960 familles, 960 heures de prière. Le pari fou du Vaad Harabanim !
12/26/5783 13.08.2023
Se soucier de nos enfants qui ont tant à apprendre, c’est fondamental. Se soucier desautres qui ont besoin de tout, c’est essentiel. Grâce à la prière de nos Sages durant la période décisive entre Roch Hodech et Roch Hachana, apposons le sceau de la solidarité et offrons à tous les enfants la bénédiction pour réussir. 960 heures de prière pour 960 familles en détresse : notre pari fou de la rentrée.
Le premier jour de la rentrée, Rebecca est revenue de l’école le regard triste. Que se passe-t-il ? Elle a toujours été une enfant sensible, douée d’un sixième sens qui lui permet de lire entre les lignes. « Ma copine Sara n’avait pas de cartable neuf et tous les élèves l’ont vu. Pendant la récréation, je lui ai demandé ce qu’elle avait. Elle m’a dit qu’elle avait honte ! » Myriam regarde sa fille et la serre dans ses bras. Elle sait que la situation financière de certaines de ses camarades est difficile. Mais elle sait aussi que le Vaad Harabanim veille au grain. Les fonds récoltés servent à cela : aider les enfants défavorisés, leur permettre d’accéder à des achats, simples pour nous, mais qui, pour certaines familles, représentent un véritable casse-tête. Elle s’est adressée à l’un des délégués du Vaad afin que Sara puisse ne manquer de rien.
L’engrenage de la misère
« Nathan avait un nouveau stylo ! Je veux le même ! » Combien de fois, avons-nous entendu nos enfants se comparer aux autres ? Ce besoin est naturel, mais il peut parfois poser des problèmes, lorsqu’un enfant moins chanceux que le nôtre rentre à la maison avec la sensation d’être dépourvu de tout. Ces enfants peuvent être des orphelins, ou avoir un parent malade. Ils vivent tous dans l’angoisse du lendemain et craignent qu’une nouvelle tragédie assombrissent leur vie. À la maison, les problèmes s’accumulent. Parfois, ils n’ont même pas de pain pour manger à l’école. Et lorsqu’ils rentrent à la maison, le frigo est vide. Ils n’ont pas la force de faire leurs devoirs. Ils sentent le désarroi de leurs parents, palpable dans toutes les pièces. C’est ainsi que l’engrenage de la misère entraîne ses victimes dans le désespoir.
Nous pouvons agir !
En nous associant à la prière des Guedolim entre Roch Hodech Eloul et Roch Hachana, nous jouons un rôle actif au cœur de notre peuple. Les 960 heures de Tefila dédiées par les Rabbanim et les délégués du Vaad Harabanim est le fil tendu entre les nécessiteux et les donateurs. Ces heures où nos noms et nos requêtes seront cités devant le Kotel, seront le gage de réussite pour nos enfants, car en donnant, nous garantissons aux autres de panser leurs plaies, et par ce merveilleux mécanisme de Mida Kenegued Mida, nous pouvons vaincre la spirale de la misère. Car lorsque nous nous soucions de nos frères, nous apportons devant le Trône de gloire la preuve de notre empathie et de notre solidarité. C’est ainsi que nous infléchissons la volonté divine et obtenons Ses bénédictions. D.ieu aime que nous nous souciions de Ses enfants et nous le rend en s’occupant des nôtres !
