Prière des Cohanim au Kotel le 8e jour de Hanouka, Mots pour maux - Vaad harabanim : Vaad harabanim Prière des Cohanim au Kotel le 8e jour de Hanouka, Mots pour maux - Vaad harabanim

Prière des Cohanim au Kotel le 8e jour de Hanouka, Mots pour maux

3/11/5774 14.11.2013

Il y a plus de deux mille ans, une poignée d’hommes l’emportaient sur l’armée la plus puissante du monde. Les Macchabées, avec à leur tête des hommes pieux et fidèles à Dieu, rendirent au peuple juif ses lettres de noblesse. Ce miracle fut rendu possible par la foi inébranlable et la force de la prière de ces Cohanim qui nous laissèrent en héritage Hanouka et la certitude que nous pouvons toujours nous hisser jusqu’à Dieu.

Plusieurs miracles eurent lieu durant la lutte qui opposa les Cohanim aux Grecs séleucides. Parmi eux figure celui de la victoire militaire. Comment quelques hommes peu ou mal armés parvinrent-ils à mettre en déroute une armée puissante et organisée ? C’est en priant Dieu et en restant loyaux à Sa parole que ces hommes pieux remportèrent la victoire militaire, qui est également celle du surnaturel sur le naturel. Car au-delà de la guerre physique se jouait une autre bataille qui opposait deux visions du monde diamétralement opposées. Celle de la croyance en la nature comme seule force et celle de la croyance en un Dieu tout-puissant qui peut tout changer, si seulement on Le lui demande…

 

 

Une lumière qui brille encore

 

 

La force des Cohanim qui offrit au peuple juif sa souveraineté sur sa terre n’a pas disparu. Elle a été léguée à tous les descendants d’Aaron le Grand Prêtre à travers les générations. Aujourd’hui encore, la force de leurs mots peut combattre tous les maux. Mots pour maux. Ils ont hérité d’un « Koa’h hatefila », d’une puissance de la prière capable de faire scintiller l’espoir et de faire éclater la lumière. Comme la petite fiole qui éclaira durant huit jours, la portée de leurs mots est miraculeuse. C’est pourquoi le dernier jour de la fête, moment propice à la tefila, des Cohanim se réunissent devant le Mur des lamentations, au plus près du Kodech Hakodachim pour implorer Dieu. C’est là que tous les espoirs sont permis.

 

Requête après requête

 

 

C’est bientôt la fin de Hanouka. Toutes les maisons juives sont illuminées par les petites lumières porteuses de grandes espérances. Et à Jérusalem, des Cohanim mandés par le Vaad Harabanim se réunissent afin de prier pour tous leurs frères dans le besoin. Ils pénètrent dans les tunnels menant au Mur occidental, tout près du Saint des Saints. Après avoir franchi les premières marches et s’être frayé un chemin dans les méandres des couloirs étroits, ils parviennent enfin devant le Mur, porteur de tant de souvenirs et de tant d’aspiration. Comme le pilier commun à tout le peuple juif, il s’élève majestueux. C’est là que va se dérouler une prière solennelle et inoubliable. Des Cohanim prestigieux, comme Rav David Cohen et Rav Simha Kook se retrouvent pour partager ce moment unique en faveur de tous les donateurs du Vaad Harbanim. Ils entonnent les premiers psaumes puis commencent la tefila. Ce sont des supplications enflammées qui s’élèvent devant le Kodech Hakodachim. Ils prononcent chaque nom et chaque requête avec une concentration toute particulière. Car ils ont conscience de leur rôle et assument la responsabilité de délégués du peuple d’Israël avec cœur et ferveur. Leurs yeux sont pleins de larmes car ils savent que leurs mots peuvent renverser les décrets les plus cruels. Et ils sont là pour nous, plus que jamais avec chacun d’entre nous. Pour y prendre part, cliquez ici.