Afin de poursuivre l’œuvre de Rav Haïm Kanievsky zatsal, les Grands Sages de la génération ont créé « Le Fonds de Tsedaka Rav Haïm Kanievsky zatsal du Vaad Harabanim » pour l’élévation de l’âme du Rav. Dans la droite ligne des initiatives du Prince de la Thora, ce Fonds permettra aux familles nécessiteuses de trouver une aide essentielle avant Pessa’h. Pour que la fête soit synonyme de joie et de libération.
Après le décès de Rav Elyachiv, Rav Haïm créa un Fonds spécial en son nom et déclara que la bénédiction du Rav Elyachiv était présente « aujourd’hui et pour l’avenir ». À l’instar de cette décision, les Grands de la génération ont créé un Fonds au nom de Rav Haïm dans la continuation de son œuvre. Sa bénédiction, comme celle de Rav Elyachiv, est toujours présente « aujourd’hui et pour l’avenir ». C’est ainsi que nous pouvons œuvrer en cette veille de Pessa’h. Cette fête de la sortie d’Egypte, permit de recouvrer la liberté et de forger un peuple soudé et solidaire. Les miracles qui nous permirent de nous libérer de l’esclavage sont encore possibles de nos jours : lorsque nous pensons aux autres, nous devenons les instruments de la Providence divine qui libère les prisonniers de la misère. À notre époque, les agents de l’oppression n’ont pas les traits de Pharaon et de ses chefs de corvée. Ils ont le visage de la pauvreté, de la précarité, de la maladie. Et aujourd’hui, nos frères en souffrance sont nombreux, trop nombreux. C’est pourquoi, afin de marcher sur les traces de Rav Haïm Kanievsky, qui œuvra sans relâche aux cotés du Vaad Harabanim pour apporter un baume au cœur des Juifs qui souffrent, les Grands de la génération ont créé un Fonds dédié à son nom. Ce fonds apportera la Bra’ha de Rav Haïm au-delà de la mort et protégera les plus fragiles afin qu’ils puissent prendre place avec nous à la table du Séder. Parmi eux se trouve la famille Z. et ses orphelins.
« Ne nous abandonne pas ! »
Le lendemain de Pourim, la famille Z. a vécu un drame indicible. La mère de famille, âgée seulement de 39 ans, est décédée suite à une longue maladie. Chimone, son petit garçon de 9 ans, n’est pas encore retourné à l’école. Il y a eu d’abord les Chiva. Ses camarades de classe lui ont rendu visite. Il a reçu des dizaines de Michlo’he manot, plus qu’il n’en a reçu toutes les années précédentes. Mais tant de gentillesse ne peut remplacer sa maman… Durant sa maladie, il a entendu son père crier « Ne nous abandonne pas ! » mais il n’a pas réellement compris la tragédie qui se jouait. Maintenant que les sept jours de deuil sont terminés, il se sent seul. Les visites se sont espacées et il ressent cruellement l’absence de sa mère. Il constate, impuissant, le désaroi de son père et de ses frères et sœurs plus âgés que lui. D’autant que son père semble très soucieux. Durant plusieurs années, il a fait face à la maladie de sa mère avec un courage exemplaire. Mais les dettes se sont accumulées. Il a dû réduire ses heures de travail puis se mettre en arrêt complet les derniers mois afin de s’occuper de son épouse et de ses enfants. À la maison, tout le monde fait de son mieux pour lui redonner du courage. Mais il ne sait pas comment faire pour rembourser ses dettes. D’autant que c’est bientôt Pessa’h. Une liste immense se constitue au fur et à mesure que la fête approche. Comment pourra t-il offrir à ses enfants, à ses chers petits orphelins, de quoi se réjouir, s’acheter une nouvelle tenue, faire les courses pour les Matsot, le vin et tous les produits de première nécessité ?
Papa doit se reposer
Myriam est mère de famille nombreuse. Depuis plusieurs mois, elle est seule aux commandes du « navire ». Son mari souffre d’une dépression chronique et a été hospitalisé pour la seconde fois en un an. Myriam doit gérer son travail, les enfants et s’occuper de son mari malade. Ses amies sont inquiètes pour sa santé. Comment peut-elle continuer à se battre seule ? Elle a de plus en plus de mal à subvenir aux besoins du foyer, qui semble être un puits sans fond. Les enfants grandissent et elle doit toujours trouver plus de moyens pour boucler le budget. La situation de son époux est très préoccupante et son moral commence à baisser. Lorsqu’il rentre à la maison, la tension augmente car les enfants ont besoin de leur père. Pourtant Myriam le répète sans cesse : « Papa doit se reposer. » Il ne peut ni s’occuper d’eux, ni trouver des moyens de subsistance… Myriam est très préoccupée. Avec l’arrivée de Pessa’h, ce sont de nouveaux soucis qui approchent. Sera-t-elle capable de mener tout cela de front ?
La famille G. a besoin de nous
« Dépêchez vous les enfants ! Nous allons rater la vente ! » Les quatre petits garçons de Monsieur G. se précipitent à sa suite comme des petits canetons. Il serait dommage de rater la vente à prix de revient du Vaad Harabanim. En cette veille de Pessa’h, toute la famille se mobilise pour trouver des solutions. Car les dépenses sont énormes avant la fête : chaque enfant a besoin d’un nouveau vêtement, de chaussures décentes, de robes de fête pour remplacer celles qui sont devenues trop étroites. Les grands enfants aident comme ils le peuvent. Depuis que leurs parents ont perdu leur travail à cause de la crise sanitaire, la situation financière n’est plus ce qu’elle était. Comment la famille G. va se procurer tout ce dont elle a besoin pour les sept jours de fête ? Les prix sont si élevés ! Les courses de Pessa’h représentent un défi impossible à relever pour cette famille qui n’a pas encore retrouvé son équilibre.
Sans un effort concerté, la famille G., Myriam ou les orphelins de Pourim ne pourront pas profiter d’une fête de Pessa’h digne de ce nom. Aux épreuves qui se sont accumulées s’ajoute la peine de ne pas être assis comme des rois à la table du seder. Pour remédier à cette détresse immense, la solidarité juive s’élève comme un rempart. Nous pouvons, par un petit geste, apporter une aide conséquente à ces familles et à des milliers d’autres. C’est la force du miracle, c’est la force de Pessa’h. Unissons-nous pour la Mitsva de Kim’ha de Pissh’a et redonnons la liberté à ceux qui en ont besoin.
La bénédiction de Rav Haïm Kanievsky sur la médaille du Vaad Harabanim
Avant sa disparition, Rav Haïm Kanievsky a écrit une bénédiction personnelle sur la médaille du Vaad Harabanim afin qu’elle soit distribuée aux donateurs qui soutiennent des milliers de familles dans la détresse. À travers elle, ils recevront cette Bra’ha qui les protégera. Rav Haïm a toujours été l’associé de ceux qui s’unissent pour soulager les plus démunis et il a écrit ces mots de protection afin de nous renforcer dans notre action. Que sa mémoire soit une bénédiction.
« Le mérite de la Tsedaka au Vaad Harabanim vous sera compté comme mérite pour la délivrance. »