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Une prière de feu au Kotel, le dernier jour de Hanouka

3/20/5786 10.12.2025

Le jour de Zot Hanouka, huitième et dernier jour de la fête, les Cohanim se rassemblent au Kotel, Talit sur les épaules et Sidour à la main, pour élever leurs voix dans une prière solennelle. Dans la clarté spirituelle de ce jour unique, les descendants directs d’Aharon HaCohen, le premier Grand Prêtre d’Israël, invoquent la miséricorde divine sur le peuple tout entier.

Le huitième et dernier jour de Hanouka n’est pas un jour comme les autres. Il concentre en lui toute la lumière de la fête, comme l’achèvement d’un combat intérieur. C’est le jour où la pureté du cœur et la foi atteignent leur plénitude. Au Kotel, là où le Ciel et la Terre se retrouvent, cette lumière trouve son écho : les Cohanim s’avancent lentement vers le Saint des Saints, à travers les tunnels du Mur occidental. Le murmure des Téhilim se mêle aux lumières des bougies encore allumées, rappelant que la victoire des Maccabim fut avant tout une victoire de la foi sur la force.

Les héritiers d’Aharon : prier pour bénir

Les Cohanim, issus en ligne directe d’Aharon HaCohen, ne sont pas de simples témoins de l’histoire. Ils en sont les porteurs vivants. Depuis plus de trois mille ans, leur mission n’a pas changé : bénir le peuple d’Israël. Dans leurs mains se perpétue la bénédiction d’Aharon – « Que l’Éternel te bénisse et te garde… » – prononcée aujourd’hui encore avec la même ferveur, la même humilité. Lorsqu’ils lèvent leurs mains vers le Ciel, c’est toute la chaîne de la fidélité qui se déploie, reliant les générations entre elles. À travers leurs voix résonne la promesse que rien n’est perdu : ni la foi, ni la miséricorde, ni la lumière de Hanouka.

La Tsedaka : notre arme de lumière

À l’époque des Maccabim, les Cohanim se sont dressés pour sauver le peuple, non par orgueil mais par amour. Ils ont pris les armes de la foi, celles de la prière et du courage spirituel. Aujourd’hui, avec eux, nous prenons les armes de la Tsedaka qui peut renverser tous les décrets. La prière et la Tsedaka forment les deux battements d’un même cœur d’Israël. Quand les Cohanim prient pour nous au Kotel, c’est à nous de répondre par l’acte, par le don. Car la lumière qui sauve une famille en détresse n’est autre que celle qui brillait jadis dans le Temple : la lumière de la fraternité.

Chaque geste de générosité ravive cette flamme. Chaque pièce donnée, chaque cœur ouvert prolonge la bénédiction des Cohanim. Le peuple d’Israël ne s’est jamais éteint parce qu’il n’a jamais cessé d’aimer, de donner, de prier. Zot Hanouka nous rappelle que la vraie victoire n’est pas celle de la conquête, mais celle de la fidélité. Comme les Cohanim, portons la lumière et devenons à notre tour les gardiens d’un feu qui ne s’éteint jamais.

Le Vaad Harabanim vous invite à vous associer à cette prière de bénédiction : soutenez les familles en danger, éclairez leurs foyers par la Tsedaka — et que la bénédiction d’Aharon repose sur vous et vos proches.