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A vos marques, prêts ? Partez !

12/23/5777 15.08.2017

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Tous sur les starting block pour la rentrée ! Dans toutes les familles, une activité intensive a commencé. Comment se préparer de la meilleure manière ? En se tournant vers l’autre, le Vaad Harabanim nous montre la voie…

Les visages sont bronzés et les batteries rechargées. C’est bientôt la rentrée des classes ! Après des vacances bien remplies, on est prêt à retourner sur les bancs de l’école. Les enfants sont en joie car ils savent qu’ils vont revoir leurs amis. Ils ont hâte d’acheter les fournitures scolaires et de nouveaux cartables flambants neufs… A la maison, les réjouissances ont commencé et on recouvre déjà les livres dans une ambiance de fête. Mais dans certains foyers, l’heure est davantage aux soucis qu’à la joie. Myriam a dix ans et son papa est malade. Il est alité et Dvora, sa mama,n s’occupe de lui quand elle n’est pas au travail. Lorsque Dvora rentre le soir, elle est épuisée et n’a pas la force de s’occuper d’elle. Myriam redoute le premier jour d’école. Elle sait que les autres mamans accompagnent leurs enfants mais qu’elle sera seule ce jour-là. Sa mère part tôt au travail et ne pourra pas l’emmener. Ses affaires ne sont pas prêtes. Elle n’a pas de vêtements neufs et les siens ne sont pas repassés. Elle doit aussi préparer sa trousse. Mais elle ne sait pas comment la remplir. Elle n’a que ses vieux crayons de l’année précédente, et il lui manque tout le reste. Quant aux livres, elle devra demander des polycopiés car sa mère n’a pas eu le temps de les acheter. Myriam pousse un grand soupir. Elle a dix ans mais ne sait pas lire avec aisance. Elle déchiffre alors que ses camarades n’ont aucune difficulté. Elle a pris du retard car ses parents, trop pris par leurs problèmes, n’avaient ni le temps ni l’argent de l’aider à faire ses devoirs ou de l’inscrire à des cours particuliers. A la honte de son dénuement matériel s’ajoute celle de son niveau scolaire. Elle a envie de pleurer en pensant à ces journées qui s’annoncent si difficiles. L’année passée, son institutrice a tenté de parler à ses parents, mais en vain. Son père est trop faible et sa mère lui dit toujours qu’elle la rappellera mais ne le fait pas. Myriam a besoin d’aide. Car l’échec scolaire s’accompagne le plus souvent d’échec social. Elle n’a pas d’amies et se retrouve seule dans la cours de récréation. Or, elle peut progresser mais doit dès la rentrée commencer des cours particuliers. Nous pouvons l’aider. En regardant nos enfants fins prêts pour la rentrée, imaginons Myriam qui encourt un vrai danger et soyons à ses côtés dans ces moments difficiles.

Course contre la montre

Pour Yaakov non plus, la rentrée n’est pas synonyme de joie. Professeur de 52 ans, il travaille dans un lycée. Il y a quelques semaines, il a été victime d’un AVC. Il a commencé une rééducation qui s’annonce longue et difficile. Heureusement, l’attaque n’a pas été trop forte et les médecins sont plutôt confiants. Yaakov peut retrouver ses facultés et espérer retourner à ses chers élèves, mais il lui faut du temps. Car pour Yaakov, enseigner est toute sa vie, une vocation que rien ne peut altérer. Ce qui l’encourage à se battre, c’est d’imaginer ses élèves et sa classe bourdonnante. Pour eux, il n’a pas l’intention de baisser les bras. Son épouse sait que plus tôt il retournera au lycée, plus vite il reprendra des forces. Or, les séances de physiothérapie ne sont pas toutes prises en charge par la sécurité sociale. Seule une séance par semaine est assurée alors que Yaakov pourrait progresser bien plus rapidement en étant suivi trois fois par semaine. Le temps est fondamental car plus il progresse, plus il a de chance de retrouver ses facultés, les premiers mois étant décisifs. La course contre la montre a commencé. N’abandonnons pas Yaakov, cet homme si dévoué, qui a dédié sa vie aux autres. Chaque semaine, plusieurs élèves se rendent à son chevet : prenons exemple sur eux et entourons-le de notre empathie afin qu’il puisse très bientôt retrouver sa classe.

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