Cette année, le 4 chevath, 29 janvier, est le jour de tous les possibles. Rabbi David Abouhatseira se rend à Netivoth pour la hiloula de son grand-père, Baba Salé, afin de prier pour tous les donateurs du Vaad Harabanim. La communauté juive est en émoi à l’annonce de cette prière qui permettra, par le mérite des Grands Sages du Maroc, d’ouvrir, en cette période de crise, les portes du ciel.
Rabbi David Abouhatseira est l’illustre descendant d’une grande lignée de Rabbanim. Petit-fils de Baba Salé et fils de Baba Méïr, il est aujourd’hui un homme important, entouré de milliers d’élèves et reconnu comme l’un des dirigeants spirituels de notre génération par les Juifs du monde entier. Discret, il a développé depuis Neharya, petite ville du nord d’Israël, des dizaines d’institutions et soutient les grandes causes humanitaires de notre temps. Il s’occupe également des cas particuliers en donnant l’opportunité à tous ceux qui le souhaitent de recevoir ses bénédictions et ses conseils. Mais attention ! La file est longue devant son bureau et nécessite des heures d’attente. Peu importe… Le public, de plus en plus nombreux, vient de toutes les villes du pays afin de recueillir l’avis précieux et les puissantes bra’hoth de Rabbi David. Animé d’une intuition supérieure, il est capable de voir ce qui est caché. Un jour, un homme lui a demandé une bénédiction pour l’accouchement de sa femme, sans préciser à quel stade de la grossesse elle était. Rabbi David a donné sa bra’ha en précisant que la délivrance aurait lieu dans deux mois. Et effectivement, cette femme était enceinte de sept mois ! Surpris, l’homme demanda au Rav comment il avait pu « deviner » cette information. Rabbi David a répondu : « Je le sais mine hachamayim, beze’houth avoth. C’est le Ciel qui me permet de dévoiler certaines choses, par le mérite de mes pères. »
Effectivement, le Rav détient ce que l’on appelle le « roua’h hakodech », littéralement « un esprit saint », qui lui permet d’avoir accès à ce qui reste opaque pour le simple des mortels. Grand érudit, il résout des problèmes de toutes sortes et voit ses prières exaucées par le Ciel.
En Afrique du Nord, de nombreux grands Rabbanim étaient vénérés pour leur immense sagesse et leur capacité à accomplir de véritables miracles.
L’une des familles célèbres et célébrées dans le monde entier est la famille Abouhatseira, dont le nom même porte la trace d’un prodige : le fondateur de la dynastie a été appelé le « père de la natte », « abbou atséra », après avoir été transporté miraculeusement sur sa natte pour accomplir une mitsva. Depuis des générations, les Abouhatseira sont de grands érudits et des kabbalistes reconnus. Ils sont les détenteurs d’une tradition miraculeuse transmise de père en fils.
Rabbi Israël, dit « Baba Salé », l’un des plus célèbres descendants de cette lignée, est le grand-père de Rabbi David. Petit-fils de Rabbi Yaakov, dit le « Abir Yaakov », Baba Salé était un grand talmid ‘ha’ham, reconnu par tous les Sages d’Israël. De nombreuses histoires sont racontées pour illustrer la force spirituelle de Baba Salé. Dans sa jeunesse, il habitait dans une ville du Maroc où il n’y avait pas de mikvé. Mais dans cette région aride, la pluie ne tombait jamais. Baba Salé ne se laissa pas impressionner. En deux mois, il fit construire un mikvé dans la cour de sa maison. Il adressa ensuite une prière vibrante à D.ieu : « Hachem, nous avons fait notre devoir, accomplis le tien et fait tomber la pluie ! ». Des nuages s’amoncelèrent dans le ciel et la pluie commença à tomber à la stupéfaction de tous les habitants juifs et arabes. Mais après avoir réalisé une nouvelle vérification du mikvé, Baba Salé s’aperçut qu’il était non conforme d’après l’opinion du Noda BeYehouda, un grand décisionnaire du 18e siècle. Afin de réparer l’erreur commise, il fallait vider le mikvé. Tous les assistants de Baba Salé étaient plutôt réticents. Finalement, le mikvé était cacher d’après de nombreux avis. Pourquoi prendre le risque de le vider ? Baba Salé répondit que par le mérite du Noda BeYehouda, D.ieu enverrait de nouvelles pluies. Et c’est exactement ce qui arriva, devant l’effarement général.
Baba Salé était un grand érudit (il connaissait parfaitement les avis de tous les décisionnaires). Il était aussi un grand tsadik qui se souciait d’une façon scrupuleuse de la sainteté de son peuple. Et comme tout grand homme, il priait avec tant de conviction qu’il pouvait émouvoir les cieux.
Rabbi David a repris le flambeau. Le 29 janvier, il marchera sur les traces de Baba Salé. Les portes du Ciel seront prêtes à s’ouvrir de nouveau. Il faudra juste venir y frapper doucement, avec amour et humilité. Avec compassion et générosité.
Prière pour tous les donateurs du Vaad Harabanim, le 4 chevath 5769, 29 janvier 2009 à l’occasion de la hiloula de Baba Salé à Netivoth, en présence de milliers de fidèles.
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