La prière, cette force propre au peuple juif. La prière, cette arme qui porte loin mais ne blesse jamais. La prière : elle utilise des mots pour soigner des maux. La prière, celle des Guedolé Hador pour vous tous, tout au long de l’année : avec le Vaad Harabanim, elle va jusqu’au bout du ciel, déjoue les mauvais décrets et nous apportent espoir et consolation.
Depuis 5 ans quelques heures avant Roch Hachana, les grands Sages de notre peuple se réunissent pour une prière exceptionnelle au Kotel. Dans ces moments si intenses, nos dirigeants ne pensent ni à eux ni à leurs besoins personnels mais au peuple juif dont ils se considèrent comme les parents aimants. Ils ont eu la volonté de s’associer à la tefila spéciale organisée par le Vaad Harabanim car ils saisissent l’importance de cette prière avant Roch Hachana. Les grands Sages de notre génération se retrouvent devant le mur occidental non pour adresser des lamentations mais pour s’unir dans une tefila vibrante et un hymne de reconnaissance en faveur de tous ceux et toutes celles qui ont opté pour l’autre. Alors que la nouvelle année se profile, leurs voix se font chofar pour clamer l’unité du peuple juif.
Cette année aussi, quelques instants avant Roch Hachana, les Grands Sages et décisionnaires de notre génération se retrouveront le temps d’une prière exceptionnelle devant le Kotel. C’est Rav Elyachiv qui institua cette tefila quatre heures avant la fête, afin de faire profiter le public de ce moment crucial. Aujourd’hui, Rav Chmouel Auerbach, Rav Barou’h Ber Ezra’hi, l’Admour de Rahmastrivka, Rav Reouven Elbaz, Rav David Cohen délaissent toutes leurs occupations pour se rendre devant le mur occidental afin de prier pour les donateurs du Vaad Harabanim. Leur seule préoccupation: se dévouer corps et âme pour le public, afin d’être pour lui l’avocat bienveillant qui trouvera les arguments pour le défendre, le plaidoyer vibrant qui lui permettra d’être inscrit dans le livre de la vie. Ce moment est donc décisif et c’est pourquoi nos Sages sont présents et investis. C’est une opportunité unique de nous joindre à leur prière. Même si nous sommes loin, nos larmes se mêleront aux leurs. Même si nous sommes loin, nos cœurs seront unis durant ce moment unique et poignant qui précède le jour du jugement. Et même si nous sommes loin, nous serons avec eux grâce à nos dons.
Par le mérite de la tsedaka, nos supplications s’élèveront dans le ciel, alors que le crépuscule annoncera une nouvelle année, pleine d’espoir.