Après les jours redoutables et la solennité de Yom Kippour, nous pénétrons dans l’univers de Souccoth. Jours de joie en famille, ces jours sont également ceux où nous pensons aux autres afin que notre bonheur soit réellement au summum…
La fête de Souccoth est sans doute la plus joyeuse de toutes : on se retrouve en famille, entre amis, dans une cabane qui représente la protection divine. Qu’est-ce qui peut constituer un plus grand bonheur ? Grâce à l’enthousiasme propre à la fête, l’ambiance bat son plein : les enfants sont heureux de vivre dans la cabane préparée par papa et décorée par maman. Dans les foyers, on ressent l’allégresse, c’est une sorte d’explosion de gaieté après les jours redoutables, pleins de sérieux. La musique remplit les foyers, les préparatifs occupent toute la famille. Et durant les sept jours de festivités, nous recevons la visite des Ouchpizines, les illustres hôtes que sont Avraham, Its’hak, Yaakov… Mais pourtant, un bémol atténue un peu cette joie. C’est le manque que l’on ressent pour les autres, pour ceux qui n’ont pas de quoi préparer la fête. Comment ignorer nos frères dans la douleur ? Comment tourner le dos à tous ceux qui souffrent alors que notre contentement est total ? Grâce à un don, même minime, vous pouvez atteindre la joie à l’état pur, celle de prendre sous votre aile l’un de vos frères et de lui offrir de quoi se réjouir sous la souka. Votre geste réjouit le Créateur et place votre action au sommet. N’hésitez pas et aider un pauvre à vivre Souccoth dignement.