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Retrouver la joie !

7/11/5782 14.03.2022

La joie est partout ! Les rues regorgent d’enfants déguisés, on entend la musique à toutes les fenêtres, l’ambiance bat son plein. Pourim a commencé et rien ne peut lui être comparé. Pourtant, chez certaines familles, l’atmosphère est toute autre. Une chape de plomb semble écraser ces foyers en grande difficulté… jusqu’à ce qu’une personne se présente à la porte, avec une bonne nouvelle ! C’est l’envoyé du Vaad Harabanim qui apporte la joie chez ceux qui souffrent.

Rien ne peut égaler la joie de Pourim. Partout, on se presse pour écouter la Meguila, apporter un Michloa’h Manot, danser avec ses proches, recevoir des amis, rendre visite à ses grands-parents. Les enfants sont particulièrement à la fête depuis les déguisements préparés de longue date jusqu’aux bonbons dégustés sans modération. C’est une sorte de tourbillon de gaité qui anime le peuple juif en ce jour de délivrance, en ce jour de dévoilement de la Providence divine. Mais dans cette ronde d’allégresse, certains sont absents. Des enfants n’osent pas sortir dans les rues pour se joindre à leurs camarades. Ils sont comme paralysés chez eux et souffrent en silence. Leur situation est difficile et leurs parents doivent affronter l’adversité, tout en essayant des les préserver au maximum.

Léa, Tehila et Méïr attendent notre secours

Ces trois petits enfants, âgés de 6 à 10 ans traversent une épreuve insoutenable. Depuis quelques mois, ils sont séparés de leurs parents, qui ne peuvent plus s’occuper d’eux. Tout a commencé lorsqu’une maladie auto immune s’est déclarée chez leur mère, âgée de trente ans. Elle souffre de la sclérose en plaque, qui s’est développée de façon fulgurante. Elle ne peut plus marcher ni s’occuper de son foyer. Assez rapidement, elle a dû se rendre dans un centre spécialisé. Le père n’a malheureusement pas résisté au désespoir et été hospitalisé à cause de sa dépression. Les enfants ont été placés dans différentes familles, et en ce jour de Pourim, ils sont séparés de leurs parents et de leurs frères et sœurs. Grâce à D.ieu, ils ont un toit et de quoi manger. Mais ces généreuses familles d’accueil ne peuvent assumer le coût élevé d’un suivi psychologique et scolaire indispensable. À travers la fenêtre, leur regard en dit long sur le poids qui pèse sur leurs frêles épaules. Ils ont besoin de notre aide, au plus vite.

 

Un terrible drame

 « Où est maman ? » demande Sara. Son père la regarde tristement. Il ne sait pas quoi répondre. « Maman nous a abandonnés » est la triste réalité, mais il ne peut pas lui avouer la vérité. Du jour au lendemain, sa femme, la mère de ses six enfants, a quitté leur domicile. Sans donner de raison. Au départ, le père a été soutenu par sa communauté qui lui apportait des repas chauds et le soulageait en lui gardant les enfants lorsqu’il rentrait tard du travail. Mais il doit aujourd’hui s’organiser et trouver de vraies solutions. Il a besoin d’un soutien quotidien afin de retrouver un semblant de normalité et d’offrir à ses enfants un peu de calme après cette terrible tempête. Pour faire face à une telle tragédie, l’aide du Vaad Harabanim est fondamentale. Grâce à votre participation, cette famille déchirée aura des chances de retrouver le chemin du bonheur.

La joie de Pourim est communicative. Pas seulement grâce aux chants, aux danses et aux repas familiaux. Elle est communicative car nous pensons aux autres, en leur donnant la possibilité de sortir du tunnel. Nous nous réjouissons durant cette fête spéciale grâce aux Mitsvot du jour, qui mettent l’accent sur la solidarité et l’entraide. C’est notre joie et celle des autres qui en jeu.

En réjouissant les familles en difficulté, en nous préoccupant de la veuve et de l’orphelin, en participant à la collecte de fonds pour des traitements médicaux, en aidant des enfants dans le besoin, nous réinventons la joie, nous réinventons Pourim. Chaque année, aux côtés du Vaad Harabanim, formons la ronde joyeuse de la Tsedaka et de la générosité.

Pour vous aussi rejouir des milliers de familles dans le besoin —>