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40 jours de tefila : Comme de l’eau de source

12/15/5770 26.07.2010

L’eau, qui symbolise la Thora, est aussi le fanion de l’été. Par les jours de canicule, qui ne rêve d’un cours d’eau, d’une plage paradisiaque, d’une piscine édénique ? Comme toujours, nous devons conforter deux dimensions apparemment contradictoires, celle du spirituel et celle du matériel. Et c’est grâce à deux mitsvoth particulières que nous pourrons réunir le ciel et la terre et goûter, le temps d’un été, à une véritable eau salvatrice…

 

La première mitsva ordonnée au peuple juif dans la Thora est celle de Roch ‘hodech. Notre premier devoir est donc de nous renouveler en permanence. Et à l’approche de Roch ‘hodech Eloul, nous sommes tous appelés à nous concentrer sur cette notion alors que deux perspectives s’offrent à nous : celle des vacances et celle de la techouva…

Les vacances… Nous les attendons tous impatiemment… Après des mois de labeur faits d’épreuves en tout genre, et rythmés par des satisfactions et des contrariétés diverses et variées, qui ferait l’économie de quelques jours, voire de quelques semaines de repos bien mérité ? Avec ses collègues de bureau, avec son épouse et avec ses enfants, ce sont des discussions infinies pour comparer les prix, entrevoir les meilleurs plans, fixer l’endroit idéal pour passer des vacances de rêve. Et puis le jour J tant attendu arrive et c’est de grand départ. La gageure est là : comment faire de nos vacances un tremplin vers un véritable renouvellement ?

 

Le tremplin

 

Nos vacances sont véritablement providentielles. Nous reprenons des forces pour l’année qui vient et qui s’annonce pleine de nouveaux défis. Nos enfants vont découvrir une classe et des aventures « sociales » inconnues. Quant à nous, nous repartons d’un nouveau pied pour satisfaire les différentes contraintes de nos employeurs ou de nos clients. Ces nouvelles donnes demandent un grand investissement et il faut reprendre notre souffle avant le grand saut. Le grand saut : vers l’eau de source qui va nous permettre de nous renouveler. Bien sûr, la détente à la plage, la partie de tennis, le farniente au soleil concourent à nous donner les forces nécessaires pour l’année à venir. Les vacances d’un Juif, et cela est exceptionnel, font rimer repos et dynamique, grâce à la perspective qui s’offre à nous en point de mire : Roch ‘hodech Eloul. Car le grand saut, ce n’est pas seulement dans les eaux pures du renouvellement personnel qu’il s’accomplit. C’est aussi dans la possibilité de monter plus haut, grâce à un tremplin qui déculpe nos forces : celui de la prière. Toute l’année, nous avons essayé de parfaire notre caractère, d’investir dans nos relations à autrui, de progresser dans l’accomplissement des mitsvoth. De nombreux changements ont eu lieu avec des mariages, des naissances, des bar-mitsvas. Beaucoup de choses sont maintenant différentes. Un an, c’est 365 jours de perfectionnement, de transformations, parfois sensibles, parfois infinitésimaux. Et puis vient Eloul et l’annonce de la nouvelle année. Nous devons nous préparer, tout en sirotant un cocktail décapant, mélange de nos désirs de détente et de renouvellement spirituel, et tout en observant le magnifique spectacle d’un coucher de soleil sur l’océan, à une année pleine de surprises.

 

 

L’Eden retrouvé

 

La première mitsva qui peut nous aider dans notre quête est donc celle de Roch ‘hodech. Notre exigence ? Défier la routine et nous engager sur les sentiers de l’authenticité. Car nous prenons conscience que le mois d’Eloul passe très vite et avec lui, c’est autant d’opportunités que nous ne voulons pas manquer, pour rien au monde.

Et c’est grâce à nos Sages que nous sommes en mesure de profiter de la seconde mitsva mise à notre disposition avant le jugement de Roch Hachana : la prière. Commencer une année sur une lancée positive afin de progresser et atteindre des sommets, dans nos réalisations personnelles, sur le plan matériel et spirituel, est notre seconde exigence. La prière durant 40 jours est le secret que nous ont livré nos Rabbanim afin que nous retrouvions l’Eden perdu… Eden où la réussite de nos enfants et celle de toutes nos entreprises coule comme de l’eau de source…

 

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