De tout leur cœur et de toute leur âme - Vaad harabanim : Vaad harabanim De tout leur cœur et de toute leur âme - Vaad harabanim

De tout leur cœur et de toute leur âme

6/18/5768 24.02.2008

On le sait, les grands Rabbanim de notre temps se sacrifient corps et âme pour le peuple juif. Ils ne comptent ni leur temps, ni leur argent, ni leurs efforts dès qu’il s’agit d’aider leur prochain. Ils sont toujours au rendez-vous pour porter secours aux indigents, aux veuves et aux orphelins. Et lorsqu’ils peuvent encourager la solidarité au sein du clal Israël, ils sont enthousiastes et volontaires. Voici en exclusivité un reportage sur leur extrême dévouement en faveur du Vaad Harabanim. Chaque moment de l’année est pour les Guedolim l’occasion de prier pour les donateurs de cette association hors du commun.

 

C’est Chavouoth, le temps du don de la Thora. En cette veille de fête, Rav Aharon Leib Steinman a tenu à se rendre à Neharia pour encourager la population à respecter les mitsvoth. Malgré son grand âge, Rav Steinman, le dirigeant de notre génération, a entrepris ce difficile voyage vers le Nord. Il y a rencontré Rav David Abou’hatseira et a adressé une prière fervente au Créateur pour toutes les âmes généreuses qui participent à l’action du Vaad Harabanim.

L’été a passé. Les premiers signes de l’automne n’ont pas encore fait leur apparition. Mais dans toutes les villes d’Israël, ce sont des cabanes qui ornent les rues. Rav Yossef Chalom Eliachiv a quitté quelques heures sa soucca afin de se rendre au kotel.

La semaine de souccoth est le moment où l’homme se sent sous la seule protection divine. Aux yeux du Rav, elle représentait un moment privilégié pour prier en faveur des pauvres et de ceux qui, par leur tsedaka généreuse, leur permettent de survivre. Malgré son état de santé, le grand décisionnaire s’est rendu au kotel pour prier en faveur de tous ceux qui sont en difficulté en cette période de crise.

 

Une mère aimante

 

Le 11 ‘hechvan est sans doute le jour le plus marquant de ce mois que l’on appelle « amer ». Ce jour-là en effet, Ra’hel imenou, la mère de tout le peuple juif, a rendu son âme au Créateur. Et ce jour-là, chaque année, des milliers de Juifs prient et demandent à D.ieu d’intervenir grâce au mérite éternel de Ra’hel. L’Admour de Lelov et le Rav Edelstein, deux grands érudits de notre génération, se sont rendus sur le kever de Ra’hel à Beth Le’hem. Ils ont longuement prié pour les donateurs du Vaad Harabanim grâce auxquels le monde peut se maintenir, comme le dit le proverbe : « le monde repose sur trois piliers : l’étude de la Thora, la prière et la tsedaka ».

C’est maintenant l’hiver. Des lumières, comme autant de témoignages du miracle de ‘Hanouka, sont visibles dans les maisons d’Israël. Comme chaque année, dix Cohanim, qui comptent parmi les plus importants du pays, se sont réunis devant le Saint des Saints afin d’adresser une prière spéciale à D.ieu. Ils ont imploré le Ciel pour tous les donateurs qui ont adressé des demandes au Vaad Harabanim : une veuve en grande difficulté financière, une maman dont le bébé doit subir une grave opération, un jeune homme qui ne parvient pas à se marier… Le 8e jour de ‘Hanouka est un jour particulièrement propice pour faire entendre les vœux de tout le peuple juif. Les dix Cohanim mandés par le Vaad, dignes héritiers de ceux qui ont remporté la victoire de ‘Hanouka, ont adressé une prière qui a le pouvoir de percer les cieux.

C’est bientôt tou bichevath et l’on sent que le printemps et le renouvellement de la nature approchent. Pour tous, c’est aussi le temps d’un renouvellement spirituel, inspiré par l’un des grands Rabbanim de notre génération : Baba Salé, ce géant de la Thora qui a toujours œuvré de tout son cœur pour le peuple d’Israël, nous a quittés le 4 chevath 5744. Depuis, tous les ans, des Juifs du monde entier se réunissent à Netivoth pour prier et se recueillir. Cette année, son petit-fils, Rabbi David, a tenu à dédier sa prière à tous les Juifs généreux qui participent à l’œuvre unique de tsedaka entreprise par le Vaad Harabanim. L’Association permet à des milliers de nécessiteux de survivre : d’après un récent rapport des Assurances sociales, un million et demi d’Israéliens sur sept millions vit sous le seuil de pauvreté. A ce propos, le Ministère israélien des Finances a déclaré que « le secteur associatif et caritatif permet de venir en aide aux exclus, et de réduire les tensions sociales. »

 

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