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Resserrons les rangs !

9/23/5784 31.05.2024

 

La détresse de nos frères est palpable. Tel un combat contre le désespoir, leur quotidien est parsemé d’embûches, de luttes acharnées pour retrouver un semblant de vie normale, et d’efforts permanents pour ne pas sombrer. Des batailles sont remportées grâce à l’engagement de milliers de Juifs dans le monde. Ce combat est celui du Vaad Harabanim. Ce combat est le nôtre.

Ce jour-là fut un moment de joie totale, comme on en ressent peu dans une vie. Depuis plus de vingt ans, David et Hadassa attendaient la nouvelle qu’ils reçurent alors : ils allaient enfin être parents ! Après des années de traitements, des nuits entières à prier, des larmes et des efforts chaque jour renouvelés, ils pourraient enfin tenir dans leurs bras un enfant ! Après quelques semaines, ils furent comblés d’apprendre qu’ils allaient accueillir non pas un bébé, mais deux ! Mais après six mois, les jumelles voulurent venir au monde sans attendre. Elles sont nées très prématurées et furent confrontées, dès leur naissance, à des défis immenses. Les médecins annoncèrent à leurs parents qu’elles souffraient de problèmes respiratoires et qu’elles auraient besoin d’une assistance à l’hôpital. Il fallait aussi envisager les difficultés de santé propres à tous les grands prématurés : infections, troubles gastro-intestinaux, problèmes de croissance et neurologiques. Elles devraient être admises en soins intensifs afin de bénéficier de soins spécialisés et d’une surveillance de tous les instants. Leur nouvelle vie de parents ne fut pas de tout repos. Il fallait organiser des allers-retours permanents entre la maison et l’hôpital, qui ne leur laissèrent aucun répit. Toute leur existence fut chamboulée car ils durent consacrer tout leur temps à Sim’ha et Odaya. Pour se rendre disponibles, ils durent abandonner leur emploi : se consacrer entièrement à leurs filles étaient leur nouvelle fonction. Une fois que leurs filles purent rentrer à la maison, le parcours du combattant continua. Elles avaient besoin d’une assistance respiratoire, et ils installèrent le matériel nécessaire à l’oxygénothérapie. La question du poids fut tout aussi préoccupante. Que d’efforts pour parvenir à les nourrir et à maintenir leur poids ! La surveillance médicale était permanente et souvent, ils durent se rendre en urgence à l’hôpital. David et Hadassa ne baissaient pas la garde et devaient s’assurer heure par heure que leurs bébés continuaient à se développer normalement. Encore aujourd’hui, ils doivent se relayer à l’hôpital dès qu’un souci de santé se profile. Cela entraîne des frais énormes qui les accablent. Ils se battent pour la vie et font preuve d’une abnégation totale. Nous pouvons les soulager dans ce combat de chaque instant.

« Papa, je n’ai plus de cheveux ! »

La famille B. a été mise à l’épreuve et l’est encore. Il y eut la maladie de Chochana. Alors qu’elle ressentait depuis quelques mois une intense fatigue, des examens révélèrent qu’elle souffrait de la maladie que tout le monde redoute. Dan, son mari, se consacra entièrement à elle et l’accompagna à tous ses soins, lors de séances de chimiothérapie éprouvantes. Il fut à ses côtés pour tous ces rendez-vous et examens. Grâce à D.ieu, Chochana guérit et put retrouver son foyer, entourée de ses enfants. Mais l’un d’entre eux avait particulièrement souffert de ces mois difficiles. Yossef se leva un matin et vit qu’une touffe de ses cheveux était restée sur l’oreiller. En quelques semaines, il était totalement chauve. « Papa, je n’ai plus de cheveux ! » s’écria-t-il, effrayé. Son désarroi était complet. Après des mois de lutte afin que sa mère recouvre la santé, c’était la sienne qui était maintenant en question. Les médecins expliquèrent qu’il souffrait d’un très grand stress lié à la maladie de sa mère et qu’il fallait suivre un traitement de plusieurs semaines. Pour lui, qui avait à peine vingt ans et qui souhaitait se marier, ce traitement était essentiel. Mais le prix était très élevé : deux mille dollars par mois. Son père le regarda avec amour. Son fils avait passé des moments difficiles. Il avait souvent été absent durant la maladie de sa femme, mais serait maintenant bien présent à ses côtés. Il lui expliqua qu’il pourrait compter sur lui. Pourtant, sa situation financière ne lui permettait pas d’engager de nouveaux frais et il dû recourir à des prêts, accentuant encore ses dettes. En nous mobilisant, nous pouvons l’aider à sortir de ce marasme et aider Dan à retrouver son apparence.

David, Hadassa ou Yossef. Tous attendent une délivrance. Nous ne pouvons détourner la tête et ne voir que nos propres épreuves car le peuple juif est un, chaque membre le composant constitue un corps indivisible. C’est notre force : grâce à la Tsedaka, grâce à la solidarité et à l’empathie, nous nous rattachons au peuple dans son entité et resserrons les rangs. C’est cette appartenance qui fait de nous le Clal Israël, dont Hachem est si fier. En soutenant ces familles, nous scellons l’alliance éternelle et prouvons que nous sommes garants les uns des autres.

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