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Plus qu’un souffle de vie

2/30/5774 03.11.2013

David* a 34 ans. C’est un homme simple et honnête, père de famille et enseignant dans une petite ville. Dans l’établissement où il travaille, il est, aux dires de ses élèves, l’un des professeurs préférés. Mais aujourd’hui, ni son épouse, ni ses enfants, ni ses élèves ne peuvent profiter de lui. Ils ne savent même pas s’ils pourront le revoir un jour.

Il y a plusieurs mois, il commença à tousser de façon très prononcée. Il consulta son médecin de famille qui ne détecta rien de grave et lui prescrivit un traitement banal. Mais non seulement les quintes de toux ne diminuaient pas mais elles augmentaient de façon dramatique. Puis un jour, David faillit littéralement s’étouffer, et il alla passer des examens poussés à l’hôpital…

 

 

La peur chevillée au corps

 

 

« Vous êtes atteint de la mucoviscidose. C’est une maladie mortelle » expliqua le spécialiste du poumon à David et à son épouse Myriam*. « Vous pouvez vous en sortir, mais il faut faire une transplantation du poumon ». Myriam ne pouvait plus parler. David essaya de la calmer mais sentait la peur chevillée au corps. Tout à coup, il fut pris d’un vertige. Il se sentit plongé 22 ans en arrière. En effet, lorsqu’il était enfant, David contracta une maladie du rein. Les médicaments administrés ne furent pas efficaces et il fallut l’opérer afin de lui faire une greffe du rein. Mâture et volontaire, le petit David passa tous les examens ainsi que l’opération comme un « grand ». Malgré les souffrances et la séparation des siens, il fit preuve d’un courage à toute épreuve. Grâce à D.ieu, tout se passa bien et David recouvrit la santé. Mais alors que le médecin donnait des explications approfondies, il se souvint des odeurs de l’hôpital, des heures passées alité et de ses angoisses de mort. Lui qui avait retrouvé une vie normale et fondé une famille, il devait replonger dans le cauchemar de son enfance !

 

 

La maladie le ronge

 

 

Ce jour-là, ce fut le choc. Pour sa famille, ses proches et ses amis, la consternation. Les médecins ne mâchaient pas leurs mots. Il fallait opérer, et vite. David ne savait pas comment annoncer la mauvaise nouvelle à ses parents, qui avaient tant souffert, quelques années plus tôt… Mais sa maladie était incurable et il fallait agir.

Or, une nouvelle difficulté allait se présenter : les anticorps qu’il avait développés lors de la greffe du rein rendaient plus difficile celle d’un poumon correspondant au sien. Et alors qu’il était hospitalisé pour subir une batterie d’examens, sa femme et ses enfants passaient des moments très difficiles. Au point où un jour, sa fille demanda à sa mère si elle allait revoir son père…

 

 

Pas de greffe en vue

 

 

Aujourd’hui, David doit garder le moral, d’autant que malgré des crises d’étouffement de plus en plus fréquentes, il n’y a pas de greffe en vue. Après avoir consulté de nouveaux spécialistes, il a décidé de se rendre aux États-Unis où il aura une plus grande chance de pouvoir être transplanté. L’assurance assure son hospitalisation à New York où il a dû refaire tous les examens. La communauté juive a été prévenue et a assuré les repas cachères et l’aide nécessaire durant son hospitalisation, tant que sa femme ne peut encore le rejoindre. Mais entre temps son cas s’est aggravé. Ses jours sont en danger et il a été orienté vers un hôpital de Duke, petite ville de Caroline du Sud, conseillé par de nombreux spécialistes. Mais sur place, à l’inverse de New York, aucune communauté ne peut lui venir en aide et il est totalement isolé. Il est sous oxygène 24/24 heures et les plus grands professeurs sont consultés afin de savoir comment opérer. Une partie des frais est assurée par la sécurité sociale. Mais une partie non négligeable ne l’est pas. Comment un simple enseignant pourra assurer toutes ces dépenses ? Comment régler les honoraires de professeurs privés qui doivent assurer une greffe très compliquée afin de lui sauver la vie ?

De l’argent dépend la survie de David. Car si dans moins de trois mois il ne reçoit pas de poumon, il ne pourra pas retrouver sa famille.

Au départ, une cellule de crise a été formée auprès de ses proches afin de parer aux dépenses les plus pressées. Mais aujourd’hui, elle est impuissante devant l’ampleur des frais à couvrir. L’urgence est totale. C’est pourquoi tous les Juifs sont appelés afin de sauver David. Dans la solitude de Duke, il doit affronter une dure réalité : hospitalisé sans ressources, entre la vie et la mort, il veut encore espérer.

Notre soutien sera la réponse donnée à cet homme exemplaire. Grâce à notre aide, nous lui dirons que tous ses frères sont avec lui et que même au fond de l’abîme, un espoir subsiste. Et nous dirons à sa petite fille : « Oui, ton père reviendra ! »

 

Pour y prendre part, cliquez ici. Veuillez signaler que votre don est pour le Fond No. 3415.

 

 

 

Rav Reouven Elbaz et Rav Yaakov Hillel ont été extrêmement touchés par la détresse de David. Ils ont fait un appel spécial pour le sauver et ont expliqué que celui qui participera à cette mitsva sera béni et recevra toutes les bra’hoth et les yechouoth. Rav David Pinto a tenu également à aider David afin de le sauver et accorde sa bénédiction particulière à tous les donateurs, comme il l’a écrit dans une lettre spécialement adressé à la communauté française.

 

* Noms d’emprunt

 

 

 

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