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Kaparoth de Kippour : Donner de nous même aide à nous faire pardonner nos fautes

13/23/5773 29.08.2013

Tout le monde connaît le minhag des kaparoth avant Yom Kippour mais souvent, on ignore la portée réelle de ce geste et ses implications. Explications données par un délégué du Vaad Harabanim.

Il est bientôt 16 heures lorsque notre équipe ouvre les portes des bureaux du Vaad Harabanim , la célèbre Association de tsedaka. Moché nous reçoit malgré son emploi du temps chargé : avant Yom Kippour, une intense activité anime le Vaad Harabanim afin d’aider les plus déshérités. « Durant toute la période des fêtes, toutes les structures d’aide doivent être déployées. Les aides alimentaires, mais aussi scolaires avec la rentrée, les ventes de vêtements à très bas prix… Tout cela demande un grand investissement et des idées. C’est ce que nous essayons de réaliser au jour le jour. » Moché ne s’assoit pas et nous parle debout, sans répondre aux coups de téléphone qu’il remet à plus tard à cause de notre présence. Lorsque nous lui demandons de nous expliquer le minhag des kaparoth, une lumière éclaire son visage. « Les kaparoth ont toujours été réalisées par le peuple juif. Autrefois, on faisait le rachat de nos fautes sur de la volaille avant d’aller chez le cho’heth. Aujourd’hui, c’est un peu plus compliqué de se procurer des volatiles et c’est la raison pour laquelle on peut racheter les kaparoth avec de l’argent. Cet argent, comme la volaille d’antan, est remis aux familles pauvres afin de les aider à survivre. Et pour celui qui donne, c’est l’opportunité d’accomplir une mitsva très importante avant Yom Kippour. C’est pourquoi nous proposons au public un service « kaparoth ». »

 

 

Un don qui en vaut 1000

 

 

La particularité d’un don effectué au Vaad Harabanim est de se démultiplier, comme nous l’explique Moché. « Lorsque j’adresse un don au Vaad, je sais qu’il ira directement à des personnes réellement dans le besoin dont le cas a été examiné par les Rabbanim du comité. Mais plus que cela, j’ai conscience que mon don est associé à des milliers d’autres, formant une multitude de possibles pour les déshérités. C’est ainsi que la pièce que je verse aide non pas une seule famille et de façon limité mais des milliers de personnes à l’infini. Cette réalité est réellement puissante ! » Moché finit par répondre à l’un de ses interlocuteurs plus persévérants. Après avoir raccroché, il nous explique qu’il s’agit d’une personne de l’étranger souhaitant connaître la situation d’une famille qu’elle a soutenu dans le passé. « Je reçois souvent ce genre d’appels. Des donateurs se soucient d’une famille en particulier et veulent savoir où elle en est. L’amour du prochain au sein de notre peuple est une valeur très importante, grâce à D.ieu ! Les donateurs, même anonymes et modestes, savent que leurs contribution est essentielle. D’autant que la tsedaka, dans la période cruciale entre Roch Hachana et Yom Kippour est l’occasion de donner de nous même, ce qui nous aide à nous faire pardonner nos fautes et à montrer à Hachem notre attachement à l’autre et donc à Lui. Permettre cette extraordinaire solidarité est notre idéal. »

 

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