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Pour nos enfants, au sommet de la prière à Tibériade

9/24/5785 22.05.2025

À la veille de Roch ‘Hodech Sivan, les grands Sages d’Israël quittent tout pour se rendre à Tibériade, sur la tombe du Chlah Hakadoch. Dans un élan d’amour et de responsabilité, ils prient avec ferveur pour nos enfants. C’est le moment où tout peut se décider.

Avec leurs livres de prières et d’étude dans la main, le cœur chargé d’émotion, ils partent pour un long trajet vers le nord. Les grands Sages de notre génération — des Justes, des Pères spirituels —se détachent de leur monde pour se tourner vers le nôtre. À Tibériade, ils s’arrêtent, s’inclinent et murmurent des noms. Ceux de nos enfants.

Et là, dans cette atmosphère de sainteté et de larmes, les Gdolim chlita, invoquent nos fils, nos filles, citent chaque prénom. Ils implorent le Maître du monde pour que notre enfant soit en bonne santé, qu’il réussisse dans ses études, qu’il grandisse dans la droiture, qu’il se marie avec un bon conjoint et construise une famille fondée sur la Thora et les bonnes actions.

Ce ne sont pas de simples mots. Ils prient selon les paroles puissantes et sacrées du Chlah Hakadoch, cette prière qui condense tout ce que le cœur juif peut souhaiter à sa descendance — dans le ciel comme sur terre.

Pour eux, nous avons tout donné

Depuis qu’ils sont nés, ils sont le centre de notre vie. On se lève la nuit, on cuisine, on court à la pharmacie, on organise les inscriptions, les fournitures, les trajets. On fait face à l’adolescence, aux choix d’orientation, aux défis sociaux et spirituels. Puis viennent les Chidouhim, le soutien financier, l’investissement émotionnel, encore et toujours. À travers tout cela, une vérité s’impose : nous n’avons pas le contrôle sur eux.Nous avons tout donné, mais la santé, les fréquentations, la maturité spirituelle, la protection contre les dangers d’aujourd’hui — tout cela ne dépend pas de nous. Il n’y a qu’un seul endroit où ces choses se jouent réellement : dans le Ciel.Et c’est précisément ce que viennent chercher nos Sages, pour nous tous. C’est pourquoi ils montent à Tibériade à Roch ‘Hodech Sivan, pour prononcer la prière sacrée du Chlah Hakadoch, avec toute la ferveur et la pureté de leur cœur.

 

Le moment où tout se joue

Roch ‘Hodech Sivan n’est pas un jour comme les autres. Il est cité dans les livres saints comme un moment propice, miraculeux, pour prier pour les enfants. Cette tradition sacrée a traversé les générations, jusqu’à aujourd’hui. Le Vaad Harabanim nous permet de nous associer à des sommités spirituelles afin de penser à nos enfants ce jour-là. Leur nom sera lu, leur avenir sera gravé.

Car lorsque le Rav Biderman Chlita fermera les yeux et dira : « Qu’Il leur accorde une vie longue et bénie » — il pensera à votre enfant. Quand l’Admour de Ra’hmastrivka Chlita s’écriera : « Qu’il ne fasse que paix, vérité, droiture aux yeux de D.ieu et des hommes » — ce sera pour le vôtre. Quand le Gaon Rav S. Chlita implorera : « Fais-les grandir en Torah, en Mitsvot, en droiture, en actes de bonté, en pureté morale » — ce sera aussi pour votre fils, votre fille. Dans le même souffle que la prière, vient la Tsedaka. Elle n’est pas accessoire. Elle est celle qui fait pencher la balance, qui montre à Hachem que nous sommes des parents aimants. Cette Tsedaka nourrit des orphelins, habille des enfants pauvres, paie des professeurs pour des jeunes en détresse. Elle change leur vie — et par effet miroir, elle protège nos enfants.