‘Hanouka, la fête des lumières et des miracles, nous rappelle que même l’impossible peut s’accomplir. C’est à cette période sacrée, chargée de souvenirs et de foi, que le VaadHarabanimnous invite à renouer avec l’incroyable. Les Cohanim monteront au Kotel Hamaaravi, tout près du Saint des Saints, pour des prières puissantes, imprégnées de la sainteté des jours anciens.
Imaginons une poignée de Cohanim sans aucune formation militaire, armés de leurs livres de prière, affrontant la puissante armée grecque et ses terrifiants bataillons. Imaginons ne serait-ce qu’un instant la petite fiole d’huile, censée ne durer qu’un jour, qui a éclairé le Temple pendant huit jours entiers. Ces miracles, fruits d’une foi indéfectible, défient la logique et restent une source d’inspiration pour toutes les générations. ‘Hanouka n’est pas qu’un souvenir. C’est un moment capable d’illuminer les ténèbres de notre quotidien. Que ce soit un espoir pour une guérison, un emploi, un mariage, ou la réussite de nos enfants, les miracles de cette fête dépassent les limites humaines.
« Pour nos ancêtres, en ces jours, à cette époque… »
Comme les prêtres hasmonéens d’autrefois, les Cohanimde notre peuple prient aujourd’hui pour nous, avec une foi intacte, afin de nous apporter des délivrances personnelles. Au Kotel, leurs voix s’élèvent pour demander ce que nous n’osons parfois plus espérer : un miracle.Comme les ‘Hachmonaïm, leurs illustres ancêtres, ils adressent la même prière au Tout-Puissant, à l’endroit même où eut lieu le miracle, devant le Saint des Saints. Alors que le désespoir avait envahi le peuple après la souillure du Temple par les Grecs, Matitiahou et ses fils n’ont pas baissé les bras et ont tourné leur regard vers le Ciel pour obtenir une réponse. Leurs pleurs et leurs supplications ont retenti dans le silence. Et la Voix divine s’exprima par le miracle, celui de la petite fiole d’huile. Quelques gouttes d’huile pure, capables de durer, jour après jour, et de redonner l’espoir à tous. Comme eux, nos Cohanim se tiennent près du Saint des Saints et implorent pour que chacun puisse bénéficier de cette lumière qui ne s’est jamais éteinte. Et le huitième jour, l’apogée du miracle, reste pour nous le moment où toutes les délivrances sont possibles, que ce soit pour la santé, la Parnassa ou toute autre demande.
Un moment pour prier, donner et espérer
Ce qui nous unit à la Miséricorde divine, ce qui peut nous sauver des plus grandes épreuves, est la générosité dont notre peuple a toujours fait preuve. Un simple don peut transformer non seulement des vies, mais également la nôtre. Il s’agit de lumière, de générosité et d’un lien spirituel qui dépasse les barrières du rationnel. En ces jours de ‘Hanouka, nous pouvons suivre les petites lueurs qui accompagnent nos Sages dans les dédales des tunnels du Kotel pour voir la grande lumière de la rédemption. Armés de leur livre de prière et de leur Talit, les Cohanim de notre génération reproduisent à l’identique la prière reçue de leur père. Munis des listes de noms et de nos requêtes, ils supplient le Ciel d’apporter une lumière, jour après jour, à nos moments obscurs, où les difficultés et les peines forment une ombre effrayante. Des soucis de Parnassa ? Un Chidou’h pour nos enfants ? Nous pouvons espérer car le 8e jour de ‘Hanouka, à l’endroit précis où s’est produit le miracle, est un jour béni où tout est possible.