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Un phare dans la tempête

3/17/5778 05.12.2017

Ils sont toujours là pour nous. Ils sont toujours là pour écouter, enclencher une action, réunir des fonds. Ils sont là et nous demandent d’intervenir quand il le faut. Parce que la détresse est grande, ils ne nous abandonnent pas. Ce sont les Sages d’Israël, nos phares dans la tempête. Voici quelques cas, parmi des centaines d’autres, que nos Guedolim ont soutenu.

Il a donné sa vie

Ce jour-là, il faisait beau. La famille B. s’était rendue dans le Nord sur les tombes des tsadikim. Durant une courte halte, Chmouel, le père, alla se baigner avec sa fille. Mais un fort courant apparut soudainement et emporta Chmouel qui réussit à sauver sa fille en sacrifiant sa vie. Treize orphelins sont restés sur le rivage. Ils ne reverront plus leur père tant aimé, ce père qui périt pour la vie de sa fille. Aucun mot ne peut exprimer leur peine, et l’immensité de leur détresse.

Lorsqu’un proche de la famille B. raconta le drame à Rav Haïm Kanievsky, celui-ci en fut profondément choqué et attristé. Le Vaad Harabanim organisa un fonds spécial pour cette famille et Rav Haïm s’impliqua de toutes ses forces pour réunir un maximum de moyens. Il appela le Vaad et lui donna des recommandations et des directives très précises. La famille B. est encore en deuil. Bientôt, l’une des filles doit se marier. Elle n’aura pas son père sous la ‘houpa, mais elle sait que ses frères et sœurs sont aidés au jour le jour et que sa mère peut compter sur le Vaad Harbanim.

« Maman, ne nous quittes pas »

Sarah souffrait d’un cancer et après de nombreux traitements, les médecins lui annoncèrent qu’elle était en rémission. Ses huit enfants étaient fous de joie et préparèrent une fête pour son retour. Dès qu’elle mit le pied dans la maison, ils l’enlacèrent fermement, pour ne plus qu’elle s’en aille. « Maman, ne nous quittes plus ! », répétaient-ils avec des sanglots dans la voix. Ils avaient tant souffert de ses absences répétées, lorsqu’elle devait se rendre à l’hôpital pour la chimiothérapie.

Il faut savoir que Sarah n’était pas une femme comme les autres. Elle avait un courage et une force de caractère hors du commun. Lorsqu’elle apprit qu’elle était sortie d’affaire, elle décida de rembourser toutes les aides qu’elle avait reçues en donnant des conférences à travers le pays. Son énergie émerveillait son entourage et les centaines de personnes à qui elle s’adressait. Son mari, un élève de Rav Adès, racontait au Rav les efforts de son épouse et la flamme qui l’animait.

Malheureusement, quelques mois plus tard, Sarah eut un malaise. La maladie était revenue, plus virulente que par le passé. Après une longue période de lutte, elle succomba à cette maladie qu’elle avait combattue si courageusement. « Maman, ne nous quittes pas ! ». Ces paroles résonnent encore dans le petit appartement de Sarah. Les enfants sont désorientés, sous le choc.

L’un des proches de Rav Adès demanda au Vaad Harabanim, à la demande du Rav, de soutenir cet homme désormais seul contre l’adversité. Le Vaad, qui œuvre au jour le jour pour que les familles en difficulté ne sombrent pas, se mobilisa pour réunir un fonds spécial afin de leur permettre de retrouver des forces.

Des douleurs atroces

L’Admour de Rahmastrivka ne pourrait se rendre à son rendez-vous ce jour-là. Il l’avait annulé pour se concentrer sur un cas qui le préoccupait particulièrement. On lui avait parlé d’une jeune femme, Bra’ha, mère de famille, qui souffrait d’une maladie orpheline, provoquant des douleurs terribles dans l’abdomen. Cette maladie l’immobilisait totalement et lui faisait endurer un véritable calvaire. Seuls quelques cas avaient été identifiés dans le monde et les traitements étaient coûteux et difficiles. L’Admour se tourna vers le Vaad Harabanim afin que les enfants de Bra’ha puissent être pris en charge durant ses visites à l’hôpital. Il chercha des solutions avec des spécialistes et, épaulé par le Vaad, organisa un voyage à l’étranger où elle pourrait consulter un grand Professeur. En outre, il fut décidé, avec la collaboration du Vaad, de mettre en place une cellule de crise qui aiderait la famille de Bra’ha à passer ce cap difficile, que ce soit durant le séjour à l’étranger ou après son retour. Dans les yeux de ses enfants et de son époux, l’espoir a remplacé la peur. La certitude d’être accompagné a remplacé le doute et l’angoisse. Et même si la nuit, les enfants font encore des cauchemars, ils se réveillent avec le sourire.

 

Grâce à l’action concrète de nos Rabbanim, et à l’œuvre du Vaad et des donateurs, des milliers de familles comme celles de Rivkalé, de Sarah, de Bra’ha, de Daniel ou de Nathan sont épaulées, secourues, suivies et soutenues tout au long de l’année. Les Sages sont conscients que c’est le Vaad Harabanim qui crée les cellules de crise et les fonds spéciaux pour aider les personnes dans la tourmente. Ils se tournent donc toujours vers le Vaad lors des grandes tempêtes. Grâce à son action, grâce à vous, nos frères qui souffrent ont trouvé un havre de paix, et commencent à relever la tête. Pour que la vie continue. Parce que l’amour est plus fort que la mort.