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Maman, on part en vacances ?

12/9/5775 25.07.2015

C’est les vacances ! Les écoliers exultent, les parents soufflent et les agences de tourisme saturent. Pourtant, d’autres, moins chanceux, ne voient pas cette période du même œil. À nous de changer leur horizon…

 

Jonathan, Sara ou Benjamin ont préparé leurs valises. Leurs destinations sont différentes mais leur satisfaction commune. Ils s’embarqueront bientôt vers un pays exotique, un village pittoresque ou une crique intime. Chacun a besoin de ce temps de pause où les soucis sont oubliés et les préoccupations quotidiennes mises de côté. Tout le monde en a besoin mais pas tout le monde n’y a droit. Certains n’auront comme horizon que le jardin municipal fréquenté toute l’année ou la cour de l’immeuble où jouent d’autres enfants tout aussi désœuvrés.

Des vagues de larmes

 

 « Maman, on part à la mer ? » Rivka a très chaud. La température a monté brusquement et c’est la canicule. La petite fille tourne en rond pendant que sa mère s’occupe de ses frères et sœurs. Celle-ci ne peut leur offrir ni un centre aéré ni une excursion hors de la ville. Son mari est malade depuis plusieurs mois et sa situation financière est catastrophique. Esther soupire et puise dans ses dernières ressources la force de continuer. Mais au fond de son cœur, l’amertume est grande. Des vagues de larmes la submergent.

Vacances pour tous

 

Ce cas, comme des centaines d’autres, est le souci quotidien des délégués du Vaad Harabanim. Les tracas financiers, médicaux ou familiaux des personnes dans le besoin sont une douloureuse expérience. Pour nous, c’est une opportunité unique, celle d’apporter une réponse aux interrogations de l’existence. Celle de permettre à nos frères en souffrance d’alléger le lourd fardeau qui pèse sur leurs épaules.

Une merveilleuse bénédiction

 

Consacrer une quelconque somme aux besoins de notre prochain nous protège dans nos entreprises. Cette participation sera une garantie et nous permettra de bénéficier de la prière des quarante jours qui débutera Roch ‘hodech Eloul. Aider une veuve, un orphelin ou des personnes âgées qui souffrent, sera notre passeport pour les vacances. Grâce à nous, le premier septembre ne sera pas pour ces familles une date stressante mais bien un jour de joie. Ainsi, notre geste nous préservera de tout mal.

Aider un nécessiteux deviendra pour nous une source de bonheur et une merveilleuse bénédiction. Et nous permettra de changer l’horizon brumeux en lever de soleil. Nous pouvons le faire ! En un clique.