Un enfant tendrement aimé - Vaad harabanim : Vaad harabanim Un enfant tendrement aimé - Vaad harabanim

Un enfant tendrement aimé

3/15/5772 11.12.2011

Un bébé pleure et ses sanglots déchirent le cœur de sa mère. Souffre t-il ? A-t-il faim ? Sa maman le prend dans ses bras et des larmes coulent sur ses joues. Elle aime tellement sa petite fille. Tendrement, elle sert contre elle Hanna, qui n’est pas un bébé comme les autres. Et leurs larmes se confondent…

 

Esther et Avi R. sont un jeune couple qui habite Ashdod. Ils ont deux petits garçons âgés de 10 et 6 ans. Esther souhaitait tellement avoir un troisième enfant après cinq longues années d’attente. Et puis la bonne nouvelle arriva. Esther fut au comble de la joie lorsqu’elle apprit qu’elle attendait une petite fille. Mais son enthousiasme fut bientôt terni par les pronostics médicaux. Apparemment, son bébé souffrait d’une maladie rare. Impossible de connaître exactement l’ampleur du handicap. Esther espérait. Avi priait. Puis vint le jour de la naissance. Les R. étaient tout à leur joie, oubliant presque l’épée de Damoclès qui planait sur eux. Les premières semaines furent plutôt encourageantes. Mais avec les examens médicaux, l’angoisse commença à poindre. Hanna était effectivement atteinte de cette maladie rare annoncée par les médecins et en porterait des séquelles toute sa vie. Esther et Avi voulaient tant que leur chère petite fille puisse aspirer à une existence « normale », malgré son lourd handicap. Ils n’allaient pas baisser les bras.

Les rendez-vous se succédaient à l’hôpital. Au début, Hanna bénéficiait de l’aide de sa mère et pouvait assurer les déplacements. Mais cette dernière ne put prolonger son congé et du retourner à son travail. Comment se rendre des journées entières à l’hôpital, assurer le travail à la maison et s’occuper de ses fils ? Avi, qui travaillait alors à plein temps, décida de réduire ses heures. Ainsi, il pourrait soulager Esther. Hanna grandissait. Mais avec les problèmes de croissance auxquels elle était confrontée, Hanna devait chaque jour se rendre chez des spécialistes, et suivre des examens coûteux et délicats. Les R. durent se rendre à l’évidence : le mi-temps d’Avi devait encore être diminué. Sa paye en fut également réduite… Mais Avi et Esther ne perdaient pas espoir. « Ce ne sont que quelques années difficiles à passer », répétait Avi.

 

Un frigo vide

 

« Aujourd’hui les enfants, nous allons manger des pâtes pour le petit déjeuner ! » s’exclama Esther, avec un large sourire aux lèvres. Elle était pourtant mal à l’aise. Elle espérait ne pas avoir à justifier ce menu pour le moins inaccoutumé. Mais la question tomba, comme un couperet. « Pourquoi ? » demanda Arié.

Esther n’osait pas lui avouer qu’elle n’avait pas d’argent pour acheter du pain et que le frigo était vide. Il ne restait plus qu’un ou deux paquets de pâtes.

Heureusement, le Bitouah leoumi avait reconnu que Hanna était handicapée à 100 %. Ce fut après de longues et laborieuses démarches que la sécurité sociale leur avait attribué une bourse spéciale. Et cette bourse leur avait permis de payer les factures et une partie du loyer. Mais pour l’autre moitié du loyer, les courses et les dépenses de santé, il faudrait trouver une autre source de revenus…

« Votre fille doit subir cette opération au plus vite, annonça le Docteur Klein. Sans cela, il sera peut-être trop tard. Ce genre d’intervention n’est possible qu’une seule fois dans la vie et c’est le moment. »

Avi et Esther se regardaient, complices et interdits. Les mêmes pensées traversaient leur esprit au même moment : « Nous ferons cette opération. Mais comment en régler les frais ? » Le Docteur Klein les avait prévenus : il faudrait faire appel à un spécialiste qui travaillait à l’étranger. Ils devraient donc financer entièrement l’opération… Eux qui avaient déjà du mal à joindre les deux bouts… Mais ils étaient prêts à continuer la lutte. Pour Hanna. Pour sa santé. Elle était si touchante, si vulnérable. Comment l’abandonner ?

 

Hanna est un cas parmi d’autres. Pour lui permettre de ne pas être la victime passive de la maladie, elle a besoin de nous tous. Nous avons la force, en adressant une somme au Vaad Harabanim, même minime, de briser le cercle vicieux de la misère et de la souffrance. Avi et Esther sont d’un courage édifiant et sont des parents exemplaires. Qu’aurions-nous fait à leur place ? Aurions-nous délaissé notre enfant pour des questions d’argent ?

Chaque euro compte. Grâce à votre générosité, des dizaines de familles ont été aidées après Roch Hachana. Pour la fête de ‘Hanouka, pour les parents de Hanna, associons-nous aux Grands de la Thora qui adressent leurs dons au Vaad Harabanim. En secourant un enfant dans la détresse, tendrement aimé par ses parents, nous mériterons les bénédictions du Ciel. Pour les soutenir, cliquez ici.