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Et soudain, ce fut la joie (suite)

5/3/5770 18.01.2010

Carmiel : Une question de vie ou de mort

 

 

D’après l’expérience de Rav Zvi Avraham Margalith, Rav de Carmiel, si le Vaad Harabanim n’existait pas, certains de nos frères ne seraient peut-être plus en vie aujourd’hui. Pour illustrer cette grave réalité, il nous a relaté les faits suivants :

« Un jeune homme que j’avais connu dans ma communauté devait subir une intervention chirurgicale urgente à l’étranger. Arrivé aux Etats-Unis, il constata avec dépit qu’il lui manquait 4000 dollars, somme dont on ne lui avait jamais parlé jusque là. Or, ce père de quatre enfants ne parlait pas l’anglais et ne savait pas vers qui se tourner. Imaginez la situation ! Du jour au lendemain, Reouven G. est parachuté en pays étranger et ne peut se faire opérer, ce qui met sa vie en danger, parce qu’il lui manque quelques milliers de dollars ! Il avait eu beaucoup de mal à réunir la somme nécessaire prévue et cet impondérable le fit totalement paniquer. Il n’avait malheureusement pas la somme nécessaire et n’avait aucun moyen de la trouver avant la date où il devait entrer à l’hôpital, 24 heures après son arrivée.

En désespoir de cause, il m’appela. Sa voix chevrotante me fit peur. Je fis immédiatement appel au Vaad Harabanim qui comprit l’urgence et l’importance de la situation. L’Association fit un virement express à Reouven et l’opération pu se dérouler en lieu et en date.

Le Vaad Harabanim et les donateurs ont permis de changer des situations tragiques et transformer des vies, pas seulement celles des malades secourus mais également celles de leur entourage. »

 

Beith Chemech : Une vie bouleversée

 

 

Rav Kalman Weiss, de Beith Chemech est très investi dans l’action du Vaad Harabanim. Il a malheureusement l’habitude d’ouvrir des dossiers, d’obtenir des renseignements et d’appliquer sa signature sur de nombreuses demandes d’aide envoyées à l’Association. Voici le récit de l’histoire de Mme B. mère de famille nombreuse, à laquelle le Vaad Harabanim est venue en aide, pour le plus grand bonheur de ses enfants.

« Mme B., comptable à Beith Chemech vivait une vie tranquille jusqu’au jour où elle s’est rendue chez son médecin pour des troubles qu’elle ressentait. Celui-ci a diagnostiqué un disfonctionnement des reins. Cette mère de six enfants, âgée de 45 ans, a dû commencer à se faire traiter par dialyse trois fois par semaine. C’était un joug très lourd à porter pour elle et pour son mari. Toute l’organisation du foyer fut perturbée par les allers-retours à l’hôpital. D’autant que la famille B. qui vivait jusque là dignement, ne pouvait prétendre à assumer des frais supplémentaires de cette importance : médicaments coûteux, baby-sitter, aides ménagères. Mme B. dut finalement quitter son travail et la famille dut vivre sur un seul salaire. Durant la période où elle attendait la prise en charge partielle de la sécurité sociale, tout allait à vau-l’eau. Les enfants étaient très perturbés. C’est à ce moment là que le Vaad Harabanim entra en scène pour donner le « coup de pouce » fondamental à la bonne marche du foyer. Il octroya des fonds pour employer une femme de ménage, pour financer des baby-sitter et de quoi assurer les soins onéreux. Après quelques mois, tout est rentré dans l’ordre. Qui sait ce qu’aurait été la suite des événements si la famille B. n’avait reçu aucune aide ? »

 

Netivoth : Vaincre le destin

 

 

Parmi les nombreux cas qu’il nous relatés, Rav Chmouel Montag, Rav à Netivoth, a tenu à nous donner celui-ci en exemple afin de mieux comprendre comment, grâce à des aides ciblées et ponctuelles, toute une famille peut être libérée des chaînes de la fatalité.

« Lorsque je croise les enfants de la famille D. dans la rue, j’ai sous les yeux les résultats extraordinaires de l’action du Vaad Harabanim. Ces enfants avaient des difficultés scolaires : il fallait au plus vite s’occuper d’eux et leur octroyer une aide spéciale si l’on voulait éviter l’échec – souvent synonyme, au sein des couches défavorisés –, d’un mal être social. Les parents étaient conscients du problème mais ne pouvaient faire face aux dépenses que le soutien scolaire nécessitait. Et ainsi, malgré l’insistance des professeurs, ils laissèrent Méïr, leur aîné, sans filet au-dessus d’un gouffre dangereux.

Méïr commençait à perdre confiance en lui. Ses amis se détournaient de lui. Souvent, il errait seul dans les rues. Je connaissais cette famille grâce à mon action communautaire et j’ai donc fait appel au Vaad Harabanim qui leur a alloué une somme mensuelle afin de payer les professeurs particuliers.

Méïr retrouva un bon niveau scolaire, ses amis et la joie de vivre. Lorsque les plus jeunes enfants rencontrèrent les mêmes difficultés, l’appel fut immédiatement fait et le Vaad Harabanim put répondre sans délai. Ces enfants, bien éduqués et qui ont échappé à l’échec scolaire et peut-être à bien pire, doivent leur bien-être à l’Association et à la tsedaka de leurs autres frères juifs. Merci à tous les acteurs de cette merveilleuse « entreprise » dont les dividendes seront, sans aucun doute, ceux du olam haba. »

 

Avec précision, le Vaad Harabanim gère les dossiers et donne les réponses appropriées à chaque cas. Ses relais, ce sont les Rabbanim de chaque ville, qui, comme nous l’avons vu, se surpassent afin de rendre possible l’impossible.

Grâce à eux, l’Association est présente partout et fait tout pour aider psychologiquement et financièrement les personnes dans la détresse. Il est vrai que ce travail est de longue haleine et nécessite de l’abnégation. Il faut agir rapidement et discrètement et les contraintes sont nombreuses. Mais pour que la joie l’emporte sur le désespoir, pour que l’allégresse l’emporte sur le renoncement, pour que soudain les cieux s’éclaircissent après l’orage, il faut surtout y croire. Pour continuer.

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