Alors que les pogroms déciment les communautés polonaises au 17e siècle, un Rav d’une immense érudition kabbalistique rédige une lettre qui laissera son empreinte pour toutes les générations. Son souci : protéger ses frères des dangers qui les menacent et leur permette de hâter la délivrance. Et c’est parce que la sortie d’Égypte préfigure la délivrance finale, qu’il expliqua dans cette lettre les mystères des dix plaies et le pouvoir des anges qui ont permis la libération. Aujourd’hui encore, cette lettre confère à celui qui la lit le pouvoir d’éloigner les périls qui planent sur lui et de réussir dans toutes ses entreprises. C’est pourquoi les Juifs du monde la lisent juste avant le seder de Pessa’h. Parmi eux, le Gadol hador, Rav Haïm Kanievsky.
Rav Haïm est assis à son bureau. Alors que dans la ville, on entend les derniers préparatifs, il règne dans cette pièce un grand silence. Le Sage est absorbé dans la lecture d’un texte, la lettre de Rabbi Chimchon d’Ostropoli. Il consacre son temps si précieux, quelques heures avant la fête, afin de lire la lettre pour tous les donateurs du Vaad Harabanim. Car il veut de tout son cœur les bénir et les aider à être délivrés de leurs problèmes personnels. Lui qui comprend chaque mot et chaque intention cachée de la lettre, récite les mots sacrés de Rabbi Chimchon avec la plus grande concentration. Cette lettre est d’une importance capitale, au moment où tant de nos frères sont dans la tourmente et ont besoin d’une aide divine spéciale. C’est ce que Rav Haïm garde à l’esprit tout au long de sa lecture inspirée : aider par cette étude tous ceux qui le demandent tout en soutenant les plus démunis. Le Rabbi d’Ostropoli semble alors étudier auprès de Rav Haïm pour lui révéler ses précieux secrets. Tous ceux qui sont associés à ce moment si particulier auront le mérite de se voir protéger de tout mal, comme l’a promis Rabbi Chimchon. Lisons cette lettre avec Rav Haïm et faisons nôtre la délivrance, à notre époque et pour toujours.