La prière à Amouka, Quand la mer s’ouvre devant les âmes sœurs - Vaad harabanim : Vaad harabanim La prière à Amouka, Quand la mer s’ouvre devant les âmes sœurs - Vaad harabanim

La prière à Amouka, Quand la mer s’ouvre devant les âmes sœurs

8/3/5784 11.04.2024

Il est écrit qu’il est aussi difficile d’unir les âmes sœurs que d’ouvrir la Mer Rouge ! Hachem accomplit des miracles, pour nous sauver des dangers de l’Égypte et de ceux de la solitude ! Pour former des unions, Il renverse les ennemis et nous ouvre la voie. À Amouka, les âmes esseulées se rencontrent avant de s’unir, grâce à une Tefila pas comme les autres.

Les embûches n’épargnent pas les candidats au mariage ! Tels des ennemis qui nous poursuivent, les malentendus, les renseignements trompeurs, les contre- temps, peuvent nous éloigner de notre âme sœur ! Comme les cavaliers de Pharaon nous poussant vers les rivages de la mer, ils nous acculent et nous devons prendre une décision : aura-t-on le courage de sauter à l’eau ? Pourrons-nous prendre notre envol pour convoler en justes noces ? Raphaël devait rencontrer une jeune fille. Il avait appelé ses proches, ses connaissances, et espérait fixer une rencontre dans les prochains jours. Mais au dernier moment, l’intermédiaire qui devait organiser le Chidou’h l’appela pour annuler la rencontre.

  • Finalement, Dina ne pourra pas la semaine prochaine. Elle n’est pas disponible…

Raphaël eut un terrible coup au cœur. Il ne reçut pas davantage d’explications. Il tenta d’en savoir plus mais en vain. Dina avait-elle renoncé ? Avait-elle entendu des médisances à son sujet ? Raphaël avait entendu parler de la prière à Amouka. Ses amis célibataires s’étaient rendus sur place et étaient revenus enthousiastes. « C’est un endroit très spécial ! Rabbi Yonathan Ben Ouziel l’a promis : celui qui se rendra sur son Kever sera entendu et trouvera l’âme sœur ! ». « Il faut y aller le dernier jour de Pessa’h. C’est à ce moment-là que les prières montent directement au Ciel ! » Raphaël ne pouvait malheureusement pas s’y rendre. Pour Pessa’h, il devait voyager avec ses parents… Mais il ne se laissa pas décourager. Il savait que chaque année, le Vaad Harabanim organise une prière sur la tombe de Rabbi Yonathan Ben Ouziel à Amouka. Il se pressa d’adresser un don : l’aide aux nécessiteux serait un mérite supplémentaire pour élucider le mystère…

Des embûches, tout au long du chemin

Ayala avait reçu plusieurs propositions. Elle avait sa petite idée et une préférence pour un jeune homme dont elle avait entendu beaucoup de bien. Mais elle hésitait car ses parents donnaient la préférence à un autre. De nombreuses amies à elle, célibataires, avait trouvé leur moitié grâce à la prière à Amouka. Et avaient témoigné : lorsque c’est le bon, il n’y a plus d’hésitation ! Elle s’empressa de faire un don de 26 euros, comme la Guematria du nom de Hachem en priant le 7e jour de Pessa’h avec les délégués du Vaad Harabanim à Amouka.

La Providence divine s’exprime dans notre monde par une infinité d’événements qui permettent son intervention. Lors de la sortie d’Égypte, de nombreux éléments étaient nécessaires à la réalisation du plan divin jusqu’à l’ouverture de la Mer Rouge. Il fallait que Pharaon refuse de laisser partir le peuple juif. Il fallait qu’au dernier moment, malgré les plaies et son assentiment, il revienne sur sa parole et nous poursuive. Il fallait que nous soyons acculés devant la mer et qu’il ne nous reste rien d’autre que notre foi en Hachem. De la même manière, nous sommes, au moment décisif de notre engagement pour la vie, confrontés à des obstacles, à des doutes et des atermoiements qui vont finalement aboutir au prodige divin : notre délivrance personnelle.

Pessa’h arriva. Raphaël revint de son séjour et Ayala avait promis une réponse après la fête. Durant le septième jour, « Chevii chel Pessa’h », ils avaient prié de tout leur cœur pour être enfin être libérés de ce qui semblait être un obstacle infranchissable, comme s’ils étaient eux-aussi devant une mer qui devait laisser le passage. Quelques jours plus tard, l’intermédiaire appela Raphaël.

« Dina peut vous rencontrer ! Elle est vraiment désolée mais elle a perdu son grand-père avant la fête et ne pouvait pas commencer ce Chidou’h avant les obsèques ! »

Raphaël fut enfin tranquillisé et put rencontrer Dina. Quant à Ayala, elle eut sa réponse dès Isrou ‘hag. Le jeune homme auquel ses parents donnaient leur préférence était engagé dans un autre Chidou’h. Elle avait la voie libre pour rencontrer celui dont elle rêvait !

Le doute s’écarte, le chemin s’éclaire et l’on traverse les épreuves de la vie avec confiance… Grâce à la promesse de Rabbi Yonathan Ben Ouziel, comme Raphaël et Ayala, des milliers de jeunes (et de moins jeunes) ont trouvé l’âme sœur !

Pour envoyer vos noms >>>