Tout au long de l’année, le Vaad Harabanim centralise la tsedaka pour soutenir des milliers de familles dans le besoin. Les demandes, malheureusement de plus en plus nombreuses, reçoivent, après vérification, toute l’attention nécessaire. C’est ainsi que des cas difficiles sont soutenus moralement et financièrement, les sauvant de la détresse. L’action de l’Association s’étend à de nombreux domaines sur le terrain et ne cesse de prendre de l’ampleur. Focus sur une année pleine de ‘hessed, de tsedaka et de fraternité.
Parfois, les accidents de la vie ne permettent pas de s’en sortir facilement. Il suffit d’un endettement subit, d’une maladie, du décès d’un proche, pour plonger dans le désarroi des familles entières. Par exemple, lorsqu’une femme perd son mari, elle doit d’abord faire face à des difficultés d’ordre émotionnel. Au retour de son travail, ses enfants n’ont plus la même gaîté, et les plus jeunes demandent où se trouve leur père. « Où est papa ? » demandent-ils sans cesse. « Il va bientôt revenir ? » s’interrogent-ils, sans se douter que la situation est si dramatique. La maman doit jouer le rôle des deux parents. Devant la table de chabbath, l’atmosphère est tendue. Rien ne remplacera les chants joyeux de leur père, rien ne pourra compenser la perte de leur cher papa. Les plus grands enfants ne peuvent s’empêcher de pleurer. Et la mère, aussi courageuse que peut l’être une veuve au désespoir, les encourage : « Il ne faut pas pleurer chabbath ! »
Malgré la tristesse, elle doit assurer l’avenir de ses enfants, coûte que coûte.
Les petits orphelins ont besoin de leur mère après le choc. Elle fait tout pour concilier travail à l’extérieur et présence à la maison. Bientôt, les soucis matériels viennent se greffer aux problèmes psychologiques. La veuve ne peut laisser leur garde à des baby sitter, ce qui l’empêche le cas échéant de travailler davantage pour assurer un plus grand salaire. Comme c’est souvent le cas, elle doit payer des cours particuliers, ce qui entame encore son petit budget. Ses revenus sont peu élevés et les aides sociales très insuffisants. Comment fera t-elle face, seule ?
De nombreuses situations nécessitent une aide extérieure. Et ceux qui n’ont pas la chance de recevoir cette aide n’ont pas la possibilité de remonter la dangereuse pente de la misère.
C’est pour ces personnes là que le Vaad Harabanim entre sur scène. Grâce à un réseau de bénévoles dans tout le pays, il est à même de coordonner la meilleure écoute et capable de venir en aide dans toutes les conditions.
Dans chaque ville, les Rabbanim affiliés au Vaad agissent dans l’ombre afin de repérer les personnes en difficulté et les orienter vers les bons choix. Parfois, un foyer peut couler à cause de factures impayées. Le délégué de l’Association n’aura de cesse de l’aider afin d’échelonner les paiements. D’autres sont préoccupés par une dette auprès du bitoua’h Leoumi, ou vis-à-vis des banques. Il faut alors agir sans attendre car les intérêts peuvent monter très vite et rapidement engloutir celui qui n’a pu les honorer à temps. Les bénévoles, choisis pour leur compétence, vont trouver des solutions adéquates et, le cas échéant, soutenir financièrement les personnes en danger, par le biais de bourses octroyées par le Vaad. Ils adressent alors le dossier complet au comité directeur et interviennent personnellement auprès des instances concernées afin de ne pas perdre de temps.
C’est grâce à vos dons que les plus démunis peuvent envisager leur avenir sans trembler. C’est grâce à votre générosité qu’ils n’ouvrent pas la boîte aux lettres la peur au ventre, craignant la saisie de leurs biens. C’est grâce à vous qu’ils ne craignent pas les menaces de la banque ou celles des huissiers.
L’aide octroyée par le Vaad Harabanim tente de pallier les manques les plus cruels et ne sont donc pas limitée à certains domaines. Grâce à ce souci de diversité, de nombreuses couches de la population jouissent de votre sollicitude. Cette année, ce sont 5217 aides médicales qui ont été dispensées, 6854 bourses pour personnes en difficulté qui ont été octroyées. Dans toutes les villes ont également été distribués 15451 paniers alimentaires et 2570 subventions pour des soutiens scolaires. Les aides pour les veuves et les orphelins se sont élevées à 4273. Quant au domaine médical, il a été largement représenté avec 945 opérations urgentes ou délicates et 1652 soins dentaires. Tout cela a été possible grâce à l’association entre votre geste et notre action.
365 jours par an, 7 jours sur 7, 24 h sur 24, le Vaad Harabanim se bat pour aider et soulager. Continuons à le soutenir pour tous ceux qui souffrent et ont besoin de nous. Grâce à vous, tout est possible. Continuons à les soutenir en cliquant ici.