Sur le chemin de l’école... - Vaad harabanim : Vaad harabanim Sur le chemin de l’école... - Vaad harabanim

Sur le chemin de l’école…

12/21/5774 17.08.2014

C’est le début de l’année : les enfants vont reprendre le chemin de l’école et c’est la joie des préparatifs, avant d’intégrer les nouvelles classes et de retrouver ses ami(e)s. Pour certains pourtant, le chemin de l’école ne sera pas forcément aussi riant…

Deux mois de vacances, ça remplit les batteries ! C’est le 25 août et c’est bientôt la rentrée. Dans tous les foyers, on sent l’ébullition. On a déjà préparé les cartables et les fournitures scolaires. Les emplois du temps sont dans la tête de chacun avec ses nouvelles matières, ses découvertes et ses espoirs. Nos génies en herbe vont retrouver leurs amis, alors que les mamans planifient la rentrée dans tous ces détails.

 

Un grand moment

 

 

La rentrée au Gan a ses règles, comme celle du CP ou de la sixième. Chaque étape est un nouveau départ, avec ses interrogations. Mon enfant est-il prêt à affronter une nouvelle maîtresse ? Saura-t-il s’adapter à la classe ? Trouvera-t-il une place au milieu de ses camarades ? Obtiendra-t-il de bons résultats ? La petite Ora entre cette année au jardin d’enfants et c’est avec de belles joues roses qu’elle entre dans la classe avec sa maman pour le premier jour. Jérémie, lui, va apprendre à lire. Il connaît déjà les lettres qu’il a apprises avec son père. C’est donc sûr de lui qu’il se rend à l’école, avec son beau cartable neuf. Quant à Sarah, la rentrée en 6e est un grand moment : que de changements mais aussi que de perspectives ! Les manuels scolaires sont bien rangés dans la bibliothèque et Sarah, qui a toujours été une bonne élève, a hâte de s’en servir. Mais pour d’autres enfants, dont la famille est en difficulté, c’est plutôt un moment d’angoisse qu’un moment de joie. Et pour ceux qui n’ont rien, cette angoisse est décuplée.

 

Des allers retours incessants

 

 

Certaines mamans n’ont pas les ressources nécessaires pour acheter le minimum à leurs enfants. Alors bien sûr, il y a le système D qui fonctionne à plein régime. On peut toujours rapiécer les vieux vêtements et trouver des cartables d’occasion. Mais dans certains cas, les problèmes sont plus graves. Chimone est né avec une anomalie au rein. Il est suivi à l’hôpital depuis sa naissance et a besoin de soins constants. Alors pour lui, à tous les points de vue, la première classe du gan, c’est un immense événement. Ses parents sont confrontés à des problèmes de taille : comment fera-t-il pour se rendre à l’hôpital et retourner ensuite au gan ? Pourra-t-il réellement profiter de cette année de découverte et de premières expériences sociales avec d’autres enfants de son âge ? Les bilans médicaux l’empêcheront ils d’assister aux fêtes et aux anniversaires de ses nouveaux copains ? Un espoir existe pourtant car les médecins envisagent une intervention chirurgicale. Longue et coûteuse, elle permettrait à Chimone de vivre normalement.

 

 Je voudrais tant jouer dans la cour de récréation !  

 

Pour Judith , une petite fille qui entre en CP et qui se déplace en chaise roulante à cause d’un virus qui a paralysé ses jambes, la gageure semble également immense. La vie quotidienne n’est pas simple et parsemée d’embûches à cause de cet handicap qui n’est pourtant pas incurable. Lorsqu’elle rentre de l’école, c’est souvent la même phrase qui revient : « Maman, je voudrais jouer pendant la récréation ! » Mais cela est impossible et elle ne peut s’ébattre joyeusement comme ses camarades. Pour elle, pas de balle au prisonnier ni de saut à la corde. Son cœur se serre et elle ne peut s’empêcher de pleurer malgré tous les efforts qu’elle fait pour garder sa dignité. Sa maman le lui dit toujours : « Bientôt ma chérie, tu pourras jouer comme les autres. Tu passeras l’opération qui te libèrera de ton fauteuil. Il faut de la patience ! Nous trouverons l’argent » Mais comment une petite fille de 6 ans peut-elle comprendre qu’une question d’argent l’empêche de marcher ?

 

Le ventre vide

 

 

D’autres enfants sont en bonne santé mais ont souvent le ventre vide. C’est le cas de David, qui a bientôt 11 ans et qui entre en 6e. Son père vient de perdre son travail et sa mère est au chômage. La situation financière s’est tant dégradée que le frigo n’a rien à offrir. Lorsque David rentre de l’école à quatre heures, et qu’il n’a mangé que deux tartines de pain, il ouvre souvent la porte du réfrigérateur. Mais à chaque fois, les étagères sont cruellement vides. Faute de moyens, ses parents ne peuvent l’inscrire à la cantine. Parfois il se rend chez des voisins qui lui donnent de quoi se restaurer. Mais comme il a honte de demander, il revient souvent chez lui affamé. Le soir, il va souvent se coucher sans avoir mangé. Or, David a besoin de se nourrir à sa faim afin de réussir son année. En attendant de retrouver du travail, ses parents ont besoin d’une aide alimentaire mensuelle.

 

Avec un peu de bonne volonté, il est possible de soutenir ces familles. Tous unis, et chacun selon ses moyens, on peut briser la logique de la misère. Quelque que soit la somme, elle permet de constituer un capital solidarité qui profitera à ces enfants et aux nôtres. Les dividendes seront multipliés dans notre vie et fructifieront éternellement. Les Rabbanim du Vaad donneront leur bénédiction et prieront pour tous les donateurs durant les 40 jours entre Roch ‘hodech Eloul et Yom Kippour.

 

 

 

Ne nous privons pas de leurs prières. Pour soutenir ces familles, cliquez ici.