Pour eux, c’est le grand saut tous les jours - Vaad harabanim : Vaad harabanim Pour eux, c’est le grand saut tous les jours - Vaad harabanim

Pour eux, c’est le grand saut tous les jours

8/1/5769 26.03.2009

Il y a plus de 3500 ans, nos ancêtres quittaient l’Egypte. Poursuivis par Pharaon et ses troupes d’élite, ils se retrouvèrent devant la mer Rouge, acculés devant des eaux tumultueuses. Que faire ? Grâce à une aide divine extraordinaire, ils purent traverser la mer Rouge à pied sec. Ce miracle est comparé à celui que D.ieu doit accomplir chaque jour pour que l’homme puisse subvenir à ses besoins. La providence divine, parfois cachée, parfois dévoilée, est notre planche de salut. Plongeons ensemble dans les eaux limpides et dans les tourbillons de la mer appelée « parnassa ».

 

Des millions d’hommes et de femmes eurent à peine le temps, en quittant l’Egypte il y a 3500 ans, de préparer du pain avant de fuir la terrible servitude endurée depuis 210 ans. Au petit matin, ils prirent la route du désert afin de conquérir leur liberté, menés par Moché Rabbénou. Leur sort était incertain mais leur détermination totale. Après trois jours, Pharaon pensa qu’ils s’étaient égarés et décida de les poursuivre. Il réunit ses meilleurs cavaliers et ses chars de guerre et prit la direction de cette armée d’élite. Lorsqu’il rattrapa les Juifs, ces derniers se trouvaient devant la mer Rouge, devant une voie sans issue. La foi chevillée au corps, les douze tribus se tournèrent vers D.ieu. Moché Rabbénou, inspiré par la parole divine, leva son bâton et étendit sa main sur la mer. Un vent d’Est puissant souffla sur la mer qui s’ouvrit en douze canaux pour laisser passer les enfants d’Israël.

 

Un miracle permanent

 

Na’hchon ben Aminadav, Prince de la tribu de Yehouda, plongea dans la mer le premier, afin d’encourager tous les Juifs à le suivre. Ce courage exceptionnel venait de sa conviction que toute délivrance vient du Ciel. Même si nous faisons le premier pas, c’est D.ieu qui prend le relais et nous permet de sortir de nos chaînes. Ces chaînes peuvent être celles de l’esclavage égyptien. Elles peuvent être également celle de la misère. L’homme doit garder à l’esprit qu’il existe un principe d’unité dans la création. Même les phénomènes qui semblent permanents relèvent en fait de l’action de D.ieu dans le monde. La pauvreté peut sembler insurmontable. En fait, il n’en n’est rien. De la même manière, gagner sa vie apparaît parfois comme naturel : on se rend au travail, on accomplit les tâches nécessaires et l’on reçoit un salaire à la fin du mois. Qui y a-t-il de plus logique ?

La tradition explique que « Mezonatav chel adam kaché kekriath yam souf », la subsistance de l’homme est aussi difficile à obtenir que l’ouverture de la mer Rouge. D.ieu doit accomplir de grands miracles pour assurer à l’homme sa nourriture quotidienne. Pourtant, l’être humain, dont l’existence s’inscrit dans les lois de la nature, a parfois l’impression que la parnassa est une donnée constante qui ne saurait subir aucune altération. La crise mondiale est venue nous rappeler qu’il n’en n’est rien. Nous sommes tous victimes des bouleversements économiques actuels. Et chacun d’entre nous à besoin de miracles permanents.

 

L’accalmie après la tempête

 

Nombre d’entre nous a connu les aléas du monde du travail. On se pensait hors de toute menace de licenciement. Et puis, un jour, le couperet est tombé et le temps du chômage est venu. Nous nous sommes retrouvés devant une mer infranchissable. Comment entreprendre cette traversée ? Comment assurer la subsistance de sa famille ? Certains ont bénéficié de miracles manifestes. Mais d’autres n’ont pas eu cette chance. Le Vaad Harabanim est aux côtés de tous ceux qui doivent se jeter à l’eau tous les jours. Il veille sur ceux qui doivent surmonter les épreuves d’une recherche d’emploi à un âge avancé. Sur ceux qui sont mis en retraite anticipée ou qui sont victimes d’une suppression d’emploi pour cause économique. Tous ceux-là sont pris au dépourvus et voient leurs revenus brusquement amputés. Ils ont pourtant une famille et des engagements à tenir : il faut payer l’emprunt à la banque, la scolarité des enfants, les factures tous les mois. A toutes ces personnes, courageuses mais désemparées, nous tendons une bouée de sauvetage. A l’approche de Pessa’h, rappelons-nous la sortie d’Egypte et aidons ces Juifs dans le besoin. Aidons-les à traverser la mer et à vivre leur propre délivrance.

 

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