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Nos enfants avant tout

9/24/5780 18.05.2020

Le Chla Hakadoch nous a transmis une prière spéciale pour les enfants et a ainsi répondu à toutes nos questions : que dire, à quel moment, avec quelle intention ? Le Vaad Harabanim nous donne rendez-vous à Tibériade, et même si nous ne pouvons pas nous y trouver physiquement, nous serons présents par notre prière, et soutiendrons l’action de l’Association. Tous ensemble avant Chavouot, parce que nos enfants sont notre bien le plus cher.

Tous les parents le reconnaissent : le maître mot de l’éducation n’est pas « patience », ni « persévérance », ni « discipline » mais bien « prière ». Comme nos aïeux, nous avons reçu cette tradition qui constitue une véritable assurance pour nos efforts. Nous les accomplissons en priant car nous savons que c’est elle qui leur permet de réussir. Chacun, bien sûr, a sa « technique ». Certaines mères prient durant l’allumage des bougies, d’autres prononcent des Tehilim tous les jours, quelques-unes ne ratent jamais une Amida. Quelle que soit notre méthode, que nous soyons un père ou une mère, nous avons vécu de façon empirique les bienfaits de la prière. Car aujourd’hui, l’éducation est devenue un sujet de première actualité, comme l’emploi ou la santé. Des professionnels, psychologues, conseillers, spécialistes, sont légion pour nous aider dans notre rôle. Car si dans le passé, les enfants avaient plutôt tendance à suivre le chemin de leur parents, ce n’est plus du tout le cas. C’est pourquoi il existe de nombreuses méthodes et théories pour tenter de répondre à toutes nos interrogations, et à résoudre nos difficultés. D’autant qu’aucun milieu n’est protégé, aucune frange de la population ne peut se targuer d’être imperméables aux influences extérieures ou néfastes. Qui peut croire être épargné et ne pas se soucier de ce qui adviendra de sa progéniture ? Les dangers sont partout, les cas se multiplient : certains enfants sont désorientés, d’autres quittent le chemin, d’autres encore sont en dépression, victimes de harcèlement scolaire ou de mauvais traitements. Et souvent, lorsque le drame se joue, les parents n’ont pas conscience de ce qui est en train de se tramer. C’est pourquoi la prière est si importante. Car elle déjoue les pièges et donne à notre investissement de temps et d’efforts son véritable impact. C’est uniquement en priant que nous pouvons trouver la solution aux problèmes épineux de notre époque, qui, bien souvent, malheureusement, nous dépassent. La prière unit le passé au présent, la tradition à la modernité. Elle soulage les cœurs et reconstruit ce qui a été détruit.

« N’aie pas peur, maman est là ! »

Parfois un enfant pleure dans la nuit. Parfois il est malade et a besoin de réconfort. Parfois il se sent seul et abandonné. Nous sommes là pour le rassurer, pour le prendre dans nos bras et l’aider à surmonter ses peurs. Une fois de plus, nos chances de succès dépendent de notre prière, de notre capacité à nous en remettre au Tout-Puissant qui est le père des pères. Il est impossible de comprendre le dénominateur commun d’un échec ou d’une réussite si l’on ne se prend pas en compte la prière. Certains parents ont tout donné matériellement et ne sont pas satisfaits de la trajectoire de leurs enfants. Parfois, ils ont donné beaucoup d’eux-mêmes afin de les satisfaire mais cela n’a pas fonctionné. Nous avons tenté de nombreuses méthodes et pourtant, nous ne voyons pas de résultat. C’est la raison pour laquelle il ne faut jamais cesser de prier. C’est la recommandation de nos Sages depuis les temps les plus anciens. Que ce soit nos patriarches ou nos Rabbanim, tous ont compris et mis en pratique cet incroyable cadeau offert par Hachem aux parents d’Israël. Au XVIIe siècle, Rav Yechayahou Horowitz, dit le Chla Hakadoch, est un talmudiste et érudit réputé. Il met en forme une prière pour aider les parents à défendre leurs enfants dans le Ciel. Car il est conscient qu’il faut formuler une Tefila pour les générations à venir, afin de briser la fatalité. Pour ce faire, il dispose d’un immense savoir en Thora, qui lui permet d’écrire l’un des ouvrages de référence du peuple juif, le « Chné Lou’hot Habrit » (« Les deux tables de l’Alliance »). Grace à ses vastes connaissances, il peut écrire la prière spéciale pour les enfants. Chaque mot de cette Tefila a plusieurs significations et fait appel à des notions très profondes dont seul un Sage de sa grandeur a le secret. Il nous laisse en héritage ce précieux enseignement en forme de prière. Et nous laisse des recommandations pour qu’elle puisse être entendue.

Les mots

Chaque mot de la prière du Chla Hakadoch a une portée incommensurable et permet d’ouvrir les Cieux. Le Rav Yechayahou Horowitz connaissait toute la Thora et il était également kabbaliste, ce qui lui permet d’évoquer dans des termes qui peuvent nous paraître simples, les plus hauts niveaux du service divin. Chaque mot a son importance et son influence sur les hautes sphères.

Quand prononcer la prière du Chla Hakadoch

Le Rav Yechayahou Horowitz a recommandé de lire sa prière la veille de Roch ‘Hodech Sivan, le mois de Chavouot durant lequel nous avons reçu la Thora. C’est notre descendance qui est appelée à transmettre le flambeau de la Thora et c’est à cette date que cette Tefila est particulièrement propice bien que l’on puisse la faire à tout moment de l’année.

Où prier ?

Cette année comme tous les ans, le Vaad Harabanim organise la prière spéciale pour les enfants sur le Kever du Chla Hakadoch. L’Association se tournera vers les Grands Rabbanim de la génération afin qu’ils se joignent à cet événement. S’ils ne peuvent s’y rendre à cause du Coronavirus, ils prieront de chez eux. Les délégués du Vaad Harabanim seront présents sur place, pour citer tous les noms et les requêtes des donateurs.

Pour envoyer vos noms  et le nom de vos enfants >>>