Amouka 2023; « Étends ta main vers la mer ! »

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Le Tana Rabbi Yonathan Ben Ouziel a promis : celui qui viendra prier sur sa tombe aura le mérite de trouver l’âme sœur. Des milliers de prières se sont depuis élevées de la vallée d’Amouka où repose le Tana, des milliers de couples se sont formés, et aujourd’hui encore, la formule fonctionne ! Rejoignez le Vaad Harabanim et unissons nos cœurs en ce 7^e jour de Pessa’h !

Réunir deux âmes sœurs relève t-il du miracle ? D’un miracle aussi puissant que l’ouverture de la Mer Rouge ? Nos Sages l’ont affirmé en comparant les deux événements : « Unir deux êtres est aussi difficile que d’ouvrir la Mer Rouge ». Si l’on file la métaphore, on peut se demander quelles sont les ressemblances entre les Egyptiens nous poursuivant avec leurs puissants chars de guerre, et les écueils qui parsèment la route des prétendants au mariage. Ces obstacles sont nombreux : le doute, comme un assaillant, nous fait hésiter et parfois renoncer. Des difficultés, aussi nombreuses que les guerriers de Pharaon, peuvent nous décourager. Il faut du courage pour sauter à l’eau, et dire « Oui » pour la vie !

Les nuées se placèrent entre les deux armées

Yaakov Lévy avait vingt-ans lorsqu’il se fiança. Les deux familles étaient heureuses et attendaient le mariage avec impatience. Mais personne ne savait que Tsipi, la jeune Kala, était assaillie de doutes. Elle ne se sentait pas à l’aise, et n’osait pas raconter son épreuve à ses proches. Quelqu’un lui avait raconté après les fiançailles que son ‘Hatan était instable et qu’il ne trouvait pas son équilibre à la Yechiva. Cette information était restée secrète et Tsipi avait promis de ne la divulguer à personne. Le jour du mariage approchait et Tsipi ne savait plus quoi faire. Car ce qu’elle avait appris « de source sûre » ne cadrait ni avec le caractère de son fiancé, ni avec les autres informations qu’elle avait recueillies. Et si on lui avait caché la vérité ? Sara, sa meilleure amie, remarqua son anxiété mais Tsipi préféra garder le silence. Sara lui conseilla alors de prier et de faire un don à la Tsedaka. Le mariage était prévu pour Lag baomer et elle lui conseilla de participer à la prière à Amouka. Si Yaakov n’était pas son vrai « Zivoug », le Rabbi Yonathan Ben Ouziel l’aiderait du Ciel à prendre la bonne décision. Tsipi adressa son don et pria de tout son cœur durant le 7^e jour de Pessa’h. Elle se sentait acculée, comme prise entre une armée puissante et une mer déchaînée… C’est alors que quelques jours après Pessa’h, alors qu’elle était plus embarrassée que jamais, les nuées se dissipèrent pour laisser place à un horizon totalement dégagé : le Yaakov Lévy sur lequel elle avait reçu de mauvais renseignements n’était pas son fiancé mais un homonyme ! Il y avait eu une confusion entre les deux étudiants et la personne qui avait fait l’erreur se confondit en excuses. Quel soulagement ! Le doute s’était dissipé et il lui semblait qu’elle pouvait voir clairement la Mer s’ouvrir pour la laisser passer avec son fiancé !

La prière à Amouka, profonde comme la vallée

C’est dans une vallée profonde « Amouka », que se trouve le tombeau de Rabbi Yonathan Ben Ouziel. C’est de cet endroit béni que s’élèvent les prières, de la profondeur des âmes et des cœurs. Le 7^e jour de Pessa’h, dernier jour de la fête, se réunit chaque année le Minian du Vaad Harabanim. Cette année, c’est Rav Morde’haï Gross Chelita qui dirigera en personne le quorum de Talmidé ‘Ha’hamim réuni pour cette occasion si particulière. En cette journée si pleine de significations et d’intensité, alors que le peuple juif entonne d’une seule voix le Chant de la Mer, chant de la délivrance et de remerciement à Hachem pour Ses miracles, les prières s’élèveront vers le Ciel de Galilée. Tous les cœurs seront alors en attente d’une réponse, pour trouver son Zivoug, pour dissiper les doutes, pour atteindre sereins et heureux le dais nuptial. Unissons-nous sous la bannière du Vaad Harabanim et traversons la mer, confiants et joyeux !

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