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Au cœur de l’action

8/2/5770 17.03.2010

Une soirée, le 7 février dernier, a été l’occasion de réunir les bâtisseurs d’un édifice immense et éternel. Qui sont-ils ? Que cherchent-ils ? Un point commun les rassemble : l’amour de l’autre. Réunis pour soutenir une seule et même cause, ces « associés » participent activement, chaque année, à l’activité d’une grande entreprise, celle du ‘hessed. Cette « entreprise », c’est le Vaad Harabanim.

 

Aider les personnes en détresse nécessite une énergie et un dévouement extrême. C’est pourquoi les bénévoles du Vaad Harabanim n’épargnent aucun effort afin de soulager la souffrance de leurs frères. Dans chaque ville, dans chaque quartier, des délégués visitent des malades, apportent un soutien matériel et moral aux veuves et aux orphelins, se soucient des besoins de chacun et comblent les attentes de tous.

En amont, les Rabbanim constituent des dossiers, prennent des renseignements sur les familles en difficulté afin que l’argent des donateurs parvienne à ceux qui en ont vraiment besoin. « Notre action sur le terrain s’effectue sur plusieurs plans mais nous restons concentrés sur notre objectif afin qu’elle soit le plus efficace possible. Notre réseau de bénévoles ressemble un peu aux milliers de veines qui irriguent le cœur. Sans elles, aussi petites et « anodines » soient elles, l’organe vital ne pourrait fonctionner. Les fonds dont nous disposons grâce à la générosité du public sont le cœur de notre association et les bénévoles qui agissent sur le terrain afin de soulager tout Juif qui souffre ressemblent aux artères. »

Rav Gerlitz sait de quoi il parle : cette année, grâce à ses efforts et à ceux des autres acteurs du Vaad Harabanim, ce sont plus de 15 000 familles soutenues, 105 fonds spéciaux créés et 8000 bons d’achat distribués. L’Association aide tous ceux qui doivent affronter les vicissitudes de la vie et qui ne sont pas toujours armés pour les traverser.

 

Le 7 février 2010, au Palais de la Porte jaune, vous avez été nombreux à soutenir le Vaad et à apprécier son travail. Lorsque les centaines de participants ont rempli la salle de fête dans une ambiance chaleureuse et conviviale, les responsables et Rabbanim présents ont compris que l’adhésion était totale. Des hommes et des femmes de tous les horizons se sont retrouvés autour du projet commun du Vaad Harabanim.

Vers 21h15, le Roch Yechiva d’Atereth Israël à Jérusalem, Rav Barou’h Morde’haï Mizra’hi chelita, venu spécialement d’Erets pour cette occasion, est arrivé sous les acclamations. Ovationné par l’assistance, et a été accueilli par le chant traditionnel qui salue l’arrivée des Rabbanim. Tous se sont levés devant ce grand de la Thora qui expliqua, durant la soirée, son implication au sein de l’Association et le pourquoi de son importance fondamentale, aujourd’hui, en Israël. D’autres Rabbanim firent également honneur au Vaad : Rav Massaoud ‘Hamou, Rav Ye’hiel Brand, Rav Haïm Zvi Rosenberg et Rav Yossef Haïm Sitruk.

(Car, comme l’explique le film documentaire sur le Vaad Harabanim, projeté durant la soirée, les efforts des bénévoles et des délégués de l’Association dans tout le pays sont devenus fondamentaux pour bon nombre de familles qui souffrent : malheureusement, la vie réserve parfois des surprises et même les plus nantis peuvent avoir des revers de fortune. Des veuves, des orphelins, des victimes d’accidents et d’attentats, des personnes atteintes de maladies graves. Pour tous ceux-là, les aides sociales ne suffisent souvent pas et sans le relais vital assuré par le Vaad Harabanim, c’est pour beaucoup la traversée d’un long tunnel fait d’angoisse et de difficultés.)

 

 

Des bénédictions personnelles

 

Grâce à la générosité de dizaines de milliers de donateurs à travers le monde, le Vaad Harabanim permet aux personnes en détresse de voir le bout du tunnel. C’est le sens de l’intervention de Rav Sitruk qui souligna l’importance de la tsedaka dans le peuple juif tout au long de l’histoire. Cette solidarité permit à travers les âges de sauver les plus démunis et d’aider des milliers d’enfants à retrouver une vie normale. Ce combat, comme l’ont prouvé les participants, est celui de nombreux Juifs. En effet, le public n’est pas resté indifférent lorsqu’il a été question de prendre en charge des familles en difficulté et la solidarité propre à notre peuple s’est exprimée largement. Youval Taïeb, venu d’Israël, a touché les cœurs grâce à ses mélodies et ses textes empreints d’emouna. En fin de soirée, la projection du film dans lequel les Grands de notre génération bénissent tous les donateurs de l’Association a encouragé les participants à s’impliquer davantage au sauvetage de leurs frères. Rav Aharon Leib Steinmann, Rav Yossef Chalom Eliachiv, Rav David Abou’hatsera, Rav Reouven Elbaz, Rav Yaakov Ades et Rav Azriel Auerbach ont chaleureusement adressé leurs bénédictions aux participants de la soirée. D’autres Rabbanim, n’ayant pu faire le déplacement, ont envoyé des lettres de soutien enthousiastes.

De nombreuses personnes ont, quant à elles, demandé des bénédictions personnelles aux Rabbanim présents. Une lettre écrite et signée de la main de Rav Steinman, de Rav Eliachiv et de Rav Lefkovitch, a été offerte à un grand donateur alors que tous les participants recevaient un cadeau de remerciement. Mais au dire de tous, le plus beau cadeau fut de pouvoir aider, chacun à la mesure de ses moyens, ceux qui sont dans le besoin, pour construire, ensemble, un monde de ‘hessed.