« Pour que s’accomplisse le désir d’Esther »
Rien de nouveau sous le soleil. Autre temps, autres lieux, et pourtant, même menace. Hier Haman, aujourd’hui le terrorisme aveugle. Notre peuple est menacé dans sa chair et dans son existence. Et comme au temps de la reine Esther, une protection divine sauve le peuple juif de tous les dangers. En nous tournant vers les cieux, durant le jeûne d’Esther, nous ravivons l’amour du Maître du monde. A Hamadan, cette année encore, aux côtés des envoyés du Vaad Harabanim, nous accomplirons des prodiges.
Il y a deux mille cinq cents ans, Morde’haï et Esther sauvèrent notre peuple de l’extermination et fixèrent pour les générations la fête de Pourim, qui célèbre le temps de la victoire et du miracle. Ils reposent à Hamadan, à 400 kilomètres de Téhéran et leurs sépultures ont toujours été honorées par les Juifs, que ce soit durant les périodes de calme ou à notre époque, où planent de nombreux dangers. Il y a déjà six ans, le Vaad Harabanim fit un pari un peu fou : faire venir des représentants jusqu’à Hamadan, leur transmettre vos noms et vos requêtes afin de prier pour vous sur les tombes de nos illustres ancêtres.
Le roi est caché
Le Kav Hayachar, un commentateur classique, explique que le nom d’Hachem n’est pas apparent dans la Meguilath Esther. Mais l’on sait que lorsqu’il est question du « roi », il s’agit en fait du roi du monde. C’est pourquoi, lorsque le texte relate qu’Assuérus tendit son sceptre à Esther, il fait une allusion à « la main tendue » d’Hachem qui prit en pitié la reine et son peuple, afin de lui accorder Sa grâce. C’est à chacun d’entre nous que le sceptre est tendu, et il nous suffit d’implorer la clémence divine en ce jour transcendant, pour obtenir les délivrances dont nous avons tant besoin.
Un chant de délivrance
Le jour du jeûne d’Esther, le Kav Hayachar préconise de lire en particulier le psaume 22 du livre des Tehilim (« Ayeleth Hacha’har ») car il désigne Esther qui lutta pour sauver son peuple. Chaque année, les délégués du Vaad Harabanim se rendent sur le tombeau de la reine juive et entonnent ce chant de gloire. Eux qui se sentent souvent menacés, et ont bravé les dangers pour nous représenter, prieront de tout leur cœur. C’est la voix emplie d’émotion et les yeux de larmes qu’ils se penchent sur chaque nom pour implorer notre délivrance.
Des larmes de joie
Aux côtés des représentants du Vaad Harabanim se tiendront les dirigeants spirituels du peuple juif. Vingt-six Grands de la Thora, parmi eux Rav Aharon Leib Steinman, Rav Haïm Kanievsky, Rav Edelstein, Rabbi David Abou’hatsera, se joindront à cette prière exceptionnelle afin d’intervenir en votre faveur. Si comme vous, ils ne peuvent se joindre physiquement à la prière à Hamadan, ils seront présents par l’esprit, formant une assemblée illustre. Ainsi, des quatre coins du monde s’élèvera notre voix, voix puissante et suppliante, pour obtenir la miséricorde divine. Au même moment, dans 93 lieux saints du peuple juif en Erets Israël, au Kotel, au kever Ra’hel, à Méron, à Amouka, sur les kvarim de Rabbi Méïr baal haness et du Rambam, des délégués du Vaad Harabanim prieront également, afin de créer une tefila d’une intensité et d’une ferveur inégalables. Comme nous l’enseigne la tradition, la tsedaka sera pour nous un mérite supplémentaire. En adressant nos dons, nous participons à l’œuvre du Vaad Harabanim qui offre à des milliers de familles dans le besoin de quoi se réjouir pour la fête.
Pour transmettre vos noms aux envoyés du Vaad Harabanim, cliquez ici.