Le soir de Pessa’h, nous invitons les plus défavorisés à notre table, afin qu’ils puissent participer, « comme des rois », à la joie de la libération. Car la pauvreté est une chaîne invisible qui enferme nos frères dans une prison de désarroi. Nous pouvons agir pour les en affranchir grâce à la Mitsva de « Kim’ha de Piss’ha », qui consiste à faire un don pour leur venir en aide.
C’est l’histoire d’une petite fille qui aurait dû grandir comme toutes les autres.
C’est l’histoire d’une famille qui n’aurait jamais dû connaître un tel chagrin.
C’est l’histoire d’un combat, celui d’une enfant de 7 ans contre une maladie qui refuse de la lâcher, d’une famille qui refuse d’abandonner, et d’un espoir qui dépend aujourd’hui de nous tous.
Un matin comme les autres
Il y a trois ans, dans la ville de Modiin Illit, en Israël, la petite Hanni se réveille et se plaint de douleurs aux jambes. Rien d’extraordinaire pour une enfant de quatre ans qui court, saute, joue. Ses parents, Chmouel et Ne’hama, pensent d’abord à une simple fatigue, peut-être une croissance rapide.Mais les douleurs persistent. Elles deviennent de plus en plus intenses. L’inquiétude grandit. Alors, un jour, ils prennent rendez-vous chez le médecin, persuadés d’entendre un diagnostic banal : une carence, une petite infection, rien de bien grave.
« Leucémie »
Ce mot claque comme un coup de tonnerre dans leur existence paisible. Leur monde s’effondre en une fraction de seconde. Leur petite fille de quatre ans est atteinte d’un cancer du sang.Dès l’instant où le diagnostic est posé, Hanni et sa famille entrent dans une spirale infernale : chimiothérapies, perfusions, hospitalisations, nuits blanches dans les couloirs de l’hôpital.Onze mois de traitements. Onze mois d’espoir et de souffrance.Puis, un matin, la lumière. Les médecins annoncent une rémission. Hannisemble avoir vaincu la maladie. Les larmes de douleur se transforment en larmes de joie. On souffle enfin. On recommence à faire des projets. On retrouve une vie presque normale.Mais sept mois plus tard, la réalité frappe à nouveau. La maladie est de retour.
Un combat sans fin
Un deuxième combat commence. Plus difficile, plus violent. Cette fois, il faut aller plus loin. Hannisubit une greffe de moelle osseuse. Les douleurs sont terribles, mais elle se bat, encore et encore.Et à nouveau, la maladie recule. On y croit, avec foi et abnégation. Mais une troisième rechute, puis une quatrième, ruinent tous les espoirs. C’est l’impensable. Un enfant ne devrait pas avoir à se battre ainsi. Un enfant devrait jouer, rire, grandir sans l’ombre d’une perfusion à son chevet.Lorsque la quatrième rechute survient, les médecins en Israël baissent les bras. « Nous n’avons plus de solution. » Mais des parents ne renoncent pas à leur enfant. Jamais.Alors, direction Philadelphie aux États-Unis, où un protocole expérimental pourrait lui offrir une chance. Peut-être la dernière.Hanni et ses parents partent pour un long voyage qui a un coût terrible car leurs six autres enfants restent en Israël.Six enfants qui se réveillent chaque matin sans leur maman, sans leur papa, sans leur sœur bien-aimée.
Six enfants qui vont à l’école avec une boule au ventre, qui prient chaque soir pour une sœur qu’ils ne peuvent plus voir.Et à Philadelphie, dans un hôpital à des milliers de kilomètres de chez eux, deux parents pleurent en silence.
Chaque nuit, lorsque Hanni s’endort enfin, leur esprit est assailli d’angoisses :Comment payer le loyer ce mois-ci ? Est-ce que nos enfants mangent bien ? Comment se débrouillent-ils sans nous ?Allons-nous réussir à sauver Hanni cette fois-ci ?Car en plus du poids insoutenable de la maladie, une autre épreuve pèse sur leurs épaules : les problèmes financiers.
Le prix de la survie
Depuis trois ans, la famille de Hanni vit une course contre la montre. Chaque nouvelle rechute signifie de nouveaux traitements, de nouvelles dépenses colossales.À chaque fois, Chmouel et Ne’hama laissent travail et revenus derrière eux pour être auprès de leur fille.Mais cette fois, le gouffre financier est trop profond. Comment subvenir aux besoins des enfants restés en Israël ? Comment payer les soins de Hanni, en sachant que l’hospitalisation n’est pas remboursée ?Nous ne sommes pas médecins, nous ne pouvons pas supprimer la douleur du petit corps de Hanni, mais nous avons un pouvoir énorme : leur tendre la main.Comment laisser cette famille s’écrouler sous le poids de l’épreuve ? Pouvons-nous rester indifférents alors qu’ensemble, nouspouvons leur offrir un espoir ?Chacun de nos dons permet à ces parents de rester au chevet de leur fille sans craindre la ruine.Chaque contribution permet à leurs enfants en Israël de manger à leur faim.
Un appel urgent pour une jeune orpheline en détresse
Dans son enfance, Chochana a dû se séparer de ses parents en raison de la maladie grave de sa mère et de l’effondrement psychologique de son père.Dès son plus jeune âge, son monde s’est écroulé. Cette enfanta vu sa mère souffrir, son père s’effondrer mentalement sous le poids de la situation, au point d’être hospitalisé. Aujourd’hui, son père adoptif a été grièvement blessé dans un accident de la route, et il n’y a plus personne pour l’aider à se marier. Cet homme a fait l’impossible avant son accident : ce qui devait être une solution temporaire de deux jours s’est finalement transformée en un geste de bonté extraordinaire qui a duré dix-sept ans. Une famille au cœur immense a pris sous son aile cette jeune fille et sa sœur, les élevant avec un dévouement sans limite, en faisant preuve d’une générosité rarepour les élever comme ses propres filles.RavMeïr Kessler, un Rav de la ville de Chochana, lance aujourd’hui un appel bouleversant :« Je m’adresse à vous tous pour une situation hors du commun. Un drame d’une rare intensité, comme je n’en ai jamais vu.Cette jeune fille a été brisée encore et encore. Son père adoptifa été grièvement blessé dans un accident de la route. Et aujourd’hui, alors qu’elle doit se marier, il n’y a plus personne pour l’aider. La famille est démunie et incapable de lui offrir un mariage dans la dignité. »Fiancée à un jeune homme de valeur, elle se retrouve aujourd’hui face à un avenir incertain, sans les moyens de construire son foyer. « Une immense opportunité s’offre à nous », conclut le Rav Kessler avec émotion. « Nous pouvons participer à cette immense Mitsva. Heureux celui qui contribuera à cette œuvre sacrée pour permettre à cette jeune fille de se marier. Notre mérite sera grand dans les Cieux ! »Unissons-nous pour offrir à Chochanaun avenir meilleur, lui permettrede se rendre sous la ‘Houpaet de fonder un foyer stable après tant d’épreuves et de douleurs.
Aidons-la à bâtir son futur !