Tefila spéciale d’Erev Roch Hachana : La prière peut tout - Vaad harabanim : Vaad harabanim Tefila spéciale d’Erev Roch Hachana : La prière peut tout - Vaad harabanim

Tefila spéciale d’Erev Roch Hachana : La prière peut tout

13/16/5772 03.09.2012

Le jour du jugement approche. C’est bientôt la nouvelle année et dans toutes les communautés, le chofar a commencé à retentir, pour nous éveiller au grand événement. La veille de Roch Hachana, l’intensité de toute cette période atteint son paroxysme. C’est alors que les pleurs de nos dirigeants spirituels s’élèvent et, semblables à la voix du chofar, ébranlent la voûte des cieux. Fondée par Rav Elyachiv il y a plusieurs années, cette prière spéciale organisée au Kotel et qui rassemble les plus Grands du monde juif sera récitée pour vous, vos familles et vos enfants.

 

Le Rav Elyachiv a laissé un héritage spirituel immense. Parmi ses actions, le Rav chérissait particulièrement le Vaad Harabanim et ses donateurs, dont l’œuvre dessine l’alliance indéfectible entre les différents membres de notre peuple.

C’est pour cette raison que depuis plusieurs années, le Rav Elyachiv, d’abord seul puis entouré des plus grands Rabbanim de la génération, se rendait au Kotel la veille de Roch Hachana afin de prier pour l’Association de tsedaka et ses donateurs, honorant ainsi les acteurs vibrants qui permettent au Vaad Harabanim de fonctionner au jour le jour.

Depuis trois ans déjà, durant ce moment unique mais difficile, alors que les dernières heures avant la fin de l’année s’écoulent dans le sablier de la prière, alors que le jugement suprême se profile, les grands Sages et érudits du clal Israël se retrouvent le temps d’une tefila spéciale devant le Mur occidental, d’où la présence divine n’a jamais disparu. C’est un moment de recueillement profond, d’une force spirituelle intense.

Quelques heures avant la fête, tous les foyers juifs ressentent un moment de stress. Ce sont non seulement les préparatifs d’ordre matériel, comme les simanim pour le soir de Yom Tov, mais aussi ceux d’ordre spirituel qui sont dans tous les esprits. La sainteté requise dans ces instants si particuliers a été atteinte, après un mois de sli’hoth où les cœurs se sont ouverts.

Au quatre coins du monde s’élève une ferveur singulière. Et dans la cour des Grands, l’élévation spirituelle est palpable. Depuis trois ans, les Sages de la génération font fi de leurs préoccupations, mettent de côté leurs activités journalières pour se réunir avant Roch Hachana en faveur d’une juste cause qui leur tient particulièrement à cœur : le Vaad Harabanim. Pourtant, le poids de leur charge communautaire est important. De lourdes responsabilités pèsent sur leurs épaules. Mais ils ont décidé de donner la priorité à un devoir qu’ils accomplissent dans la joie et l’abnégation : prier à cet instant précis pour la réussite des enfants d’Israël. En ces moments de recueillement et de techouva, les Guedolé hador se réunissent au Kotel, dans les dernières minutes avant la fête, pour honorer tous ceux qui participent à l’œuvre du Vaad Harabanim.

 

Veille de Roch Hachana 5772

 

Il y a un an déjà. Il est 14 heures à Jérusalem. L’esplanade du Kotel se vide peu à peu alors que la fête se profile à l’horizon. L’intensité du jugement est ressentie par tous. Et là, à un endroit spécialement réservé pour les Grands de la génération, se forme une sainte assemblée.

Un par un, les maîtres du judaïsme contemporain font leur apparition. Malgré leur âge, malgré leurs responsabilités, ils avancent vers ce sanctuaire de la solidarité où se trouvera bientôt Rav Elyachiv. Tous présents pour le bien des fidèles, ils n’ont qu’une pensée, qu’un souci : unir leurs forces grâce à une tefila exceptionnelle.

Qui a le mérite de prier avec ce miniane ? Rav Chmouel Auerbach, l’Admour de Lelov, Rav Azriel Auerbach, l’Admour de Rah’mastrivka, le Rav Adès, le Rav Hillel et le Rav Elbaz se retrouvent pour accomplir une mitsva essentielle à leurs yeux, quelques heures avant le jour J, avant que le monde entier se présente sous le regard de D.ieu. Le soleil décline. Le ‘hazan commence Min’ha. Les kavanoth sont empreintes de tout le sérieux et de toute la gravité qui incombent à ces minutes d’exception. « Hachem qui fait mourir et fait revivre ».

 

Cession extraordinaire

 

Puis des Psaumes sont récités mot par mot, distinctement, comme si c’était la première fois. Enfin, un yehi ratson spécial est prononcé : les Rabbanim prient de toutes leurs forces afin que soit agréées devant le Roi qui trône dans les cieux toutes les demandes, toutes les requêtes. Le cœur se serre devant la bienveillance et la sollicitude de ces géants de la Thora qui ont donné leur énergie, leur temps et leurs forces pour leurs frères. C’est bientôt le crépuscule. Les Guedolé Hador vont retrouver leurs communautés respectives, laissant sur l’esplanade du Kotel le parfum d’éternité de leur prière.

Et devant le mur occidental du Temple, un groupe d’avre’him récite chaque nom, prononce chaque demande. Ils implorent la miséricorde divine en avançant un argument de taille : la tsedaka accomplie durant toute l’année et ce jour-là encore. À l’instar de leurs illustres prédécesseurs, ils prient en faveur des donateurs. Ils sollicitent le Tout-Puissant, pleins de respect et de crainte afin qu’Il nous accorde une année réussie, pleine de bonheur et de joie. Une année de santé et de parnassa tova, une année heureuse couronnée par la réussite de nos enfants et de toutes nos entreprises.

Cette année5773, en perpétuant le minyan que Rav Elyachiv a créé, le peuple juif uni se retrouvera devant le Kotel grâce à la présence de ses fervents représentants afin de prier pour tout Israël. Car la prière peut tout.

 

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