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Obtenons le pardon avec les Kaparot du Vaad Harabanim

1/2/5786 24.09.2025

Réunir des mérites avant que ne soit apposé le sceau de Yom Kippour, c’est possible, grâce à une tradition ancestrale : les Kaparot. Alors que les cœurs et les regards sont tendus vers le Ciel, nous pouvons obtenir l’expiation par cerite, que nous réalisons chaque année quelques jours avant la fête.

Avant de se présenter devant le Tout-Puissant le jour de Kippour, nous nous préparons, à l’instar du Grand Prêtre qui ne pouvait entrer dans le Saint des Saints qu’à cette seule occasion. Nous revêtons des habits blancs, et nous nous présentons, plus concentrés que jamais, pour obtenir le pardon divin. Nous sommes empreints d’une grande humilité et d’une ferveur incomparable en ce jour si solennel. Tous les Juifs du monde, même les plus éloignés, se rendent dans les synagogues pour Yom Kippour. Car l’enjeu est de taille : redevenir blanc comme neige, afin de redémarrer une année pleine de promesses, sans aucune trace de manquements. Pour ce faire, à l’époque du Temple, le Cohen Gadol procédait à de nombreux sacrifices, afin d’absoudre le peuple entier. À notre époque, ce sont les prières qui ont remplacé les sacrifices, même si nous avons un souvenir de ce procédé grâce aux Kaparot.

Une tradition ancestrale

C’est semblables aux anges que nous nous présentons en ce jour saint de Yom Kippour. Nos pensées sont entièrement vouées à la Kedoucha et à l’expiation. Durant un jour entier de prières et de Techouva, nous accédons à une proximité inégalable. Nous oublions nos soucis quotidiens, nos activités prosaïques, pour être totalement consacrés au service divin. Nous ouvrons nos cœurs après avoir demandé pardon de nos fautes et procédé aux Kaparot, les jours précédant la fête. Cette tradition ancestrale nous enseigne que nous pouvons demander que nos fautes soient reportées sur un animal, afin que la punition ne nous atteigne pas. En reversant le montant de l’achat de cet animal aux plus démunis, nous actons notre volonté d’aider notre prochain. Quel engagement est plus pur et plus solidaire que de penser aux autres, au moment crucial de notre propre pardon ? Ce geste concret est capable d’ouvrir les portes du repentir, en montrant que dès le début de l’année, nous nous soucions de nos frères qui souffrent. Cela indique le chemin que nous souhaitons emprunter et scelle notre réhabilitation.

Grâce à la coutume des Kaparot, nous remplaçons notre sacrifice par celui d’un animal ou d’une somme d’argent. C’est un moment précieux que nous attendons toute l’année. En donnant au Vaad Harabanim, nous concrétisons la meilleure des Tsedaka. Car c’est multiplier nos dons par autant d’actions menées tout au long de l’année par l’Association qui s’occupe de milliers de familles. C’est ainsi que nous pouvons espérer être reçu, tel le Grand prêtre devant le Saint des Saints, et ressortir vivant et béni de toutes les Bra’hot.

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