Un chant en l’honneur de Sa gloire - Vaad harabanim : Vaad harabanim Un chant en l’honneur de Sa gloire - Vaad harabanim

Un chant en l’honneur de Sa gloire

8/4/5781 17.03.2021

Cette année est marquée par le sceau du doute et de l’angoisse. Nous ne savons pas si nous vaincrons les dangers provoqués par la crise sanitaire. Mais ce que nous savons, c’est que nous pouvons faire appel à la clémence divine. Un Tsadik nous a promis que D.ieu nous protégerait et nous a laissé en héritage les mots pour le dire. Ce Pessa’h, marchons sur les pas de Rabbi Chimchon d’Ostropoli et de Rav Haïm Kanievsky.

C’est par le sang et le feu que fut marquée cette journée dramatique. Les Juifs furent réunis dans la synagogue et massacrés sans pitié. Hommes, femmes et enfants, tous furent brûlés vifs et la quasi-totalité de la communauté périt. Parmi  les suppliciés se trouvait le Rabbi Chimchon d’Ostropoli. Il donnait du courage aux siens et c’est avec ferveur, pour la sanctification du Nom, que leurs âmes rejoignirent le Ciel en chantant le Chema Israël. Une lettre fut sauvée des flammes providentiellement. Il s’agit du texte que laissa Rabbi Chimchon et qui contient des secrets de Kabbala.

Les secrets de la Thora 

Quels sont ces « secrets de la Thora » dont parle ce disciple ? Ce sont les explications kabbalistiques des plaies qui s’abattirent sur l’Egypte à l’époque de notre première délivrance. Rabbi Chimchon les légua à la postérité dans une lettre transmise de génération en génération. Le Tsadik d’Ostropoli fit une promesse alors que son âme quittait son corps et s’élevait dans les hauteurs. Il avait donné sa vie en sacrifice avec ses frères mais ses secrets lui survivraient afin de protéger le peuple juif à travers ses tribulations. Il promit que celui qui lirait sa lettre la veille du premier jour de Pessa’h serait protégé de tout mal et aurait la bénédiction de l’abondance.

Que se passe t-il Re’hovRachbam ?

Tous les Juifs du monde se préparent au Seder de Pessa’h. Quelques heures avant le début de la fête, c’est l’ébullition dans les foyers. On a cherché le ‘Hamets, on l’a détruit et annulé. La table est dressée, on a mis ses plus beaux vêtements. Les enfants attendent avec impatience de manger de la Matsa. Dans un petit appartement de Re’hovRachbam à BnéBrak, un événement à nul autre semblable se déroule au même moment. C’est Rav Haïm Kanievsky qui se concentre et demande la miséricorde divine pour le peuple juif. Il évoque devant le Tout Puissant les souffrances de ses frères, touchés par la maladie, le deuil, les épreuves de toutes sortes. Lui qui consacre chaque seconde de sa vie au peuple juif et à l’étude de la Thora s’adresse à D.ieu dans les termes les plus poignants. Il commence la lecture de la lettre de Rabbi Chimchon afin de faire trembler les Cieux, pour que les tourments cessent et que nous puissions enfin voir la Gueoula. Dans sa bouche, chaque mot est une clef qui ouvre les trésors de la délivrance.

Envoyez votre nom et le nom de vos proches —>