Le jour se lève pour un nouvel espoir

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Vivre en bonne santé est un privilège dont nul n’ignore le prix. Préserver ce capital, ou guérir d’une affection, sont le fruit d’une bénédiction dont nous avons tous besoin. Alors que les dix commandements vont être lus lors du jour de Chavouot, concentrons-nous sur le MiChebera’hqui sera prononcé en faveur des malades. Notre Maître Rav Elyachiv a promis que c’est le moment propice pour la guérison.

Un grand jour se préparait. Tout le peuple juif, composé de six cent mille hommes, trois millions d’âmes au total, se massait au pied du Mont Sinaï pour recevoir un cadeau éternel : la Thora.Parmi ces hommes et ses femmes, nombreux avaient été estropiés ou blessés durant le long exil en Egypte. Les travaux harassants, les conditions terribles de l’esclavage, la perte de repères, tout avait contribué à blesser et affaiblir le peuple juif. Hachem les avait sauvés grâce aux dix plaies puis au moment du passage de la mer Rouge. Il avait décimé les chars égyptiens afin que Son peuple puisse échapper à la plus puissante armée du monde. Désormais libres, les Juifs s’approchaient du but de leur périple : le Sinaï et la Parole divine. Ils attendaient ce jour avec impatience, suivant Moché Rabbénou dans le désert, malgré les doutes et les difficultés. Car ils savaient depuis l’Egypte que leur délivrance ne serait complète qu’après avoir servi Hachem, avoir entendu Sa voix puissante et accepté Ses commandements. C’est en ce jour hors du temps et des contingences matérielles que D.ieu décida de faire un nouveau miracle aux enfants d’Israël : guérir les malades et les infirmes. L’abondance spirituelle de ce jour est inscrite à jamais dans le calendrier juif. Elle se déverse le jour de Chavouot et nos Maîtres enseignent que le moment propice, le jour de la fête, est celui de la lecture de la Thora, avant de lire les dix commandements.

Un Michebera’h pour tous les malades

Rav Elyachiv zatsal a enseigné que Chavouot est un moment propice pour demander la guérison. Ce jour est d’une exceptionnelle intensité, où nous sommes tous réunis pour ne former qu’une seule entité devant D.ieu, « comme un seul homme, avec un seul cœur ». Cette union scellée en lettres de feu durant le don de la Thora nous ouvre les portes du Ciel et permet aux canaux de la délivrance de déverser ses bénédictions pour la guérison des malades. Pour ceux qui viennent de recevoir un diagnostic difficile, pour les enfants atteints d’une lourde pathologie, pour tous ceux et celles qui souffrent de diverses affections, Chavouot est un jour décisif, qui peut tout changer. Après une veillée d’étude, où les mondes ont été bouleversé par la voix de Yaakov vibrante pour la Thora, le jour se lève sur un nouvel espoir. A l’aube, les hommes se pressent, vêtus de leur Talit, vers la maison de prière. Bientôt, c’est la lecture de la Thora et l’énoncé des dix commandements. Cet à cet instant, alors que nous revivons à l’identique l’expérience du Sinaï, que les souffrances peuvent se dissiper comme un brouillard inconsistant. Un Michebera’h spécial pour la guérison des malades est prononcé par les Rabbanim du Vaad en faveur des malades. Portée par la Tsedaka et l’engagement auprès des nécessiteux, la bénédiction pourra se déverser vers tous ceux qui prient pour recouvrer la santé.

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