Imaginons une assemblée, dont les milliers de visages sont illuminés. Ceux qui n’entendent pas retrouvent l’ouïe. Ceux qui ne voient pas retrouvent la vue. Et ceux qui ne marchent pas se lèvent. Cette scène, nous l’avons vécue il y a 2500 ans lors du don de la Thora. Ce Chavouot, en célébrant cet événement hors du commun, ouvrons la porte au miracle. Un petit don suffit.
Le jour de Chavouot est le point culminant du compte de l’omer. Nous avons attendu près de deux mois avant de recevoir la Thora. Les miracles de la sortie d’Egypte sont encore présents dans nos esprits et nous brûlons d’impatience d’entendre les prescriptions divines, celles qui régiront notre vie. Lorsque nous reçurent la Thora, les malades furent guéris et les handicapés retrouvèrent leurs capacités. Pour nous remémorer ces souvenirs intenses, nous étudions toute la nuit. Le jour de Chavouot est propice à la prière pour les malades.
Comme nos ancêtres au pied du Har Sinaï, nous atteignons la connaissance, et celle-ci nous rapproche du Créateur qui prend pitié de nous. Rav Elyachiv laissa en héritage cette indication : au moment de la lecture de la Thora le jour de Chavouot, le moment est particulièrement désigné pour la guérison des malades. Rav Kanievsky à Bné Brak, Rav Auerbach à Jérusalem, ainsi que tout les Guedolim, diront alors un « Mi chebera’h » spécial pour les donateurs du Vaad Harabanim qui soutiennent les malades toute l’année afin que leurs propres maux disparaissent. C’est ainsi que si un membre de votre famille souffre ou doit passer une intervention chirurgicale, si un enfant doit être opéré, si une personne âgée a besoin de soins, c’est le moment de profiter de cette opportunité unique. Car notre empathie pour notre prochain a soulagé des personnes souffrantes et qu’il est possible, en ce 6e jour de Sivan, de recevoir la bénédiction divine.