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Grâce à la Tsedaka, nous vaincrons !

5/30/5783 21.02.2023

Le regard du Tsadik transperce les Cieux, même lorsqu’ils sont fermés. Il voit la réalité qui nous échappe et nous redonne espoir malgré l’adversité. Rav Elimele’h Biderman est à nos côtés ce Pourim, pour que la justice et l’amour l’emportent sur l’épreuve et la souffrance.

Il y a plus de 2000 ans, un homme portant des vêtements de deuil poussa un long cri de détresse. C’était à Suze, la capitale de la Perse. Cet homme digne et majestueux, Mordehaï, adressa à D. ieu la plus poignante des suppliques : « Hachem, sauve mon peuple ! Ne laisse pas nos ennemis emporter nos enfants dans la mort ! »

Aujourd’hui, un sage parmi les sages, pousse un cri semblable. Rav Elimele’h Biderman, cet homme pur et saint, s’adresse au Créateur du monde. « Maître du Ciel et de la terre ! Entends mon cri amer ! Des familles qui souffrent de faim et de froid ne vivront pas Pourim dans la joie ! Ils ne recevront pas les Matanot laevionim cette année sans la solidarité du Vaad Harabanim ! Aide-les ! »

4000 familles

Quatre mille familles ont adressé une demande d’aide ces derniers jours. Quatre mille familles, des cas parfois désespérés, qui ne comptent qu’un père, ou qu’une mère, parfois même ni l’un ni l’autre, ceux des orphelins qui ne savent pas vers qui se tourner.

Nati avait dix-huit ans lorsqu’il apprit que sa mère souffrait d’une grave maladie. Sa mère ! Son pilier dans l’existence, la seule personne sur qui il pouvait compter ! Sa mère chérie, qui se battait quotidiennement pour apporter à ses enfants ce dont ils avaient besoin, malgré toutes les difficultés, malgré son deuil après le décès de son mari, seule devant l’adversité et qui dédiait ses jours et ses nuits afin de nourrir sa famille…

Sa mère qui n’avait ni famille ni appui et qui allait lutter contre une maladie terrible et subir des soins de chimiothérapie !

« Nous prions pour qu’un miracle se produise » confia t-il à son ami qui demandait des nouvelles de sa mère. « Nous prions sans interruption, nous espérons, que pouvons-nous faire ? » Mais l’émotion est trop forte et Nati éclate en sanglots. « Ils ont dû l’endormir hier, dit-il en pleurant, et nous étions auprès d’elle, pour lui chanter les chants de chabbat qu’elle aime tant »

Quelques semaines plus tard, sa maman a rejoint un monde meilleur. Des voisins ont préparé la maison de Nati pour les Chiva. Ils ont dû mettre en ordre le petit appartement, après deux ans de maladie qui avaient empêché le cours normal de l’existence. Après les Chiva, les quatre orphelins sont restés seuls, seuls avec Nati qui n’a que dix-huit ans. Quatre enfants désorientés et malheureux. Qui va s’occuper d’eux ? Qui les enverra à l’école, préparera les repas, leur donnera des vêtements propres, les bercera le soir avant de dormir ?

La clef est dans nos mains

Rav Biderman comprend la détresse de chacun. Il sait que la solidarité est la clef de tous les possibles. Lorsqu’il consulte les dossiers au Vaad Harabanim, il constate que les demandes d’aide ne font qu’augmenter, que des centaines de demandes affluent avant Pourim. Il lève les mains au Ciel, le cœur gros, pour supplier le Tout-Puissant d’intervenir. Chaque jour, cent demandes supplémentaires témoignent de la détresse de nos frères.

Rav Elimele’h Biderman observe, concentré, les milliers de dossiers autour de lui. C’est comme s’il pouvait entendre, à travers le crissement des pages, les appels à l’aide pleins de larmes et de plaintes de ses frères juifs. En même temps, il entend le récit de toutes les actions menées grâce aux dons. Des personnes âgées esseulés et sans ressources qui reprennent vie, des orphelins qui ne sentent plus abandonnés, des veuves qui obtiennent un soutien indispensable. Il voit les enveloppes et les paniers alimentaires distribués, les factures payés, les loyers réglés. Il voit un enfant juif qui grandira dignement, un malade soulagé, un foyer fêtant Pourim autour d’un bon repas.

Il voit, dans les murs du Vaad Harabanim, une initiative du peuple pour le peuple. Le Vaad Harabanim, ce sont les milliers de donateurs à travers le monde, qui se lèvent pour alléger les souffrances de leurs frères.  Il sait que chacun d’entre eux peut reprendre espoir. Grâce à nos dons, ils recevront les Matanot Laevionim, et nous serons exaucés, par le miracle de l’entraide au sein du peuple juif.

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