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Matanot laevionim : Découvrez la mitsva avec Rav Haïm

7/3/5772 26.02.2012

C’est le soir à Bné Brak. Dans les rues, une activité fébrile. Chez Rav Haïm Kanievsky, c’est enfin le calme, après une journée bien remplie. Rav Haïm est totalement absorbé dans son étude. Les délégués entrent dans la petite pièce et sont immédiatement plongés dans l’atmosphère de sainteté du Gadol hador. Récit d’une rencontre au sommet.

« Je vous attendais ». C’est par ces mots que notre maître Rav Haïm Kanievsky a accueilli les délégués du Vaad Harabanim. Depuis sa création, le Grand Sage soutient l’Association, l’assurant de son appui et de sa considération. « C’est grâce à vous que le monde se maintient. Vous réalisez l’idéal de la mitsva de tsedaka. Je vous attendais. »

Avec crainte et respect, les délégués entrent dans le salon d’étude du Rav. Celui-ci quitte son étude pour poser des questions et s’informer de l’œuvre accomplie. Les délégués expliquent les cas des familles en difficulté, racontent, de façon vivante, l’action des bénévoles. Rav Haïm s’intéresse en profondeur aux activités de l’Association et s’enquiert de tous les détails.

Pour les hommes du Vaad, nul n’est besoin de chercher dans leur mémoire. Les cas difficiles sont présents dans leurs cœurs, à chaque instant. Ils ne peuvent les oublier. Ils vivent en eux. Cet investissement personnel de tous les instants n’est pas toujours facile à vivre. Mais c’est le choix qu’ont fait les délégués. C’est une partie de leur mission et ils l’assument pleinement. Grâce à cela, leur action est bénéfique et percutante. Ils consultent régulièrement les Grands Sages afin d’être épaulés et conseillés. Ce soir-là, ils sont venus chez Rav Haïm afin de lui présenter des cas extrêmes, qui mettent en jeu la vie et la mort. Ils sont venus chercher des réponses pour des questions de santé, de parnassa, d’éducation. Rav Haïm les guide, les éclaire grâce à son immense sagesse. Et trouve des réponses appropriées à chaque cas.

Les délégués du Vaad Harabanim sont également venus pour poser des questions de hala’ha en cette veille de Pourim. Rav Haïm livre toutes ses réponses dans une interview exclusive.

 

 

Vaad Harabanim : Certaines familles soutenues par le Vaad Harabanim n’ont pas les moyens d’assumer les frais de scolarité de leurs enfants. Peut-on destiner les matanot laevionim au règlement de ces frais et s’acquitter ainsi de la mitsva de Pourim ?

Rav Haïm : C’est une immense mitsva de payer les scolarités mais cela ne constitue pas celle de matanot laevionim car celui qui en profite est un enfant, un « katane » et pas un adulte.

Vaad Harabanim : Les parents ont-ils l’obligation d’éduquer leurs enfants à donner les matanot laevionim ?

Rav Haïm : Ce n’est pas obligatoire mais il est conseillé, pour accomplir la mitsva d’éducation, de former les enfants à réaliser ce don.

Vaad Harabanim : Rav Eliachiv estime que la somme des Matanot laevionim doit être une somme conséquente (la valeur d’un repas) À quelle somme l’estimez-vous ?

Rav Haïm : Il faut donner au minimum la somme équivalente à la valeur de la pièce d’une prouta (qui était la plus petite pièce de son époque).

Vaad Harabanim : Il existe une hala’ha précisant qu’il est bon d’honorer d’abord les pauvres de sa ville. Les nécessiteux d’Erets jouissent-ils de cette préséance ?

Rav Haïm : Les pauvres d’Erets ont le même statut que celui des pauvres de l’endroit où l’on se trouve même si géographiquement on s’en trouve éloigné.

Vaad Harabanim : Si un Juif se trouve en France et fait un don en fin de journée alors que Pourim est déjà fini en Erets? S’est-il acquitté de son devoir ?

Rav Haïm : Oui, mais on devra remettre le don à des personnes qui fêtent Pourim le 14 Adar comme en France.

Vaad Harabanim : Le jour de Pourim est bien rempli et on est très occupé. Souvent, on n’a pas le temps de faire le don le jour même. Peut-on donner les matanot laevionim en avance au Vaad Harabanim sous forme de dépôt redistribué le jour même de Pourim par les soins de l’Association ?

Rav Haïm : Oui, sans problème.

Vaad Harabanim : Si des personnes font leur don au Vaad Harabanim et demandent une bénédiction des Grands Sages, cela diminue t-il la valeur de leur don ?

Rav Haïm : Cela ne diminue leur mérite d’aucune manière.

 

 

Dans les rues de Bné Brak, l’agitation a cédé la place au calme et au silence. Mais dans le bureau de Rav Haïm retentit la bénédiction spéciale prononcée par le grand Sage en faveur de tous les donateurs du Vaad ainsi qu’à la communauté française, toujours plus investie dans l’œuvre de tsedaka pour les nécessiteux.

 

Pour accomplir la Mitsvah de Matanot Laevyonim par l’intermediaire du Vaad Harabanim, cliquez ici.