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Des flambeaux dans la nuit

3/14/5776 26.11.2015

Parfois, notre cœur vacille comme une petite flamme prête à s’éteindre, devant le malheur de nos frères. Pourtant, comme le dit l’adage : « Un peu de lumière repousse beaucoup d’obscurité ». Si nous pouvons donner de notre lumière pour illuminer l’existence de ceux qui souffrent, notre flamme ne sera plus vacillante, et se joindra à toutes les autres pour sauver et faire régner la justice. En cette veille de Hanouka, allumons ensemble des flambeaux dans la nuit.

Vous entrez dans une pièce où règne l’obscurité. Elle vous enveloppe, et vos pas sont hésitants. Vous heurtez des meubles, et tâtonnant, tentez de vous frayer un passage, en ayant peur de trébucher. L’angoisse vous étreint. Soudain, une petite flamme éclaire les ténèbres. D’autres lumières s’ajoutent. Une, puis deux et bientôt des dizaines de petites flammes forment une grande lumière. La pièce devient claire et vous pouvez enfin distinguer les objets qui vous entourent et vous diriger sans redouter de tomber. Lorsque nous transmettons un don au Vaad Harabanim, nous allumons des flambeaux dans l’obscurité. Chaque fois que nous aidons, une petite lumière éclaire la nuit de ceux qui ont faim et froid.

L’amour de la vieIlustration7

Samuel était un père de famille sans histoire. Il y a quinze ans, on lui a annoncé qu’il était atteint d’une tumeur maligne. Après de nombreux soins, la maladie fut maîtrisée. Son épouse et ses enfants se souviennent encore de son retour de l’hôpital après sa dernière séance de chimiothérapie. Toute la famille était si heureuse. Mais un jour, il ressentit un ganglion dans la bouche. « Malka, dit-il à sa femme, j’ai l’impression que quelque chose ne va pas… » Celle-ci se rappela immédiatement toutes les étapes qu’ils avaient franchi, ensemble, quinze ans auparavant. Elle ne put contenir son angoisse et, malheureusement, la réalité lui donna raison car Samuel fut de nouveau en traitement. Il dut subir une opération très importante et au réveil, se rendit compte qu’il ne pouvait bouger ni sa main ni sa jambe droite. Une complication avait eu lieu et tout le côté droit de son corps était paralysé. « Je serai toujours auprès de toi », avait alors dit Malka à Samuel, en le regardant avec amour. Des larmes coulaient de ses yeux, alors qu’elle essayait de maîtriser son émotion. Son cœur battait si fort qu’elle dut quitter la chambre d’hôpital, de peur d’effrayer son époux. Malgré cette grande épreuve, il reste encore un espoir : Samuel peut retrouver l’usage de ses membres. Mais son rétablissement sera long et laborieux. Il est en chaise roulante et ne peut plus rien faire. Malka doit s’occuper de lui, rendre l’argent emprunté pour l’opération et mener seule la course contre l’adversité. Elle doit aussi s’occuper des enfants, de la maison, emmener son mari aux séances de physiothérapie et chez les spécialistes. Samuel pourra marcher de nouveau si nous allumons les lumières de l’espoir.

Le miracle de la petite fiole d’huile de Hanouka nous rappelle que tout est possible lorsque nos intentions sont pures. La lumière dura huit jours alors qu’elle ne devait briller qu’un seul. Notre don peut avoir la même force car notre geste peut aider au-delà de nos espérances.

Ce cas est l’un des exemples parmi des milliers que le Vaad Harabanim aide tout au long de l’année. Endurer une souffrance physique ou psychologique est toujours plus facile lorsque l’on est entouré. En adressant un don, vous participez activement au sauvetage de ces familles et leur assurez un soutien matériel essentiel. Vous éclairez leur obscurité en allumant des milliers de petites flammes. Votre don est semblable au rayonnement de la ‘Hanoukia. Il fait connaître le miracle et permet de déclencher la miséricorde divine. Grâce à vous, le Ciel peut envoyer Sa bénédiction afin que nous puissions continuer à donner.

Eclairez des milliers de foyer ce Hanouka.