Les enfants du Vaad Harabanim - Vaad harabanim : Vaad harabanim Les enfants du Vaad Harabanim - Vaad harabanim

Les enfants du Vaad Harabanim

9/25/5783 16.05.2023

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Ils sont les plus beaux et les plus intelligents ! Ils nous inspirent, nous gonflent de fierté et parfois nous donnent des soucis. Ils sont au cœur de toutes nos préoccupations, nous les chérissons et sommes prêts à tout pour eux. Ce sont nos enfants, notre plus précieux trésor. Comment réussir à leur inspirer la crainte du Ciel ? Comment en faire des adultes heureux et épanouis ? La réponse est là, entre ces lignes.

Lorsqu’il revient de l’école avec son petit cartable et son sourire d’ange, nous sommes à l’affut pour le prendre dans nos bras. C’est le premier jour au Talmud Thora et il a tant de choses à raconter ! Dans l’après-midi, notre fille de seize ans rentre du séminaire. Sa détermination à réussir nous comble de bonheur. Quant à notre fils qui commence ses études, il est en pleine transformation et nous sommes si fiers de lui. Pourtant, le chemin est semé d’embûches. Que d’appels téléphoniques, d’interventions d’éducateurs, de conseils, de prières… La route est longue pour réussir son éducation. Réussir ? Est-ce bien entre nos mains ? Nous faisons le maximum, investissons notre temps, notre argent, notre esprit et tout notre énergie pour offrir le meilleur à nos enfants. Mais est-ce vraiment une garantie ?

Des torrents de larmes

Les enfants du VaadHarabanim. Que signifie cette expression ? Elle désigne les milliers d’enfants, orphelins, ou issus de familles défavorisées, de parents malades ou divorcés, qui souffrent de la faim, de problèmes scolaires ou sociaux. Tous sont taraudés par des questions qui ne sont pas de leur âge : « Papa restera-t-il à l’hôpital ou va-t-il rentrer à la maison ? », « Maman pourra-t-elle se lever du lit pour nous donner à manger ? » « Pourra-t-on passer des fêtes en famille dans le calme ou l’une des crises du grand frère viendra-t-elle tout gâcher ? »

D’autres enfants ont vécu des jours paisibles, entourés de parents aimants. Puis un jour, un drame a frappé la famille. Une nuit, Sara entendit des bruits dans le salon. Elle regarda la montre toute neuve que son père lui avait achetée pour Pessa’h. Trois heures du matin. Elle se leva, étonnée de voir toute la famille regroupée, en pleurs. Sa mère était secouée de sanglots et ses frères et sœurs étaient en train de pleurer. Seul son père était absent. « Que se passe-t-il ? » demanda-t-elle bouleversée.

Ce soir-là son père avait été retrouvé sans vie dans sa voiture. Il revenait d’une réunion à l’association caritative dans laquelle il était bénévole. Son cœur s’était arrêté subitement, et on n’avait pas pu le réanimer. La semaine de deuil fut déchirante. Une telle tragédie pour cette famille de neuf enfants, dont seulement deux sont mariés… Des petits orphelins désorientés, qui ne pourront plus profiter des soins de leur père, eux qui étaient tellement attachés à lui. Plus de prière à la synagogue à ses côtés, plus de repas de chabbat où il s’occupait de chacun avec affection. Sara n’a que sept ans. Elle garde précieusement sa nouvelle montre, qui lui rappelle qu’elle a eu un père qui aimait tant lui offrir des cadeaux.

Très haut dans le Ciel

Les dons affluent au VaadHarabanim. Les campagnes se succèdent et la générosité ne faiblit pas. Les Juifs ont conscience du pouvoir de la Tsedaka qui peut faire des miracles ! Des miracles pour les enfants en détresse et des prodiges pour leurs propres enfants. Les Grands de notre génération se dirigent vers le tombeau du ChlaHakadoch pour adresser la plus belle des prières, en ce jour béni qui précède Roch Hodech Sivan. Ils prient pour nos familles, afin que « nous ne connaissions ni la misère, ni aucune difficulté pour marier nos enfants, et que nous puissions jouir de toutes les bénédictions. »

Les prières de nos Sages atteignent les sommets du Ciel, transpercent les nuages du doute et parviennent au Trône de gloire. « Regarde Ton peuple ! Il se préoccupe de Tes enfants pour leur apporter du réconfort et des moyens de subsistance. Interviens afin que Tes enfants n’aient jamais à souffrir de rien ! »

Nos enfants quitteront un jour le nid familial. Mais ils seront pourvus d’ailes solides et pourront conquérir de nouveaux horizons, portés par les Anges de la Tsedaka que nous aurons donnée.

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