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Les Cohanim, la force de l’espoir

9/9/5775 28.04.2015

Qui pourrait croire qu’un bataillon constitué de Sages n’ayant aucune expérience des armes l’emporterait sur l’une des plus puissantes armées du monde ? Qui pourrait croire que les ennemis du peuple juif devraient reculer devant la détermination de Cohanim imprégnés de la seule force de la emouna ? Hanouka nous apporte les réponses, et nous redonne l’espoir.

Hanouka est la fête des lumières car elle célèbre le miracle de la fiole d’huile de 24 heures ayant brûlé huit jours. Derrière ce miracle se profile celui de la victoire militaire, qui permit à nos ancêtres de réinstaurer le service dans le Temple, souillé par les Grecs qui pourchassaient les Juifs afin de les helléniser de force. Cette lutte pour préserver nos valeurs et notre foi fut couronnée de succès grâce à l’engagement des Maccabées, ces Cohanim qui ne maniaient ni la lance ni l’arbalète. Numériquement beaucoup plus faibles, militairement incomparablement moins entrainés, Matityahou et ses fils combattent sans relâche afin de préserver l’enseignement de Moïse et d’Aharon. Descendants du Grand Prêtre qui ne recherchait que la paix, ils mettent leur vie en danger pour la gloire divine. La question qui se pose pourtant à tous : comment une poignée d’hommes a-t-elle pu mettre en déroute une armée organisée et puissante ?

L’arme redoutable

La victoire ne sera pas obtenue grâce à des tactiques stratégiques ni grâce à la force du poignet. C’est grâce à la prière que les Cohanim se sont imposés, et cette prière est restée une force vive pour tous leurs descendants. Arme redoutable capable de renverser les décrets, la prière se conjugue à tous les modes, à toutes les époques : elle est intemporelle et immatérielle, et possède une puissance invisible. Parfois enthousiaste et ardente, parfois suppliante et poignante, elle bouleverse les mondes supérieures. Elle ne capitule jamais, résonne et raisonne : l’homme qui prie a des arguments implacables, une dialectique à toute épreuve. Cet art propre à notre peuple trouve son point d’orgue chez les Cohanim qui réinventent l’espoir. Ils ne baissent pas les bras et nous donnent, en les levant vers le ciel, la plus belle leçon d’espérance.

La lumière de huit jours

Les Cohanim laissent une lignée de descendants, Sages qui combattent de toutes leurs forces spirituelles. Aujourd’hui encore, ceux qui portent le nom de Cohen sont dotés de la même puissance de persuasion, capable de faire vibrer les cieux. La lumière de Hanouka brille huit jours et c’est le dernier qu’elle est la plus intense. C’est ce jour-là que les Cohanim de notre époque, dignes héritiers d’Aharon HaCohen, se rendent à l’appel du Vaad Harabanim au Kottel hamaaravi afin de prier pour tous les donateurs. Comme leurs ancêtres, ils ne sont munis que d’un sidour et de mots purs et désintéressés. Comme leurs ancêtres, ils partent en campagne pour le peuple juif, pour une autre bataille qu’il faut mener de front : celle contre la misère. Rav David Cohen, Roch Yechiva de ‘Hevron, Rav Lévy Rabinovith HaCohen, Rav Simha Kook, Rav Haim Kofchits, ainsi que d’autres descendants des Maccabées, seront présents devant le Kodech Hakodachim le 8e et dernier jour de la fête. Imprégnés de la lumière du miracle, portés par la voix de leurs illustres pères, ils se battront dans les cieux pour tous ceux qui souffrent et espèrent. En nous associant à eux, nos prières atteindront le trône de gloire pour que nous soyons délivrés de nos propres misères.

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