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4 heures avant le jugement, les Justes entrent en scène

13/22/5784 25.09.2024

Tout le monde se souvient de l’année dernière, du Roch Hachana 5784. Ce jour-là, les prières ont secoué les cœurs, les pleurs ont accompagnés les chants. C’était le jour du jugement. Pourtant, nous ne pensions pas qu’un terrible désastre se profilait à l’horizon. Cette année, plus que jamais, nous avons besoin des prières de tout le peuple juif. Nos Sages seront là, à nos côtés, pour supplier afin d’obtenir la miséricorde divine.

L’heure du shofar a sonné. Les fidèles, réunis dans les synagogues du monde entier, ont revêtu leur talith et ont pris le chemin du repentir et de l’humilité pour se présenter devant le Roi des rois. Qui aurait pu penser que quelques semaines plus tard, le jour de Simh’at Thora, un terrible désastre s’abattrait sur le peuple d’Israël ? Aujourd’hui, nous regrettons de pas avoir adressé davantage de supplications ! C’est bientôt Roch Hachana, et nous n’allons pas abandonner…

Le jour qui peut changer le monde

Le cycle de prières du Vaad Harabanim suit celui de l’année juive car chaque Tefila a son propre pouvoir spirituel. La puissance des Grands de la Thora, alliée à l’influence spirituelle de ces jours si particuliers et à la Tsedaka abondante qui honore notre peuple, est capable de percer les cieux et d’abroger tous les mauvais décrets. Quelques heures avant la fin de l’année 5784, les Grands de la Thora se retrouvent au Mur Occidental, avec, en témoignage de leur grandeur spirituelle, les milliers d’heures de Torah et de prières qu’ils ont adressées au Tout-Puissant. 4 heures avant le commencement du jour du Jugement, nos Sages entrent sur le parvis du Kotel et se tiennent sous le soleil, inclinés vers l’ouest pour implorer. Au plus profond de leur être, ils ressentent la peur des jours qui viennent, et leur âme vibre à l’appel du Shofar. Les yeux à demi clos, ils implorent, pleurent et espèrent, les mains levées vers le Ciel. Ils prient de toutes leurs forces pour nous, pour nos enfants, pour nos familles, pour les orphelins et les veuves, pour tous ceux qui souffrent. Après les événements du 7 octobre, est-il encore nécessaire d’évoquer l’importance de la prière ? Il suffit de se remémorer les terribles jours de 5784 lorsque des familles entières ont été décimées, brûlées, massacrées. Nous entendons encore le son des fusillades, des explosions et des actes de torture. Et les mots de la Tefila résonnent : « Qui vivra et qui mourra ? Qui périra dans l’eau et qui par le feu ?
Qui par le glaive et qui par une bête sauvage ?
 » Nous voyons des milliers de familles déplacées de leurs foyers, des dizaines de milliers d’enfants qui souffrent d’une anxiété persistante, et des milliers d’autres qui sont devenus orphelins, que D.ieu nous préserve.

Il ne faut pas désespérer !

Malgré les épreuves, le Saint Béni Soit-Il est là pour nous protéger, et à chaque génération, Il se dresse contre nos ennemis. Nos Sages le savent et entonnent un chant d’espoir pour l’année qui vient ! Eux qui savent prier et supplier, montent vers le lieu plus saint afin d’obtenir des mérites qui sauveront tout le peuple ! Plus que jamais, nous avons besoin de leurs prières. Pour la santé, et pour la sécurité, pour la paix et la guérison. Pour les jeunes et les moins jeunes. Pour la Parnassa et les mariages, pour la réussite et l’abondance. 4 heures avant le début de la fête, nos Sages se mobilisent pour nos frères dans la détresse et pour nous, afin d’obtenir la miséricorde divine et la prospérité : le Shofar deviendra alors une corne d’abondance et sonnera la paix pour tout le peuple juif.


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