Grâce à la mobilisation des donateurs, des Rabbanim et des bénévoles, les actions du Vaad Harabanim sauvent des vies, aident les malades et soutiennent les plus démunis. La solidarité sur le terrain est une bénédiction pour tous, et permet de réaliser l’impossible.
En cette veille de Hanouka, les Rabbanim tiennent à remercier les donateurs grâce à la nouvelle édition du tirage au sort « Sur les ailes de l’aigle », qui donne la possibilité, chaque année, à un délégué de la communauté française de rencontrer des sommités rabbiniques en Erets Israël. Grâce au tirage au sort, l’heureux élu gagnera un billet d’avion et durant son séjour, rencontrera Rav Reouven Elbaze et Rav Morde’haï Ezrahi, qui lui remettront la bénédiction signée de la main de Rav Haïm Kanievsky zatsal. Cette bénédiction a une puissance particulière. Avant sa disparition, le Tsadik a tenu à bénir les donateurs du Vaad Harabanim dans ces termes : « Le mérite de votre Tsedaka au Vaad Harabanim, qui permet de sauver des milliers de Juifs en Erets Hakodech, vous protègera de tout mal et permettra de doubler votre subsistance. » Le mérite de tous ceux qui, par leur Tsedaka, soutiennent leurs frères Juifs, sera pris en compte pour leur apporter l’abondance. En participant à l’œuvre de ‘Hessed du Vaad Harabanim, nous nous associons à ce qu’il y a de plus cher aux yeux d’Hachem. Nous aidons Ses enfants désespérés. Nous nous soucions des autres. En retour, Il se soucie de nous et nous le montre de façon éclatante. On voit l’importance de notre don qui est capable de renverser les décrets et de doubler notre Parnassa ! Puisque nous soutenons les nécessiteux, Hachem prend en considération notre solidarité et nous offre Son assistance ! Car c’est Lui qui garde les clefs de la subsistance de chaque être humain. Il octroie à Ses enfants généreux une générosité sans pareille ! Dans le domaine de la Parnassa, on voit très clairement la main divine. Le plus souvent, une bonne idée, une gestion adéquate, une affaire qui est censée être fructueuse ne l’est que si Hachem est à nos côtés. Combien de fois, nous sommes déçus par nos efforts, combien de fois, nos entreprises ne semblent pas donner les fruits escomptés ! Avec la bénédiction du Tsadik, nous pouvons espérer agir efficacement, non pas seulement dans notre monde, mais aussi dans les mondes supérieurs. En donnant aux plus démunis, nous avons accès aux fameuses clefs de la Parnassa !
La bénédiction de Rav Haïm nous permet d’accéder à ce niveau supérieur et de devenir l’associé du Créateur. Notre travail sera couronné de succès, et nous pourrons obtenir ce qui nous semblait inaccessible.
Grâce au tirage au sort du Vaad Harabanim, le gagnant deviendra le représentant de la communauté française auprès de nos Sages en Erets. Il recevra, au nom de tous les généreux donateurs, la bénédiction de Rav Haïm, qui est renouvelée par Rav Reouven Elbaze et Rav Morde’haï Ezra’hi. Ceux-ci le recevront en personne et lui assureront le soutien des Rabbanim. Car ils ont à cœur d’exprimer leur reconnaissance pour tout ce que les donateurs rendent possible. Ils réitèrent la fabuleuse bénédiction de Rav Haïm ! Ils connaissent, eux qui sont sur le terrain, les actions du Vaad et constatent l’importance de chaque don.
D’autant que ces dons sont destinés à soutenir les personnes qui en ont le plus besoin et qui vivent des situations dramatiques. Certains n’ont pas où vivre, d’autres ne peuvent pas se vêtir. Souvent, malheureusement, des familles entières n’ont pas de quoi se nourrir. Un accident, une maladie, un retour de fortune peuvent être les causes de malheurs indicibles.
Esther se rappelle précisément de ce jour funeste. Elle était au travail lorsque son téléphone sonna. C’était son mari qui lui demandait de venir en urgence à l’hôpital. Leur fille Chochi venait d’avoir un grave accident. Elle avait frôlé la mort. Un autobus lui avait littéralement écrasé le pied, alors que la petite fille de huit ans attendait sagement sur le passage clouté. Ce fut un jour de panique, où les larmes se mêlaient aux prières les plus ferventes. Les jours qui avaient suivis furent remplis d’angoisse, de souffrance, de doute. Chochi pourrait-elle remarcher un jour ? Les semaines succédèrent aux jours et les mois aux semaines. Des années de soins, d’opérations, de rééducation et d’essais plus ou moins fructueux pour trouver la bonne prothèse. Il fallut trouver des fonds pour régler les spécialistes, les voyages à l’étranger, les soins complémentaires. Chochi faisait preuve d’un courage exemplaire, soutenue par des parents aimants et totalement dévoués. Pourtant, la situation était loin d’être simple. En plus des dettes contractées pour faire face à toutes les dépenses, des problèmes avec l’assurance venaient compliquer les remboursements. Esther et son mari devaient faire face, seuls, à des frais astronomiques. Chochi a aujourd’hui dix-huit ans. Elle fête le triste anniversaire de son accident, qui a failli lui coûter la vie et qui a plongé sa famille dans un tourbillon de dettes et de tracas. Sa souffrance physique, après un tel choc, a fait d’elle une jeune fille fragile qui a besoin d’un suivi psychologique. Depuis dix ans, ses parents se battent à ses côtés pour qu’elle puisse retrouver sa mobilité, son moral, et se marier dignement. Ils ont des centaines de milliers de chekalim de dettes. Permettons-leur de garder espoir en des jours meilleurs.
La solidarité, un bouclier éternel
Dans les locaux du Vaad Harabanim, les dossiers de cas difficiles s’accumulent. Le destin n’épargne personne et provoque des drames dans toutes les couches de la société. Pour répondre à ces demandes, des équipes dévouées se donnent corps et âme, chacun selon ses compétences, afin de trouver des solutions et d’apporter un baume à ces cœurs meurtris. Les enfants sont les premiers à souffrir lorsqu’une tragédie survient. Ils sont vulnérables et peuvent endurer de lourdes conséquences, alors qu’ils ne sont pas encore armés pour y faire face. Notre générosité est pour eux comme un bouclier qui les protège du mal. En participant, même de manière modeste, nous apportons une protection supplémentaire à leur vie, et fondons un espoir de renaissance. Notre empathie est ce bouclier éternel, qui fait la fierté du peuple juif depuis sa naissance, par le ‘Hessed initié dans le monde par nos Patriarches. Chacun d’entre nous peut le renforcer, et devenir ainsi partie prenante du projet divin.