque année à Méron, les feux de l’espoir ne brulent pas seulement dans les meduroth (les brasiers), ils sont aussi dans les cœurs et les esprits. C’est une occasion unique de rassembler des personnes de tout horizon, unis dans une ronde fraternelle : ‘hassidim et sépharades, jeunes et moins jeunes, déshérités et personnes aisés. Et pour ceux qui ne peuvent se rendre physiquement à Méron, les envoyés du Vaad Harabanim sont présents durant un an à partir de ce jour-là, pour prier pour vous.

Aimer son prochain

Aimer son prochain comme soi-même était la valeur suprême de Rabbi Akiva qui vit 24 000 élèves décimés parce qu’ils avaient failli dans la mise en pratique de ce principe. Aujourd’hui, nous avons la possibilité d’honorer l’appel de Rabbi Akiva en donnant pour les plus démunis et en leur permettant de vivre une vie digne. La tsedaka en ce jour de fête rappelle dans les cieux la force de l’union sacrée entre les Juifs et sauve des périls et des dangers. La prière et la tsedaka sont à Méron une lumière dans l’obscurité, à l’image des feux qui consument les ténèbres. Les rondes de joie s’accompagnent de prières ferventes et de supplications vibrantes qui s’élèvent vers le ciel, scintillantes de lumière. En vous joignant à la prière du Vaad Harabanim, vous perpétuez la mémoire de nos grands Sages, Rabbi Chimone et Rabbi Akiva, et allumez le feu de la solidarité.

Pour envoyer vos demandes et vos noms pour la prière à Méron, cliquez ici