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L’œuvre éternelle

7/3/5784 13.03.2024

Soutenir les autres, les écouter, apporter un soutien matériel et psychologique, se soucier de notre prochain. C’est une œuvre fondamentale qui permet d’apporter sa pierre à l’édifice éternel de la solidarité. Grâce à la Tsedaka des donateurs à travers le monde, le VaadHarabanim accomplit des miracles et sauve de la misère et de la détresse nos frères qui souffrent.

Jour après jour, les hommes et les femmes du VaadHarabanim agissent dans l’ombre pour soutenir les plus défavorisés. Aujourd’hui plus que jamais, dans le contexte de guerre qui secoue Erets Israël, les gestes d’entraide sont essentiels et changent des mondes. Des dizaines de milliers de personnes ont fui le Sud du pays, des milliers de familles se retrouvent sans domicile, des enfants sont désorientés, les dossiers s’accumulent dans les bureaux du Vaad. Ils s’ajoutent à ceux du quotidien, veuves et orphelins suite à une longue maladie du conjoint, accidents ou coups du sort, les raisons ne manquent pas pour plonger des personnes dans la misère. Grâce à la générosité du public, le VaadHarabanim met en place des stratégies pour aider efficacement nos frères juifs touchés par la maladie ou par toute autre épreuve. Des bourses d’aide, des fonds spéciaux, des paniers alimentaires, des soins dentaires, psychologiques, médicaux sont assumés par l’Association : toutes les manières sont bonnes. Il faut de la détermination et le résultat est là, grâce à vous.

Alerte à Netivot

La famille B. vivait paisiblement à Netivot, la petite ville du Sud, quand ont commencé les attaques. Durant des nuits éprouvantes, Aharon, Myriam et leurs onze enfants courraient dans l’abri de l’immeuble, en attendant la fin de l’alerte. Mais cette nuit-là ne fut pas comme les autres. Les enfants terrorisés entendirent l’impact et la déflagration qui allait emporter leur appartement, leurs jouets et tous leurs souvenirs. Une roquette avait touché de plein fouet letrois pièces que cette famille comptant treize membres habitait depuis toujours. Onze enfants dans un trois pièces ! La situation était déjà difficile avant la guerre. Myriam et Aharon sont enseignants. Suite à des problèmes de santé, Myriam a dû réduire ses heures de travail et la famille doit subsister avec de faibles revenus. Lorsque les responsables du VaadHarabanim ont été prévenus de la situation par le Rav de la ville, ils ont pris les choses en main, sans tarder. Il a fallu reloger la famille et faire les démarches afin qu’elle puisse toucher un dédommagement. Au fil du temps, ils ont compris que cette famille, digne et courageuse, vivait depuis longtemps dans un dénuement qui défie l’imagination. Ils ont constaté que l’attribution d’un nouveau trois pièces ne suffirait pas et qu’il fallait à tout prix financer une troisième chambre, pour que les enfants puissent, enfin, avoir chacun son lit. Ils se sont démenés, ont cherché des financements et ont pu présenter le projet d’un nouveau logement, plus grand, à toute la famille, qui a éclaté de joie à cette nouvelle si inattendue. Il reste encore une somme conséquente à réunir. Mais comme l’a affirmé à cette occasion le responsable du VaadHarabanim chargé d’aider cette famille : « Chaque don est capable d’accomplir de véritables miracles. »

Par ses actions sur le terrain, par son écoute et sa réactivité, le VaadHarabanim peut secourir les familles qui en ont vraiment besoin. En donnant nos Matanot laevionim au VaadHarabanim, en adressant nos dons le jour de Pourim, nous avons une part dans cette entreprise indispensable. Cette œuvre est la nôtre, pour l’éternité.

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