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Un don, mille miracles : le destin de notre Tsedaka

3/20/5786 10.12.2025

Nous donnons, jour après jour. Discrètement, fidèlement. Nos dons traversent les frontières avec amour pour soutenir les familles en détresse d’Erets Israël, et nous savons que nous participons à la Tsedaka la plus pure, la plus lumineuse qui soit. Mais que devient cet argent ? Dans quels foyers entre-t-il ? Quels visages illumine-t-il ? Découvrons ce que nos dons accomplissent et combien ils sont précieux. Découvrons le mérite immense d’être partenaires du Vaad Harabanim.

Un foyer pour l’éternité

« Attention ! Reculez ! Reculez ! »
Les cris se perdaient dans la musique assourdissante. « Le père du ‘Hatan est tombé ! Écartez-vous ! Quelqu’un connaît les premiers secours ? »

D’un coup, l’orchestre s’arrêta. Les instruments se figèrent, et la voix du chanteur s’interrompit. Les jeunes se massèrent autour du ‘Hatan qui était bouleversé.
Myriam courut vers son mari, livide en le voyant gisant au sol. Il dansait encore avec toute son énergie avec le ‘Hatan et le Roch Yéchiva quelques minutes plus tôt…

Deux hommes l’assirent précautionneusement. Le ‘Hatan lui tenait la main, tandis qu’un volontaire de Hatzala effectuait les premiers examens.

— « Vous devriez aller aux urgences », dit-il à Myriam.

Cette nuit-là, la vérité effrayante éclata : ce n’était ni un malaise ni une déshydratation. Chimone avait une tumeur agressive au cerveau…

Le Chabbat des sept bénédictions, il était hospitalisé. Les enfants arrivèrent seuls à la salle de fête, incapables de se réjouir.

— « Demain, papa subit une opération du cerveau », racontaient-ils aux invités horrifiés.
— « Il a demandé que tout le monde prie pour lui. »

Après cette opération, il y en eut une autre… puis une autre encore. Puis la chimiothérapie, la radiothérapie, puis des examens anxiogènes.
Le jeune couple lui apporta à l’hôpital les albums photo du mariage. Il apparaissait sur les photos souriant, solide, debout près du ‘Hatan — deux heures avant que leur vie ne bascule…

Quand Itamar, le fils suivant, se fiança, cela faisait exactement quatre ans que le père était tombé malade. Il participa aux fiançailles à distance : il était hospitalisé en plein milieu d’un traitement. Après quatre années d’épreuves qui les avaient épuisés, Itamar savait qu’il n’y avait plus personne pour organiser son mariage. Sa mère passait presque tout son temps à l’hôpital. Le reste du temps, elle tentait tant bien que mal de maintenir un semblant d’ordre dans son foyer et de trouver un peu d’argent pour survivre. Elle n’arrivait presque plus à travailler.
La maladie avait provoqué des dépenses énormes, et les dettes s’accumulaient. Le père était épuisé par les opérations, et chaque petite responsabilité représentait pour lui un danger réel…

Itamar ne savait plus quoi faire
Qui pourrait l’aider ?
Vers qui se tourner ?

Grâce aux dons adressés au Vaad Harabanim, Itamar pourra reprendre espoir. Il pourra payer les premières dépenses du mariage, l’alliance, des vêtements décents, régler la salle, le traiteur, la location du petit studio, les cadeaux pour sa fiancée — et mille autres frais…

Grâce à ces dons, il marchera vers la ‘Houppa, heureux, rayonnant —
comme les centaines d’autres fiancés du Vaad Harabanim pour lesquels la générosité a bâti un havre de paix.

Quand la lumière s’éteint

« À bientôt mes chéris ! »
Sarah fait un signe de la main à ses enfants, les larmes aux yeux. Elle est allongée sur une civière, et l’ambulancier démarre doucement pour éviter la douleur.

— « Maman reviendra bientôt », dit le plus petit à son frère en entrant chez les voisins où ils resteront jusqu’au soir.
— « C’est juste pour quelques heures, non ? »

Mais déjà dans l’ambulance, les choses se compliquent.

« La saturation est trop basse », dit l’ambulancier, inquiet. « Il faut stabiliser sa respiration ! »

Pendant six mois, Sarah a suivi des traitements. Puis durant une année supplémentaire, elle a été traitée avec un médicament spécial censé empêcher le retour de la maladie. Toute la famille a espéré, prié.

Mais Sarah ne s’est pas rétablie. Le Motsaé Chabbat de la même semaine, elle est décédée. Six enfants, tremblants de chagrin, furent conduits au cimetière.
Quelqu’un leur fit la kriya, plaça dans leurs mains le texte du Kaddish, et ils récitèrent les mots en sanglotant.

Combien de temps l’avaient-ils attendue… Combien de fois avaient-ils prié pour qu’elle guérisse, qu’elle revienne, qu’elle les prenne dans ses bras…

Il ne reste maintenant que six orphelins, et un père désespéré.

Lorsque nous donnons la Tsedaka en allumant nos bougies de ‘Hanouka,
nous allumons en réalité la lumière et l’espoir dans les maisons d’orphelins brisés.

Un feu dévastateur

Dans un immeuble de Beit Shemesh, un incendie s’est déclaré dans la nuit. Les flammes ont jailli des fenêtres, et les habitants, qui venaient d’échapper aux flammes, regardaient depuis le trottoir leur maison être réduite en cendres.

Le matin même, ils avaient envoyé les enfants à l’école, ramassé des jouets qui traînait, préparé un repas… Et le lendemain à l’aube, il ne leur restait plus rien. Durant cette nuit terrible, ils avaient dû fuir les flammes sans chaussures, simplement vêtus de leur pyjama. Ils tremblaient dans le froid nocturne, sans même avoir eu le temps d’enfiler un manteau aux enfants.

Aujourd’hui, ils n’ont plus rien. Plus de maison, plus de lit, plus de cuisinière, plus de livres, plus de machine à laver, ni de frigo… Des familles qui s’en sortaient tant bien que mal d’un mois à l’autre, se sont retrouvée dans un dénuement total.

Grâce à la solidarité du peuple juif, nous nous occuperons d’eux, pour qu’ils puissent retrouver un foyer, des meubles, de l’électroménager.
Comme les milliers de familles en détresse du Vaad Harabanim, ils recevront tout ce dont ils ont besoin.

Les reflets orange et or de la ‘Hanoukia réchauffent nos cœurs. Et nos dons apportent la lumière pour des milliers de familles.