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Matanot Laevyonim, un Rendez-vous d’exception

5/30/5773 10.02.2013

Avant d’accomplir la mitsva de matanoth laevionim, de nombreuses questions se posent à chacun d’entre nous. A qui donner en priorité ? Comment connaître les personnes qui sont dans le besoin ? Comment agir dans la discrétion ? Toutes ces interrogations, et bien d’autres encore, sont prises en compte par le Vaad Harabanim. C’est Chmouel, le responsable de la logistique de l’Association, qui se propose d’y répondre. Interview.

 

Question : Le 14 et 15 Adar, tous les foyers sont sur le qui-vive pour accomplir la mitsva de matanoth laevionim. Comment pensez-vous répondre à leurs attentes ?

Chmouel : Il faut d’abord savoir que la période de Pourim est l’une des plus intenses de l’année. Au Vaad Harabanim, nous pouvons compter sur une équipe complète qui sera opérationnelle durant toute la période de la fête afin de traiter les demandes.

Question : Pouvez-vous nous décrire les différentes étapes du processus d’entraide ?

Chmouel : Bien sûr ! Elles sont nombreuses et demandent de longues heures de travail : nous traitons d’abord les dossiers qui arrivent par milliers au bureau. Nous contactons les Rabbanim afin de vérifier les informations. Cela nécessite un travail de fourmi : téléphoner aux Rabbanim qui ont donné leur recommandation, appeler des proches de la famille, des voisins, des amis. Parfois, les témoignages contredisent les données des dossiers et il faut vérifier chaque information : quelle est la situation exacte des familles, quel est le montant des dettes, quelle est la situation bancaire…

Les délégués bénévoles qui se chargent de ce travail sur le terrain le font dans la plus grande discrétion. Ils sont proches des gens et connaissent leurs besoins, de façon précise. Nous nous tournons donc vers eux afin de satisfaire – comme il se doit – les personnes en détresse. Ce sont ensuite les Rabbanim de chaque ville qui connaissent les cas qui déterminent l’aide à octroyer, la durée et les conditions dans lesquelles le faire.

 

Question : Cet investissement exceptionnel vous permet de réunir les informations et de valider les dossiers. Mais après, comment réunir les fonds nécessaires à cette grande entreprise de ‘hessed ?

Chmouel : Il est vrai que toutes nos forces sont unies pour Pourim ! Nous devons d’abord connaître les besoins en regard du nombre de dossiers et recevoir l’aval des Rabbanim. Ensuite, il faut expliquer au public les nécessités et établir les moyens de communication dans le monde entier : en Erets, en France, aux Etats-Unis, au Canada, en Suisse, en Angleterre et en Belgique. Puis nous mettons en place le standard d’urgence permettant de répondre à des milliers d’appels.

Question : Ainsi, toute l’infrastructure est mise en place. Mais comment récupérer les dons ?

Chmouel : C’est très simple. Trois moyens courants sont utilisés : les chèques que nous recevons au bureau, les cartes bleues traitées par les bénévoles au standard et les espèces réunies grâce aux Rabbanim dans chacun des quartiers. Plusieurs équipes se chargent ensuite de les transmettre au responsable de la ville qui les donne à ceux du Vaad Harabanim.

Question : L’argent est maintenant réuni mais comment le redistribuer le jour même de Pourim ?

Chmouel : C’est effectivement une question épineuse ! Mais grâce à la sagacité des Rabbanim, nous avons trouvé une solution qui résout tous les problèmes : l’Association emprunte une somme conséquente qui correspond à l’évaluation de l’ensemble des dons reçus et la redistribue en liquide le jour même. Ainsi, nous répondons à toutes les exigences de la hala’ha ! Le temps et la distance ne sont plus des obstacles.

Question : C’est ainsi que vous réalisez la mitsva de matanoth laevionim qui consiste à aider de vrais nécessiteux ?

Chmouel : Exactement… Il est très important pour nous de donner la possibilité au public d’accomplir par notre intermédiaire cette mitsva de la meilleure façon possible (avec « hidour »). En effet, il n’est pas toujours évident d’adresser un don qui sera bien utilisé, et bien distribué. Grâce à l’infrastructure créée au fil des ans dans tout le pays, nous sommes à même de réaliser la mitsva selon tous les critères de la hala’ha.

Question : Et d’où viennent les directives que l’Association suit à la lettre ?

Chmouel : Tout nous a été transmis par le Rav Elyachiv zatsal. La raison pour laquelle le peuple juif fait confiance au Vaad Harabanim, c’est que l’Association est l’émanation des grands Sages. Ce sont eux qui la dirigent et qui la guident. La proximité des Guedolim nous permet une transparence totale et une intégrité à toute épreuve. Grâce à leurs recommandations, nous sommes opérationnels sur tous les fronts et capables de l’impossible, comme en ce jour de Pourim ! D’ailleurs, les Grands Sages ont rendez-vous avec le Vaad ce Pourim : comme chaque année, ils adressent leurs dons à l’Association, certains qu’ils seront utilisés à bon escient.

Question : Pour clore cette interview, pouvez-vous nous décrire le moment le plus marquant de cette grande journée ?

Chmouel : C’est très difficile car Pourim au Vaad Harabanim est d’une intensité très particulière ! Mais l’instant le plus émouvant est sans doute celui où le délégué frappe à la porte d’une famille qui n’a rien à servir au michté et lui remet une enveloppe. C’est un moment inoubliable, pour la famille et pour l’envoyé du Vaad !

 

 

Pour finir, voici les règles d’or du Vaad Harabanim pour redistribuer les Matanot Laevyonim de la meilleure façon possible :

Le Vaad Harabanim a à cœur l’unité du peuple juif et permet à chacun d’entre nous d’accomplir la mitsva du don aux pauvres de la meilleure façon possible, grâce à sept règles d’or :

– Grâce aux dons réunis ce jour-là, nous aidons des personnes réellement dans le besoin.

– La distribution se fait dans une discrétion totale.

– Ce sont les Rabbanim qui dirigent l’Association.

– C’est le seul organisme présent dans tout le pays.

– Le Vaad redistribue le jour même, en espèces, tous les dons reçus.

– L’Association exige la transparence.

– La mitsva est accomplie avec hidour, respectant les critères les plus exigeants de la hala’ha.

 

Si vous aussi souhaitez transmettre vos Matanot Laevyonim par l’intermediaire du Vaad Harabanim, cliquez ici.Li4vLi4vdXBsL2ltZy9uZXdzXzJfMTM5LmpwZw==_300x300