Coronavirus. Un mot que personne ne connaissait il y a encore quelques mois. Mais un mot qui est aujourd’hui sur toutes les lèvres. Il a coûté la vie à tant de gens, perturbé nos vies et nos habitudes, provoqué la perte de nos emplois, plongé dans la torpeur des milliards d’individus. Pour lutter contre ce fléau et tous les problèmes auxquels nous somme confrontés, la prière des quarante jours est notre meilleure arme…
Qui aurait pensé, l’année dernière, qu’un virus microscopique allait remettre en question nos existences, balayer nos certitudes, nous plonger dans un tel désaroi ? Des milliers de personnes ont du mal à remonter la pente. Nos aînés sont sur le qui-vive, les gouvernements peinent à trouver des solutions.
La peur du lendemain est plus que jamais dans les esprits, et à l’approche de Roch Hachana, nous repensons à nos prières de l’année dernière, lorsque tout était encore calme, que la tempête n’avait pas encore mis en péril nos existences.
Quelle aurait été notre réaction si l’on avait su quelles épreuves nous allions traverser ? Nous aurions crié et pleuré, nos supplications auraient déchiré le Ciel afin que le décret soit annulé.
La crise sanitaire du Coronavirus nous apprend que nous devons prier et nous tourner vers nos Guedolim avec encore plus de conviction.
La prière peut tout
Le premier jour du mois d’Eloul, il y trois mille cinq cents ans, Moché Rabbénou commença l’ascension du Mont Sinaï afin d’obtenir le pardon pour la faute du veau d’or. Alors que le peuple d’Israël venait de recevoir la Thora et avait été illuminé par la Présence divine, il faillit en demandant un intermédiaire.
Il semblait que tout était perdu pour le peuple juif. Mais Moché Rabbénou ne perdit pas espoir et décida d’implorer le pardon afin de sauver son peuple de la destruction. Il jeûna, il pria tant et plus afin de faire annuler le décret divin. Durant quarante jours, à l’instar de Moché Rabbénou, les délégués du Vaad Harabanim se rendront au Kotel et dans les autres lieux saints, à Bet Le’hem sur le Kever de Ra’hel, à Méron sur celui de Rabbi CHimon bar Yohai, à Amouka sur celui de Rabbi Yonathan Ben Ouziel et de Rabbi Yehouda Bar Ilaï.
Nos déplacements sont aujourd’hui réduits à cause de la pandémie. Mais les délégués du Vaad Harabanim accompliront pour nous ce que nous ne pouvons faire pour nous-mêmes. Grâce à des laissez-passer spéciaux, ils pourront accéder à ces lieux saints afin de prier en notre faveur. Comme Moché Rabbénou en ce mois d’Eloul emblématique de la prière, ils prieront durant quarante jours sans désespérer, sans baisser les bras, jusqu’à parvenir à Yom Kippour pour obtenir un pardon complet.
La Thora nous protège
Pas d’accès au public. Les portes des Guedolim sont fermées par précaution. Pourtant, les délégués du Vaad Harabanim ont réussi à pénétrer dans les foyers de Rav Haïm et de l’Admour de Vichnitz. Ils ont été autorisés à côtoyer le temps d’une prière Rav Barou’h Morde’hai Ezra’hi et Rav Chimon Baadani.
Leur mission se résume en un mot : solidarité. En ces jours sombres, cette valeur suprême, qui tient tant à cœur à nos Guedolim, sera défendue par l’Association de tsedaka.
Alors que nous entrons dans la période des Sli’hot, que nous abordons les journées où se ressent plus que tout au long de l’année la Mida de miséricorde, D.ieu nous rapproche de Lui et nous permet d’accéder à une grande proximité. À nos côtés, pour traverser la zone de turbulence qui pourrait nous troubler, nos Rabbanim sont présents, et soutiennent sans répit cette solidarité si chère au Tout-Puissant. L’aide aux nécessiteux est leur priorité durant ces temps difficiles. Ils soutiennent l’œuvre du Vaad Harabanim, conseillent et guident l’Association. Ils connaissent la valeur de chaque Chékel, de chaque Euro collecté pour permettre aux plus défavorisés de ne pas perdre pied dans la mer déchaînée par les vagues du Coronavirus.
Nous avons tant besoin de leurs Tefilot pour l’année qui vient et qui nous réserve peut être d’autres surprises. Des dangers planent sur nous, des menaces nous guettent. Nous avons l’opportunité de nous placer sous les ailes de nos Rabbanim car ils sont notre protection contre l’adversité. Ils sont notre bouclier et notre espoir.