« Il nous a quittés… » murmure Chimon au téléphone. Il prononce « Barou’h Dayane Haemet ». Nati est assis à ses côtés dans le service d’oncologie et regarde son père, les larmes aux yeux. Celui-ci va chercher son épouse qui se trouve auprès du bébé dans le service des prématurés de Tel Hachomer, l’un des plus grands hôpitaux d’Israël. Celui-ci vient de quitter notre monde un mois et demi après sa naissance. Les parents de Nati retournent chez eux désespérés, sans leur bébé ni leur fils de onze ans qui souffre d’un cancer. Ses parents sont déchirés entre lui et les autres enfants. Ces derniers sont seuls de longues heures, et essayent tant bien que mal de se débrouiller avec l’aide de voisins ou de membres de la famille. À la maison, règne un affreux désordre. L’électricité a été coupée. Il manque de tout et les enfants rêvent d’une vie normale, avec des repas en famille et leurs parents assis à la table de Chabbath. Ils sont dans le désarroi le plus complet et ont besoin de notre aide. Si nous pouvons les soulager financièrement afin que l’électricité soit rétablie, que les parents puissent acheter les produits de base et des vêtements décents, nous accomplirons un acte de ‘Hessed incomparable.
Cela fait quatre mois que Michaël souffre d’un cancer. Il a été hospitalisé et a passé des examens attestant de la disparition de son kyste cancéreux. Mais malheureusement, un ultime IRM montre une tumeur près de l’œil. Comme elle est très proche du nerf optique, les médecins préfèrent éviter l’opération. Finalement, après plusieurs examens approfondis, ils ont décidé d’opérer. L’effroi s’est emparé de tous les membres de la famille. Ils doivent faire face une angoisse incontrôlable. Deux jours avant l’intervention, Déborah, l’épouse de Michaël, lui propose de donner de l’argent au Vaad Harabanim afin d’annuler les mauvais décrets par le mérite de la tsedaka. Ensemble, soudés par cette épreuve, ils font un don à l’Association d’un montant de 101 chékels, guematria du nom « Michaël ». Le dimanche 3 sivan, il est hospitalisé et passe un dernier IRM avant l’opération. Le médecin l’informe des effets secondaires et des dangers encourus. Déborah est terrorisée. Mais 45 mn après l’examen, le médecin les fait appeler et exprime toute sa surprise : plus de tumeur ! L’opération est annulée !
« Si j’ai d’abord tremblé de peur, je tremble maintenant d’émotion », témoigne Déborah. « On sait ce qui nous a sauvés : la tsedaka du Vaad Harabanim ! »
Méïr est un enfant qui trouvait grâce aux yeux de tous. Il est plein de vie et d’énergie. Aujourd’hui, il ne peut plus bouger la moitié inférieure de son corps. Ce matin-là, Méïr ne parvenait pas à se lever. Sa mère lui répétait « arrête tes bêtises ! Tu dois aller à l’école » Mais Méïr ne pouvait plus bouger. Il commença à pleurer à chaudes larmes et Sarah, angoissée, l’aida à se lever. Il ne pouvait tenir sur ses jambes et manqua de tomber. Sarah, paniquée, appela son mari. « Arié ! Viens vite ». Tout aussi inquiet que sa femme, il s’empressa d’appeler une ambulance. Après une semaine d’hospitalisation, et une série d’examens, le diagnostic fut posé. Méïr souffrait de myopathie, une maladie qui provoque une dégénérescence progressive des cellules musculaires. Méïr ne pourra plus courir ni aller à l’école. Comment pourra t-il fêter sa Bar Mitsva ? Comment cet enfant avec tant d’énergie supportera t-il cette terrible épreuve ? La vie a changé du tout au tout de façon si soudaine… Rien ne sera plus comme avant.
Les dépenses sont conséquentes, les soins nombreux, et les frais astronomiques. Méïr doit être opéré et consulter régulièrement des spécialistes. Depuis plusieurs mois, Arié tente de gérer les problèmes d’argent mais a contracté des dettes importantes. Cette famille vit aujourd’hui dans une grande pauvreté. Arié ne sort plus de la maison. Les autres enfants ont des difficultés psychologiques. Sarah pourra t-elle faire face à tout cela ?