Durant le soir du seder, nous chantons au début de la Haggadah : « Nous étions des esclaves, mais nous serons libres l’année prochaine ». Nous ressentons tous l’amertume de l’exil et espérons une libération rapide avec l’arrivée du machia’h et la construction du Temple. Pour certains, l’exil est encore plus pénible car il est accompagné de nombreuses épreuves financières. Pour eux, Pessa’h se transforme en véritable angoisse. Car les difficultés d’argent pèsent sur leurs épaules comme un véritable joug. Elles accaparent leurs pensées et leurs actes et sont une préoccupation permanente qui les asservit littéralement. Le manque de moyens est un souci cruel qui ne laisse aucun répit. C’est pourquoi lorsque les personnes dans le besoin récitent « nous serons libres », cette phrase a un écho puissant directement lié à leur réalité quotidienne. Ils aspirent à cette liberté qui leur permettra de sortir de leur asservissement quotidien. Grâce à vous, ils pourraient vivre libres dès maintenant, alors pourquoi attendre ? Délivrons-les dès aujourd’hui.
Les denrées de première nécessité sont assez coûteuses à Pessa’h. Les matsoth, le vin, les dattes et tout ce qui constitue le panier de la consommatrice sont même pour certains inaccessibles. C’est pour cette raison que le Vaad Harabanim distribue des bons d’achat alimentaire. Le problème des courses avant la fête est ainsi solutionné en un clin d’œil. C’est la libération pour des milliers de familles, grâce à vous.
Certains ont de quoi mener à bien les préparatifs mais n’ont plus de budget pour les matsoth. En organisant des ventes de matsoth à prix réduit, elles deviennent accessibles à tous ! Pour certaines familles, elles sont même offertes ! Le pain de misère se transforme en véritable manne… Grâce à votre générosité, concrètement, des milliers de familles pourront offrir à leurs enfants de quoi passer une fête dans la joie et accomplir cette mitsva essentielle.
Le Vaad Harabanim ne s’occupe pas seulement des denrées alimentaires. Il faut également penser aux vêtements. Comment laisser des milliers d’enfants sans chaussures décentes, avec leurs vieux costumes élimés ? L’Association propose des ventes de vêtements à prix coûtant. C’est le bonheur retrouvé : les enfants n’ont plus honte de sortir dans la rue et d’accompagner leur père à la synagogue…
Afin que chacun puisse vivre la fête de façon digne, le Vaad Harabanim n’apporte pas seulement un soutien financier mais se soucie aussi des besoins fondamentaux de nos frères dans le besoin : des matsoth, des bons alimentaires, des vêtements. Déjà cette année, nous pouvons les libérer du joug de la misère. Agissons sans attendre. Libres, maintenant !