Comme des orphelins qui crient leur détresse - Vaad harabanim : Vaad harabanim Comme des orphelins qui crient leur détresse - Vaad harabanim

Comme des orphelins qui crient leur détresse

11/12/5772 02.07.2012

Il y a parfois des tempêtes qui peuvent faire chavirer un navire. Aujourd’hui, la spirale de la misère menace le fragile équilibre de la famille M. toute entière. Le père a porté le fardeau des problèmes familiaux durant de longues années, assumant comme il le pouvait les charges financières. Mais il présente actuellement des troubles psychologiques qui l’empêchent d’assumer les nombreuses difficultés de son foyer. C’est à la suite de la maladie de Mme M. que les problèmes financiers, déjà existants, se sont aggravés, provoquant une situation à la limite du supportable.

 

Le cœur se brise devant les infortunes que tous les membres de la famille subissent au jour le jour. Le manque d’argent, dans leur cas, est devenu une véritable malédiction qui met en péril la santé, le chalom bayith et l’éducation des enfants.

Il est difficile de décrire leur situation sans ressentir une grande peine, sans avoir le cœur serré. Et plus le dénuement s’accentue, plus les problèmes s’aggravent. Les besoins de la vie quotidienne deviennent des casse-tête et des épreuves sans issue.

 

Lorsqu’on pénètre dans le foyer des M., un sentiment de tristesse envahit immédiatement le visiteur. Les marques de la misère sont terriblement visibles et aucun Juif ne peut rester indifférent devant le spectacle d’une pauvreté si cruelle, surtout à notre époque. Dans toutes les pièces, durant l’hiver, il règne un froid glacial dû au manque de chauffage. Les murs sont nus et délabrés. La famille M. est démunie de tout, ou presque. Souvent, il n’y a rien à manger dans le réfrigérateur. Les armoires de la cuisine sont aussi vides que les corbeilles à fruits ou les tiroirs à légumes. Seul le pain vient calmer la faim de la famille M. Et encore, chacun doit réduire sa consommation au maximum afin que les autres puissent avoir quelque chose dans le ventre. Cette famille ne dispose d’aucune réserve de nourriture. Tous ses membres crient famine alors que les supermarchés débordent de produits alimentaires…

Il n’y a pas d’argent pour payer les factures et les dettes s’accumulent. Les enfants sont souvent malades et sont habillés pauvrement, avec des chaussures trouées et des manteaux rapiécés.

 

Les jours se succèdent tristement dans le foyer des M.

Peu d’espoir à l’horizon. Les difficultés, comme un étau de fer, enserrent les parents et les siens. Ils n’ont pas les ressources suffisantes pour vivre dignement.

La maman souffre d’une maladie chronique. Elle a besoin de médicaments pour calmer ses douleurs. Mais où trouver l’argent pour les acheter ?

Les enfants, quant à eux, font face à de grandes difficultés scolaires.

Ils sont déboussolés par les soucis matériels et la lutte permanente de leurs parents qui tentent tant bien que mal de trouver des sources de subsistance. L’un des fils, déjà en position très délicate dans l’établissement où il suivait sa scolarité, n’a pas pu intégrer le nouveau cadre scolaire spécialisé où il avait été accepté après les vacances. Il reste désœuvré chez lui, sans aucune perspective d’avenir.

Les tensions sont grandes entre les différents membres de la famille. Aucun d’entre eux ne peut s’épanouir normalement.

L’une des filles est fiancée. Mais à la place de la joie des préparatifs, c’est la tristesse et l’abattement des jours difficiles où l’on manque de tout. Elle ne sait pas comment régler les frais d’un mariage auquel elle veut encore croire. Elle ne dispose pas du minimum vital, ni pour payer une salle, ni pour louer un appartement, ni même pour régler les frais du pressing de la robe de mariée empruntée à un gma’h.

On ne peut rester indifférent devant une telle détresse. Pour tout Juif, c’est une mitsva d’aider et de soutenir ses frères qui chancellent sous le poids de leurs charges.

Agissons tout de suite pour ces enfants qui sont orphelins sans vraiment l’être. Agissons avant qu’il ne soit trop tard.

Que tous ceux qui aideront ces enfants abandonnés et leur offrent un réconfort bénéficient des bénédictions du Tout Puissant. Qu’ils réussissent dans toutes leurs entreprises et voient leurs projets couronnés de succès, toujours en bonne santé et entourés d’une progéniture épanouie et heureuse.

 

 

Pour soutenir la famille M. , cliquez ici et indiquez que votre don est pour le fond 3151.Li4vLi4vdXBsL2ltZy9uZXdzXzJfMTIzLmpwZw==_300x300